— Syndicat National des Journalistes —
Le jeudi 25 mai dernier, Anne-Cécile Juillet, journaliste à la rédaction du Télégramme a été convoquée au commissariat de police de Lorient en vue d’une audition par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette convocation entrait dans le cadre d’une enquête pour « violation du secret de l’instruction et recel de violation du secret de l’instruction » diligentée par le procureur de la République de Vannes, et faisait suite à un article publié le 17 septembre 2021 à la suite d’agressions à l’acide d’une mère de famille à Vannes puis d’un footballeur professionnel du FC Lorient.
La journaliste a bien évidemment refusé de révéler l’origine de ses informations au nom de la protection du secret des sources, comme le permet la loi du 4 juillet 2010.
Cette audition intervient après des procédures similaires, la dernière en date, début avril, concernait deux journalistes de Ouest-France et du Courrier de l’Ouest.
Moins récemment, mais dans la même logique de chasse aux sources des journalistes, des journalistes du Monde, de Radio France et du site d’information Disclose avaient été convoqués en mai 2019 et décembre 2022, par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), pour des soupçons d’atteinte au secret de la défense nationale.

Une question a été posée, par un media, le 1er juin 2023, aux maires de Martinique à propos du drapeau Rouge-Vert-Noir: Pourquoi ce drapeau n’est-il pas hissé au fronton de votre mairie? 7 maires pour le moment l’ont fait.Certains maires ont répondu: le drapeau rouge-vert-noir n’est pas une priorité pour mes administrés. Il y a des choses bien plus importantes à faire pour améliorer la vie quotidienne de la population.
Nous appuyer sur les leçons du passé est une excellente chose. Penser le futur, en esquisser les variantes possibles
Lors des démarches pour la création de la Fondation de la Mémoire de l’Esclavage, créée en 2019, les responsables du projet avaient pris contact avec la CTM, pour un partenariat, pour envisager des actions en commun. Alfred Marie-Jeanne était Président du Conseil Exécutif. J’étais Conseillère exécutive en charge de la Culture et du Patrimoine. Nous avons refusé d’intégrer cette Fondation. Nous estimions que la mémoire de l’esclavage, telle qu’elle est vécue de l’autre côté de l’Atlantique, ne peut être celle des descendants d’esclavisés. On ne peut fusionner dans le même sac, d’un côté, l’Etat qui a institutionnalisé le système esclavagiste à travers le Code Noir, qui l’a ensuite aboli au moment où le système n’était plus rentable, et d’autre part, les descendants de ceux qui ont subi le crime. La mémoire ne peut fusionner le bourreau et la victime.
Il est des pays contre lesquels le malheur semble s’acharner. Haïti en est hélas l’un des tristes exemples. De l’asservissement à l’insurrection, les esclaves haïtiens chassent les colons français et fondent leur propre nation. Le monde occidental, en particulier, les États-Unis d’Amérique, la France, l’Angleterre et l’Espagne feront payer cher sa témérité pendant des générations à la première république noire d’avoir osé se rebeller. Ils ne reconnaîtront pas son indépendance qu’ils considèrent comme un mauvais exemple pour leurs propres esclaves et feront tout pour la rendre instable. Et depuis, c’est le chaos politique, le marasme économique, la mise sous tutelle, le pillage des richesses, le vol, la corruption, la mauvaise administration, ajouter à cela, les multiples catastrophes, à répétition, liées aux phénomènes climatiques. Le destin a toujours été cruel avec le peuple haïtien.
Cette mesure temporaire prise par le préfet de Guadeloupe vient en réponse à l’augmentation de la délinquance à main armée constatée sur le terrain par les forces de l’ordre
Madjiguène Cissé, née le 26 septembre 1951 à Dakar (Sénégal) et morte le 15 mai 2023, est une militante sénégalaise et fondatrice du Réseau des femmes pour le développement durable en Afrique (Refdaf). Elle est une figure du mouvement des sans-papiers à Paris en 1996 et de l’occupation de l’église Saint-Bernard de la Chapelle.
Dans notre imaginaire collectif, la valeur symbolique du drapeau réside dans l’union des forces révolutionnaires indigènes contre l’expédition militaire dirigée par Leclerc et le pouvoir esclavagiste napoléonien.
De l’art d’être Martiniquais à part entière et citoyen français à part entière dans une société de perroquets. Il en va ainsi de la pensée unique qui submerge la vie politique et intellectuelle martiniquaise. Il est aujourd’hui tendance, de bon aloi et de bonne convenance politique d’éviter tous les mots et expressions qui rappellent la réalité des territoires situés loin de l’Europe et rattachés, d’une manière ou d’une autre, à la France … et à l’Europe. Bref, la Martinique n’est pas la France. Sachant qu’à l’inverse, il est toujours de saison de sortir les armes de la
Les sociétés de journalistes de plusieurs médias dénoncent les violences dont a été victime le journaliste Rémy Buisine de la part de policiers, alors qu »il couvrait la manifestation du 1er mai à Paris.
Haïti : En un mois, plus de 600 personnes tuées dans une « nouvelle vague de violences extrêmes »
À Mayotte, la vie est un enfer pour de nombreux mineurs livrés à eux-mêmes, après l’arrestation et l’expulsion de leurs parents vers les Comores voisines. Sans prise en charge de l’État français, et face à des associations débordées, ces jeunes sombrent souvent dans la délinquance. Une situation explosive sur une île qui compte 50 % de mineurs, et où 84 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Reportage.
L’UPLG (Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe) adresse ses sincères félicitations au peuple polynésien, au parti TAVINI et à ses dirigeants qui ont choisi de manière déterminée de confier les rênes du pays à ses plus dignes fils.
Un grand nombre de pays, y compris les États-Unis, la Chine, mais aussi la Russie et l’Iran, ont notamment critiqué les violences de la police en marge des manifestations.
À
Avec l’opération antimigrants engagée par le ministre de l’intérieur et des outre-mer, Mayotte, île restée française pour des raisons géostratégiques, risque d’être le théâtre d’atteintes à notre droit et à nos valeurs extrêmement inquiétantes, alerte, dans une tribune au « Monde », l’eurodéputé écologiste Damien Carême.
— Roland Gori psychanalyste, membre d’Espace analytique, professeur honoraire des universités —
(New York) Voix envoûtante et physique charmeur, Harry Belafonte, surnommé « le roi du calypso », a connu la gloire dès les années 1950 et marqué son époque par ses convictions humanitaires et sa lutte pour les droits civiques aux États-Unis.
L’opération de destruction massive, sans relogement et en l’absence de jugement d’expulsion, de plusieurs milliers d’habitations, par le biais de l’article 197 de la loi ELAN, est d’une ampleur inédite en France depuis un siècle.
Huit ans d’archives n’ont pas pu être jointes au dossier judiciaire qui s’est traduit par un non-lieu dans l’affaire de la chlordécone. La cellule investigation de Radio France a cependant pu établir que des alertes sur sa dangerosité avaient eu lieu dès 1981.
Le C.N.C.P dénonce avec la plus grande fermeté l’opération « Wuambushu » organisée par le pouvoir colonial français sur l’île de Mayotte. Cette offensive est inhumaine, démagogique et injuste. Ce sont des populations en profonde détresse qui sont violemment attaquées. La xénophobie est instrumentalisée par les autorités, comme c’est le cas dans tous les pays occidentaux, pour désigner à la population des boucs émissaires. La violence qui sévit à Mayotte est le résultat de la grande pauvreté engendrée par la domination coloniale.