— Communiqué de l’UPLG —
L’UPLG prend acte avec une grande satisfaction de la décision la juge d’instruction de ne pas suivre le procureur de la République Xavier Sicot qui avait requis le non-lieu dans l’affaire Claude JEAN-PIERRE dit Klodo. Cet homme de 67 ans que le 21 octobre 2020 deux gendarmes de la brigade de Deshaies avaient mortellement agressé à la suite d’un contrôle routier et qui décédera par la suite de ses blessures le 03 décembre 2020, un veritabele assassinat à nos yeux.
Konba-la poko bout !
Désormais nous attendons les auditions complémentaires et surtout la mise en examen des gendarmes Stephen BOYER et l’adjudant Philippe CHARLIER.
Nous attendons également l’audition des témoins et l’acception des constitutions de parties civiles et tous les actes de procédures concourant à la manifestation de la vérité telle que nous avons pu la voir par les images captées par les caméras de la vidéo-surveillance de la mairie de Deshaies.
Nou paka lagé Fatia épi Kristòf
L’UPLG appelle la population guadeloupéenne à maintenir la pression populaire sur les autorités judiciaires pour transformer cette première victoire obtenue grâce à la détermination de Fatia et Christophe et le concours des guadeloupéens révoltés par l’injustice faite à Klodo.

DECRYPTAGE. Un an après le début de son second quinquennat, Emmanuel Macron suscite défiance et discrédit. Par Pierre Bréchon, Professeur émérite de science politique, Sciences Po Grenoble
Chaque provocation de Macron
RÉSEAUX SOCIAUX
Loin d’affaiblir le combat contre les plans scélérats du pouvoir macronien, la décision du Conseil Constitutionnel ravive la colère de la population et crée les conditions d’un nouvel essor de la mobilisation.
Bien sur, il faut des règles et des lois pour régenter la vie en société. Évidemment, des institutions doivent être mises en place pour les faire respecter afin de garantir l’harmonie sociale. Une fois cela admis, qui peut ignorer que, dans la société, existent des classes sociales dont les intérêts sont divergents ? Qui ne sait pas que celles qui s’emparent du pouvoir par la violence imposent des lois visant à perpétuer leur domination sur les classes exploitées ? Le coup de force perpétré par le gouvernement Français pour imposer le saccage des retraites nous donne l’occasion de déconstruire la propagande menée par les classes dominantes pour légitimer leurs exactions.
Il s’agit d’un sujet brûlant pour les outre-mer, l’aide à la continuité territoriale vise à ne pas isoler les territoires et découle du principe d’égalité entre les citoyens. Par définition, les outre-mer ne peuvent pas disposer d’une offre de services (qu’ils soient sportifs, économiques ou scolaires) équivalente à celle existante en métropole. Identifiée de longue date comme une solution, la continuité territoriale peine de plus en plus à produire les effets attendus. La faute principalement à un manque de budget de l’organisme chargé de faciliter la continuité territoriale, l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM). Pour les rapporteurs, Catherine Conconne, sénatrice socialiste de la Martinique, et Guillaume Chevrollier, sénateur Les Républicains de la Mayenne, la continuité territoriale est aussi un enjeu d’attractivité et de cohésion des territoires. Un sujet relativement transpartisan selon Stéphane Artano (RDSE), président de la délégation sénatoriale aux outre-mer, conçoit le rapport comme une « prise de pouls des territoires ». Ce dernier pointe la nécessité d’une réforme « systémique », pour « faire en sorte que la continuité territoriale ne soit pas perçue comme un facteur d’isolement ».
A observer la macronie, les LR, et le Modem, tous ne jurent apparemment très sincèrement depuis l’écriture de la réforme des retraites pondue ces derniers mois, que par la répartition. On aurait même oublié la réforme par points – qui ouvrait largement la porte à la capitalisation – proposée en 2019 par Macron, tant lui et ses partisans apparaissent comme les plus ardents défenseurs de la répartition. Pourtant, lorsqu’a été créée la Sécurité sociale en 1945, tout ce que la droite comptait comme réactionnaires, a combattu celle-ci, précisément parce que c’était un système par répartition, à l’opposé de la capitalisation dans lequel c’est la capacité pécuniaire individuelle qui prime, et pas les besoins de chacun. Avec la Sécu et la répartition, on passait alors au moins partiellement, de « à chacun selon ses capacités » à « à chacun selon ses besoins ». Sauf que leur apparente sincérité tiendrait la route si tous, depuis des décennies, n’avaient pas combattu et cherché en permanence à casser la Sécu, au point de la rendre dans son état actuel, presque « hostile » aux intérêts du plus grand nombre.
Le ministre de l’Intérieur a donné une longue interview au « Journal du dimanche » et assène ses vérités qui peuvent être contredites
le Mardi 28 mars la police nationale française et un escadron de gendarmerie mobile ont procédé à l’évacuation des militants anti-chlordécone qui, depuis janvier 2023, occupaient la cour de l’ancien « Palais de justice » de Fort-de-France, rebaptisée « Lakou kont non-lieu ». Les militants entendaient en faire un lieu de résistance face à l’arrogance et au mépris des autorités qui tentent d’étouffer à tout prix le scandale de l’empoisonnement de notre peuple et de notre pays par les pesticides. La présence de ce lieu de contestation alertait tous les étrangers traversant la capitale quant à ce crime commis par les autorités françaises et la caste des grands planteurs de banane.
Prévu par la constitution de 1958 modifiée, le mode de scrutin de l’élection présidentielle, – suffrage universel à 2 tours, le second réservé au 2 candidats arrivés en tête au premier – avait conduit à un faux two party system et au renforcement du président de la République. Reste qu’aucun président n’a jamais été élu au premier tour qui, en réalité, fait fonction de « primaire » pour le second. Le vainqueur n’en a pas moins toujours été, suivant la formule consacrée, le président de tous les Français.

Les opposants à la réforme des retraites étaient moins nombreux dans la rue mardi pour une dixième journée d’action à l’appel des syndicats qui ont réclamé une « médiation », rejetée par le gouvernement mais soutenue par ses alliés du Modem.
— Par Étienne Cherchour —
La répression policière qui s’abat sur notre pays doit conduire à remettre à l’ordre du jour l’impératif démantèlement de la BRAV-M.
Que la manifestation soit déclarée
L’essentiel
Environ 530 personnes ont été tuées, dont un grand nombre par des tireurs embusqués, et près de 280 enlevées par les gangs qui sévissent impunément en Haïti, a indiqué mardi le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme.
Dans une tribune au « Monde », un collectif de membres du Pacte du pouvoir de vivre, parmi lesquels Laurent Berger (CFDT), Marie-Aleth Grard (ATD Quart Monde), Christophe Robert (Fondation Abbé Pierre) et Najat Vallaud-Belkacem (France terre d’asile), appelle à la responsabilité d’Emmanuel Macron, afin de ne pas laisser la violence gagner la société.