— Communiqué de presse de l’UPLG —
Invitée par l’Azerbaïdjan, le pays qui préside actuellement le Mouvement des Pays Non-Alignés, une délégation de la Guadeloupe comprenant l’UPLG a participé à une réunion de travail, DANS LE CADRE DE LA RÉUNION MINISTÉRIELLE DU BUREAU DE COORDINATION DU MOUVEMENT DES NON-ALIGNÉS, sur la question de la décolonisation et du cas des dernières colonies françaises.
À cette rencontre, étaient présentes des organisations politiques de presque toutes les colonies françaises (Nouvelle Calédonie, Polynésie Française, Guyane Française, Martinique et Guadeloupe). C’était l’occasion d’aborder les grandes préoccupations de nos pays. Cette réunion s’inscrivant dans le cadre de la troisième décennie de la décolonisation s’est tenue ce vendredi 22 septembre 2023 à l’occasion de la 78ème Assemblée Générale des Nations Unis au siège de l’ONU à New-York.
L’une des demandes fortes des délégations guadeloupéennes, guyanaises et martiniquaises est la réinscription de nos pays dans la liste des pays à décoloniser de l’ONU.
Toutes les parties se sont mis d’accord pour créer le Groupe d’Initiative de Bakou contre le colonialisme et ont exprimé leur volonté de poursuivre leur coopération.

Au nom de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État, recevez les salutations fraternelles du Peuple et du Gouvernement du Burkina Faso.
Le mercredi 20 septembre 2023 restera dans les annales comme une journée marquante à l’Assemblée nationale. Ce jour-là, des représentants des syndicats enseignants ont été invités à la Commission des Affaires culturelles pour une réunion annuelle visant à évaluer la rentrée scolaire. L’objectif initial semblait positif, mais la journée a rapidement dégénéré en une confrontation tendue entre les syndicats et les députés.
Plus de 40 sociétés de journalistes apportent leur soutien à Ariane Lavrilleux, placée en garde à vue à la suite de ses révélations sur l’armée française. Les SDJ appellent la ministre de la Culture et le président de la République à faire du renforcement de la protection des sources des journalistes et de l’indépendance des rédactions un enjeu prioritaire des « états généraux de l’information ».
L’État poursuit l’intimidation des journalistes. Ce jeudi, trois journalistes de Libération ont été convoqués par la police judiciaire après avoir écrit des articles sur le meurtre policier d’Amine Leknoun, tué par un agent de la BAC en août 2022.
Le père Christian Delorme, surnommé « le curé Minguettes », a été l’un des organisateurs de la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. Parmi ses nombreux engagements, il a fait partie de l’équipe de direction de la Cimade, où il a milité pour la réforme du code de la nationalité ainsi que pour la défense du droit des étrangers et des enfants d’immigrés. Il a aussi participé à l’écriture de plusieurs ouvrages, avec Rachid Benzine, tels que Chrétiens et musulmans. Nous avons tant de choses à nous dire (Albin Michel, 2014) et L’église, la République, l’islam. Une révolution française (Bayard, 2016). Alors que nous célébrons cette année le 40e anniversaire de la Marche, il revient sur sa genèse, ses grands acteurs et actrices, et nous livre dans cette tribune son analyse — en amont du colloque du musée de l’Homme — sur ses retentissements mais aussi sur le travail qui reste à accomplir dans la société française notamment pour vaincre les violences policières et le racisme systémique. Il invoque, une fois encore, la voie de la non-violence, adoptée en 1983 mais aussi lors des marches qui lui succédèrent et bien souvent oubliées, comme puissance d’actions des combats passés, dont les fruits restent généreux, et à venir.
Les fidèles lecteurs de France Antilles ont pu découvrir, comme moi, dans les colonnes de jeudi et vendredi, 2 sujets, qui à priori ne présentaient aucun lien. Mais à cet instant mon esprit chagrin m’a invité à faire ce papier, fatigué et déçu par le caractère hors sol des préoccupations de plusieurs élus dans une communication attrape-tout (et pas à la hauteur) qui semble être une réplique à une précédente tribune de citoyens de la société civile qui s’émouvaient d’une dérive idéologique et d’un exercice sans partage du président exécutif de la CTM, aux possibles conséquences funestes.
Outre le sentiment profond que nous sommes nombreux à avoir que là n’est pas le problème de la Martinique, force nous est de considérer que la Martinique se meurt économiquement et socialement et que sur le plan de l’enseignement, nous ne donnons pas leur chance à nos élèves, nos enfants. Il faut le dire et le répéter : l’échec scolaire et l’illettrisme ne sont pas des fatalités mais des difficultés qui sont surmontables prises suffisamment tôt. De même que nous devons faire réussir brillamment beaucoup plus d’élèves que nous le faisons. Mais encore faut-il se pencher de manière professionnelle sur ce qui fera la réussite de nos élèves, dans leurs études ici et dans le supérieur. Les langues, nous le savons tous, font partie intégrante de ces éléments de réussite, tant pour les scientifiques que pour les littéraires, mais nous sommes pourtant très loin du compte.
Pierre Goldman, né en 1944 à Paris, fut une figure complexe et controversée de la scène intellectuelle et politique française des années 1970. Bien qu’il ait été condamné à la prison à perpétuité en 1974 pour le meurtre de deux pharmaciennes en 1969, son histoire ne se limite pas à son passé criminel. En réalité, elle se caractérise par une trajectoire marquée par la rédemption, l’intellectualisme, et une mort tragique.
Les récents évènements de Carrefour-Feuilles à Port-au-Prince ont fait ressortir, une fois de plus, la collusion entre le pouvoir politique et les gangs armés en Haïti. Après qu’un chef de gang ait annoncé plusieurs semaines à l’avance son intention d’attaquer ce quartier, aucun renfort n’a été envoyé au commissariat local. La population, avec l’aide de certains policiers a résisté tant qu’elle a pu mais des milliers de personnes ont finalement été obligées de quitter leurs domiciles pour échapper aux exactions des brigands. Après leurs méfaits à Carrefour-Feuilles, ces derniers commencent à investir des quartiers avoisinants. Ces évènements confirment, si besoin était, ce que disent les experts depuis bien des mois, sinon des années : l’insécurité en Haïti est d’abord un problème de gouvernance.
Le Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM) (en créole martiniquais : Mouvman indépandantis matinitjé), est un parti politique indépendantiste et régionaliste créé le 1er juillet 1978 et présidé par Alfred Marie-Jeanne, alors maire de Rivière-Pilote et membre du Conseil général de la Martinique. Il prend la suite, après rupture d’une alliance avec le Parti Progressiste Martiniquais d’Aimé Césaire, d’un précécent mouvement fondé en 1973, La Parole au Peuple (LPAP). Il fêtait donc ses 50 ans samedi 16 septembre 2023 à Rivière-Pilote. L’association MIM (soutien financier du parti politique) est dissoute le 12 novembre 2019 par le tribunal de Grande Instance de Fort-de-France.

La lutte contre la pauvreté en France fait l’objet d’une attention croissante de la part des associations impliquées dans ce combat, alors que le gouvernement s’apprête à présenter un nouveau plan intitulé « Pacte des solidarités ». Cette initiative est prévue pour le 18 septembre à Matignon, une date qui a été confirmée par des associations de lutte contre la pauvreté telles que le Collectif Alerte, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et la Fondation Abbé Pierre. Le contexte économique marqué par une inflation persistante ajoute de l’urgence à la nécessité d’une action contre la pauvreté.
La dernière campagne électorale de la CTM avait eu le mérite de faire entendre des voix nouvelles et d’aligner les principaux candidats sur un diagnostic clair de la situation locale : malgré ses nombreux atouts, la Martinique va mal : elle vieillit et elle offre peu de perspectives à ses habitants, ses services publics sont en panne et le pays désespère sa population. Cette même campagne électorale avait permis d’identifier quelques grands enjeux d’avenir : le dérèglement climatique, la perte d’attractivité du territoire, les difficultés économiques conduisant à l’appauvrissement des Martiniquais et au réveil des tensions sociétales. Elle avait permis aussi de suggérer quelques pistes permettant de dessiner une Martinique plus fluide, plus dynamique, mieux épanouie. Elle avait permis enfin d’imaginer une coopération féconde entre élus, État et socioprofessionnels, affranchie de tout dogmatisme, afin de coconstruire le projet de développement dont le pays a tant besoin.
Deux années d’expériences sont peut-être le délai raisonnable préalable à une démission politique. Deux ans, c’est le temps d’expérience qu’il avait fallu à Christian Ursulet avant de quitter le Parti progressiste martiniquais. Il avait rejoint le PPM au terme d’une brillante carrière professionnelle dans l’administration de la Santé, et d’une activité syndicale préalable de premier ordre sur le plan local. Deux années, ce fut la période d’inaction suffisante du conseiller territorial Marcellin Nadeau pour justifier l’abandon de la commission dont la présidence lui avait été confiée à la collectivité territoriale de Martinique (CTM). Par son emphase, la dénomination de cette commission pouvait flatter celui qui en serait le président. Citons :
— Par
Décidément, les journalistes occidentaux, éditorialistes, politologues et autres analystes de tout acabit, n’arrivent pas à se défaire de la vision paternaliste et arrogante qu’ils ont concernant les peuples Africains ! Des « Coups d‘état » secouent le Mali, La Guinée, le Burkina Faso, le Niger, le Gabon ? Pour eux, il ne s’agit que de pauvres retardés qui font difficilement l’apprentissage du modèle démocratique qu’ils ont pourtant eu tant de peine à leur enseigner. Pire ces ingrats se détournent de la France, qui leur a tant apporté, pour se laisser benoîtement manipuler par Poutine ou Xi Jinping !
Il faut rendre cette justice à la précédente mandature de la Collectivité Territoriale de Martinique d’avoir compris, sous la houlette du Président Alfred MARIE-JEANNE, l’importance de la création artistique, en particulier dans le domaine des arts plastiques, pour l’édification et l’approfondissement identitaire et culturelle d’un peuple. le projet de musée d’art contemporain de Martinique, en abrégé MACMA, répond à cette exigence : il permet à une communauté, si petite soit-elle, de témoigner par les représentations picturales de ses créateurs de talent de la singularité de son existence au monde. Le regard qu’ils portent sur les gens et les choses, sur la nature et sur l’histoire, contribue à nous définir et à faire de nous des partenaires actifs dans le vaste dialogue des cultures à travers les océans.
L’annonce récente de l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires français a déclenché un débat passionné, mettant en lumière une série de perspectives divergentes et reflétant les divisions profondes au sein du paysage politique de gauche. Cette mesure, qui a été présentée par le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, comme un effort visant à renforcer la laïcité à l’école, a suscité un large éventail de réactions, soulignant ainsi les tensions préexistantes liées à la religion et à la culture dans le contexte éducatif.
Un ami de la nomenclatura foyalaise me disait hier que jamais