Sur TV5 Monde Plus
— Par Grégory Marin —
Sur TV5 Monde Plus, les réalisateurs Jean-Pierre Bertrand, Antoine Rivière et Ronan Barbot vont à la rencontre de l’ Alliance Française et de ceux qui y sont passés. L’ONG, qui fête ses 140 ans, est un instrument du soft power tricolore permettant à des centaines de milliers de personnes dans le monde d’accéder à la culture de la République.
De Paris à Pondichéry, en passant par Rio, Buenos Aires ou Tsiroanomandidy, rencontre avec des femmes et des hommes qui font rayonner la langue française et la culture francophone à travers le monde. Avec les témoignages d’Irina Bokova, Bernard Cerquiglini, Laurent Fabius, Julia Kristeva, Erik Orsenna, Sebastião Salgado…
Réalisation : Antoine Rivière (France, 2022)
Même Che Guevara est évoqué, pour s’être opposé à la fermeture de l’Alliance française de La Havane parce qu’il avait « lu les grands révolutionnaires Robespierre et Danton » à celle de Buenos Aires, explique Bernard Cerquiglini, le vice-président de la Fondation des Alliances françaises. D’ailleurs, le film raconte aussi comment, dans des pays sous régime dictatorial, on trouvait un peu de liberté en entrant à l’Alliance française locale pour lire la presse étrangère, par exemple, « sans être soupçonné de déviance ».

La
Un peuple occupait la Martinique lorsque des aventuriers venus d’Europe, l’ont exterminé et pris possession de l’île.
Le Sommet entre l’UE et la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes a mis en évidence les querelles qui opposent les deux blocs sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
En 1976, René Jentet partait aux Antilles pour présenter à ses auditeurs les terres d’Outre-mer… avant que l’éruption du volcan de la Soufrière ne fasse complètement dériver le sujet du reportage. « Carnets d’un voyage aux Antilles », une série en douze épisodes sur la politique en temps de crise.
Promis avant l’été mais reporté plus d’une fois, le Comité interministériel des Outre-mer s’est finalement réuni ce mardi 18 juillet à Matignon afin de présenter des mesures concrètes visant à améliorer la vie quotidienne des habitants des territoires ultramarins. Sous la présidence de la Première ministre Élisabeth Borne, cette réunion avait pour objectif de mettre en place des ajustements administratifs et des réformes législatives adaptées aux spécificités de chaque département d’outre-mer.
Dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités, parmi lesquelles l’académicien Erik Orsenna, les anciennes ministres Aurélie Filippetti, Elisabeth Moreno et Françoise Nyssen, l’ancien ministre Jack Lang, l’ancien ministre et ancien défenseur des droits Jacques Toubon, apportent leur soutien au ministre de l’éducation Pap N’Diaye, déplorant qu’il soit « si peu et si mal défendu » après ses déclarations au sujet de CNews.
(San Juan) Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies a annoncé lundi qu’il fait face à une pénurie de fonds et qu’il ne sera pas en mesure d’aider ce mois-ci 100 000 personnes en Haïti qui ont des besoins urgents.
1943 – 2023 : 80 ans de la Médaille de la Résistance
Le sociologue Hicham Benaissa rappelle, dans une tribune au «
Une coalition de dix-huit pays menée par les Îles Marshall a réclamé vendredi « une sortie urgente des énergies fossiles » et « un pic des gaz à effet de serre d’ici à 2025 » au terme d’un sommet sur le climat à Bruxelles à cinq mois de la COP28.
Le
La manifestation du 14 juillet 1953 à Paris est le traditionnel défilé organisé par le PCF et la CGT pour célébrer les « valeurs de la République » le jour de la fête nationale, au cours duquel la police tira sur le cortège algérien, faisant sept morts et environ 50 blessés graves.
L’an dernier, les élus des territoires des Outre-mer avaient demandé « un changement profond de politique », pouvant aller jusqu’à une réforme constitutionnelle
L’Etat compte sur les parents pour contribuer à l’endiguement des violences urbaines commises à la suite de la mort de Nahel M., mais il est urgent de faire du soutien à la parentalité un axe majeur de la politique familiale, soulignent, dans une tribune au « Monde », quinze responsables de réseaux associatifs nationaux.
Alors qu’un comité interministériel des outre-mer, initialement prévu le 6 juillet, a été reporté, le président du conseil exécutif de Martinique, Serge Letchimy, appelle l’Etat français, dans une tribune au « Monde », à reconnaître par les « actes » la différenciation régionale, et à redonner aux outre-mer la « pleine capacité de maîtrise » de leur destin.
Une fois encore, des violences urbaines (mais pas seulement) agitent la France et la Martinique. Un jeune de plus est décédé, victime d’un tir de policier, dans le « 9.3 », un département cumulant bien des misères. Embrasements, pillages, affrontements, arrestations… s’en sont ensuivis. Le désordre s’est installé durant quelques jours. Puis, le soufflé est retombé. Une fois encore… jusqu’à la prochaine. L’âge des jeunes engagés dans ces événements, souvent de moins de 18 ans, attire fortement l’attention. On a l’impression que la peur des enfants, des jeunes, s’est propagée. Faut-il se résigner, s’en accommoder, dénoncer, combattre, approuver, attiser, appuyer… comprendre ? C’est en tout cas un fait bien établi, désormais. Mais au fait, de quel fait parlons-nous ? D’une autodestruction ? De quelles solutions s’agit-il ? Comment changer cela, passer d’un cercle vicieux à un cercle vertueux ?
Les quatre sénateurs appellent à adapter les politiques de soutien à la parentalité aux défis et réalités des outre-mer
Organisation internationale de développement qui mobilise le pouvoir citoyen contre la pauvreté, 
Le 5 juillet, alors même que les feux de la révolte qui a embrasé la France suite à la mort de Nahel M. ne sont pas encore éteints, on lit dans la presse que Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, a fait débaptiser le lycée Angela-Davis de Saint-Denis. Contre l’avis des enseignants qui l’ont choisi, le nom de cette philosophe, écrivaine et icône de la lutte afro-américaine, est tout simplement apparu à Madame Pécresse comme évocateur de valeurs « contraires » à celles de la République française.
REPORTAGE MARTINIQUE – correspondance Deux ans et demi après des pluies diluviennes qui ont noyé le nord montagneux et boisé de la Martinique, les stigmates des crues et des éboulements ne sont plus guère visibles. Ces intempéries survenues les 9 et 10 novembre 2020 avaient fait plus de 400 sinistrés. Dans le quartier Saint-Jacques, secteur résidentiel de Sainte-Marie, une des six communes touchées, des lignes jaunes sur la chaussée marquent l’endroit où une tranchée béante s’était ouverte sur la Nationale 1, qui longe ce littoral. Cette artère vitale pour le quart nord-est de l’île n’est pas la seule à avoir été coupée : à cet endroit, les mouvements du sol avaient emporté tout le flanc du « morne » (la colline), jusqu’à la mer, en contrebas. A la sortie d’un virage, une grande villa de deux étages surplombe la nationale. Son marquage jaune est envahi par les fougères, les lianes et des buissons d’allamandas et de bougainvilliers anarchiques. La végétation laisse entrevoir des murs noircis, lézardés et une toiture éventrée.