« Debout les femmes », un film de François Ruffin & Gilles Perret

Conférence-débat avec l’U.F.M. / Vendredi 17 mars 2023 à 18h  / Biblothèque municipale de Ducos

De François Ruffin, Gilles Perret
13 octobre 2021 en salle / 1h 25min / Documentaire

Synopsis :
 » Mais qui m’a mis cette tête de con ?  » Ce n’est pas le grand amour entre le député En Marche ! Bruno Bonnell et l’insoumis François Ruffin. Et pourtant… C’est parti pour le premier « road-movie parlementaire » à la rencontre des femmes qui s’occupent de nos enfants, nos malades, nos personnes âgées. Ensemble, avec ces invisibles du soin et du lien, ils vont traverser confinement et couvre-feu, partager rires et larmes, colère et espoir. Ensemble, ils vont se bagarrer, des plateaux télés à la tribune de l’Hémicycle, pour que ces travailleuses soient enfin reconnues, dans leur statut, dans leurs revenus. Et s’il le faut, ils réinventeront l’Assemblée…

La presse en parle :
L’Humanité par Michaël Mélinard
Un beau film touchant, incarné, féministe et souvent drôle.

La Voix du Nord par Catherine Painset
Un film engagé, politique, humain.

Les Fiches du Cinéma par Michel Berjon
Sans militantisme idéologique ni discours sociologique ou technocrate, évitant ainsi les sigles qui cloisonnent et rendent invisibles les métiers du lien, essentiels mais déconsidérés, Debout les femmes ! aborde la question sociale avec sincérité et humanisme.

Libération par Anaïs Moran
Debout les femmes ! touche parce que des dizaines de travailleuses ont été intégrées toutes entières dans le parcours parlementaire (du début de la mission, jusqu’à leur proposition de loi, qui n’a pas été adoptée) et qu’elles ont été encouragées, avec sincérité, à porter filmiquement leur propre récit.

Positif par Dominique Martinez
Ruffin évite d’en faire des caisses, il laisse la parole à ses interlocutrices, donne toute la place à leur travail, troque le pathos contre des chansons de Bourvil, mais ne se prive pas d’un coup de gueule salutaire face à l’hypocrisie des mécanismes du débat parlementaire.

Bande à part par Isabelle Danel
Député de la Somme, François Ruffin est aussi un cinéaste engagé. Son troisième opus cosigné avec Gilles Perret, donne la parole aux femmes qui gardent nos enfants, nos aïeuls et nos malades. Sympathique et bienvenu.

Culturopoing.com par Anna Fournier
Si « Debout les femmes ! », qui se définit lui-même comme un road-movie parlementaire, a profondément à cœur de servir leur cause, il relègue parfois les femmes à un arrière-plan, un paysage que l’on découvre au fur et à mesure à travers le point de vue des deux réalisateurs.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Un film militant pour tenter de réparer une des flagrantes injustices de notre pays.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
On s’amuse du binôme contrasté mais étonnamment complice formé par les deux députés, on s’indigne du quotidien de ces héroïnes ordinaires et du cynisme de la majorité, jusqu’à un final drôlement révolutionnaire.

Le Monde par Murielle Joudet
Malgré une dernière séquence qui s’attendrit un peu trop, Debout les femmes ! conserve cette note amère, celle d’un récit à la Capra qui se fracasse contre le réel.

Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
Les visages et témoignages de ces femmes attachées aux métiers du lien s’enchaînent et émane de chacune une vérité poignante, capturée par une qualité d’écoute et une justesse de filmage.

Première par Thomas Baurez
Et tant pis si Debout les femmes ! est avant tout un documentaire social bien français. Les lignes sont faites pour être bougées. Ce n’est pas François Ruffin qui dira le contraire.

Télérama par Etienne Labrunie
Construit comme un carnet de bord (ou un enchaînement décousu de « stories » sur les réseaux sociaux), ce documentaire interpelle sur une injustice flagrante et implacable. Il compile également les coups de gueule, souvent justifiés, de l’élu de la Somme qui sait parfaitement se mettre en scène.

Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
Le choix de cette forme proche de certaines émissions de divertissement, portée par deux personnages masculins, et d’un titre trompeur sont éloquents: les réalisateurs semblent considérer que les témoignages, aussi édifiants soient-ils, ne suffiront pas à intéresser le grand public.