La situation en Haïti est devenue un véritable cauchemar, un enfer en constante aggravation, comme l’a récemment alerté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Les rapports récents et les événements des dernières années dépeignent une crise aux multiples facettes, caractérisée par la montée en puissance effrayante de la violence des gangs, une impunité généralisée et une corruption endémique qui gangrène tous les secteurs de l’État.
La crise, déjà préoccupante, s’est dramatiquement intensifiée depuis l’instauration d’un régime de sanctions en octobre 2022. Les gangs criminels ont étendu leur emprise sur la capitale et les régions environnantes, intensifiant leurs activités criminelles de manière impitoyable. Les rapports évoquent des actes de violence d’une cruauté inimaginable, tels que l’utilisation du viol comme une arme de terreur, la présence de snipers embusqués sur les toits, et même des actes d’immolation par le feu de personnes vivantes. Cette violence a atteint un niveau sans précédent, avec près de 2 800 meurtres enregistrés entre octobre 2022 et juin 2023, parmi lesquels figuraient près de quatre-vingts mineurs, selon le rapport.
L’impunité règne en maître en Haïti. Les enquêtes sur des affaires emblématiques, dont l’assassinat du président Jovenel Moïse il y a deux ans, avancent à un rythme glacial, voire stagnent.

Le 25 septembre 2023, une campagne nationale visant à contrer la banalisation de la consommation d’alcool chez les jeunes a été lancée par le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau. Cette initiative, intitulée « C’est la base », suscite un vif débat dans la société.


Chacun pourra essayer de répondre à ce sujet de dissertation non soumis aux étudiants de Sciences Po de Schoelcher : « Vous avez pris connaissance de la loi du 27 juillet 2011 portant création de la collectivité territoriale de Martinique (CTM). En tant qu’avocat auprès de la juridiction compétente, vous démontrez que la nouvelle collectivité porte en elle des germes de déviances démocratiques, susceptibles de se retrouver dans la définition suivante du régime totalitaire : « Par le monopole des médias, de la culture, de la classe intellectuelle, un régime totalitaire tente de dominer complètement – totalement – les différents aspects de la vie sociale et privée. L’accès à des postes, l’obtention de biens ou de privilèges devient fonction du respect de l’idéologie et de l’« enthousiasme» manifesté à l’endroit des principes et des dirigeants du régime ». Dites ce qui manque à la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) pour échapper à cette définition du totalitarisme. Vous avez 4 heures ! »
Alors que les taux remontent, la production de crédit commence à ralentir très sérieusement en ce troisième trimestre 2023 . Entre la pression sur la solvabilité des clients et des marges encore négatives, les banques naviguent à vue. A la une de l’actualité ,la banque des Caraïbes sous la pression de la multiplication des impayés et des conditions difficiles de refinancement sur lex marchés financiers a annoncé sa fermeture pour octobre 2023 .La situation financière des entreprises et des ménages se tend avec l’inflation dont le pic est attendu mi 2024 selon nos propres prévisions qui diffèrent sensiblement de celles de l’ IEDOM (Institut d’Émission des Départements d’Outre-Mer, ou banque centrale déléguée des départements d’outre-mer)
D. poussa un long soupir à la fin de l’émission télévisée et appuya sur le bouton d’arrêt. Il n’avait pas du tout été étonné de la facilité avec laquelle G. avait défendu le projet sur les libertés et la sécurité de l’individu ou de la Collectivité.
Les éditions La Fabrique publient le 15 septembre 2023 Oublier Camus, par Olivier Gloag. Ce dernier y relève « l’attachement viscéral de Camus au colonialisme et au mode de vie des colons qui traverse ses trois romans majeurs, L’Étranger, La Peste et Le Premier Homme » et analyse les « récupérations » d’un auteur mythifié, autant « attaché aux acquis sociaux du Front populaire qu’à la présence française en Algérie ». Dans un article publié en juillet 2023 par Orient XXI, la journaliste et chercheuse en littérature Sarra Grira voit dans son dernier roman inachevé, Le Premier homme, « une vision mythologique de la conquête coloniale, qui relève de l’imaginaire réactionnaire ». Après d’autres lectures de certaines œuvres de cet écrivain, nous reviendrons sur les débats qu’elles suscitent.
En 2009, le statisticien Paul Murtaugh et le climatologue Michael Schlax
Invitée par l’Azerbaïdjan, le pays qui préside actuellement le Mouvement des Pays Non-Alignés, une délégation de la Guadeloupe comprenant l’UPLG a participé à une réunion de travail, DANS LE CADRE DE LA RÉUNION MINISTÉRIELLE DU BUREAU DE COORDINATION DU MOUVEMENT DES NON-ALIGNÉS, sur la question de la décolonisation et du cas des dernières colonies françaises.
Au nom de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État, recevez les salutations fraternelles du Peuple et du Gouvernement du Burkina Faso.
Pour récupérer de l’énergie renouvelable, les
Le témoignage suivant réchauffe le cœur et nous dit s’il ne faut jamais désespérer de l’humain.
Le mercredi 20 septembre 2023 restera dans les annales comme une journée marquante à l’Assemblée nationale. Ce jour-là, des représentants des syndicats enseignants ont été invités à la Commission des Affaires culturelles pour une réunion annuelle visant à évaluer la rentrée scolaire. L’objectif initial semblait positif, mais la journée a rapidement dégénéré en une confrontation tendue entre les syndicats et les députés.
La Commission européenne a récemment suscité de vives réactions en proposant de renouveler l’autorisation d’utilisation du glyphosate dans l’Union européenne pour une durée de dix ans, sous certaines conditions strictes. Cette décision intervient après la publication d’un rapport par un organisme de régulation affirmant que le niveau de risque lié au glyphosate ne justifiait pas son interdiction. Cette proposition a suscité un débat passionné, mettant en lumière les préoccupations concernant les pesticides, la santé publique, et les intérêts de l’industrie chimique.
La proposition de la commission européenne de prolonger l’autorisation du glyphosate dans l’Union jusqu’au 2033 indigne les élus écologistes. Il y a une dizaine d’années, une proposition de loi du sénateur écologiste, Joël Labbé interdisait l’usage du glyphosate pour les terres non agricoles.
Victimes de violence, inquiets pour l’un de ses camarades, préoccupés par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être. Face à toutes ces situations, le 119, Service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger, est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger. Pour agir contre les violences sexuelles faites aux enfants, le Gouvernement lance une campagne de communication nationale.
Un décret du 8 septembre 2023 précise le montant de la revalorisation annuelle du revenu de solidarité destiné aux personnes résidant en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et dans les collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon. Quelles sont les conditions pour en bénéficier et les modalités de son versement ?
Plus de 40 sociétés de journalistes apportent leur soutien à Ariane Lavrilleux, placée en garde à vue à la suite de ses révélations sur l’armée française. Les SDJ appellent la ministre de la Culture et le président de la République à faire du renforcement de la protection des sources des journalistes et de l’indépendance des rédactions un enjeu prioritaire des « états généraux de l’information ».
L’État poursuit l’intimidation des journalistes. Ce jeudi, trois journalistes de Libération ont été convoqués par la police judiciaire après avoir écrit des articles sur le meurtre policier d’Amine Leknoun, tué par un agent de la BAC en août 2022.
Le père Christian Delorme, surnommé « le curé Minguettes », a été l’un des organisateurs de la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. Parmi ses nombreux engagements, il a fait partie de l’équipe de direction de la Cimade, où il a milité pour la réforme du code de la nationalité ainsi que pour la défense du droit des étrangers et des enfants d’immigrés. Il a aussi participé à l’écriture de plusieurs ouvrages, avec Rachid Benzine, tels que Chrétiens et musulmans. Nous avons tant de choses à nous dire (Albin Michel, 2014) et L’église, la République, l’islam. Une révolution française (Bayard, 2016). Alors que nous célébrons cette année le 40e anniversaire de la Marche, il revient sur sa genèse, ses grands acteurs et actrices, et nous livre dans cette tribune son analyse — en amont du colloque du musée de l’Homme — sur ses retentissements mais aussi sur le travail qui reste à accomplir dans la société française notamment pour vaincre les violences policières et le racisme systémique. Il invoque, une fois encore, la voie de la non-violence, adoptée en 1983 mais aussi lors des marches qui lui succédèrent et bien souvent oubliées, comme puissance d’actions des combats passés, dont les fruits restent généreux, et à venir.
Les fidèles lecteurs de France Antilles ont pu découvrir, comme moi, dans les colonnes de jeudi et vendredi, 2 sujets, qui à priori ne présentaient aucun lien. Mais à cet instant mon esprit chagrin m’a invité à faire ce papier, fatigué et déçu par le caractère hors sol des préoccupations de plusieurs élus dans une communication attrape-tout (et pas à la hauteur) qui semble être une réplique à une précédente tribune de citoyens de la société civile qui s’émouvaient d’une dérive idéologique et d’un exercice sans partage du président exécutif de la CTM, aux possibles conséquences funestes.
Outre le sentiment profond que nous sommes nombreux à avoir que là n’est pas le problème de la Martinique, force nous est de considérer que la Martinique se meurt économiquement et socialement et que sur le plan de l’enseignement, nous ne donnons pas leur chance à nos élèves, nos enfants. Il faut le dire et le répéter : l’échec scolaire et l’illettrisme ne sont pas des fatalités mais des difficultés qui sont surmontables prises suffisamment tôt. De même que nous devons faire réussir brillamment beaucoup plus d’élèves que nous le faisons. Mais encore faut-il se pencher de manière professionnelle sur ce qui fera la réussite de nos élèves, dans leurs études ici et dans le supérieur. Les langues, nous le savons tous, font partie intégrante de ces éléments de réussite, tant pour les scientifiques que pour les littéraires, mais nous sommes pourtant très loin du compte.