— Par Robert Saé —
Une pandémie menace de décimer des centaines de milliers d’êtres humains : «Les entreprises » – entendez les capitalistes – recevront des milliards d’euros, tirés de la poche des contribuables pour assurer leur maintien à flot. Les institutions financières internationales mobilisent déjà les moyens de sauver le système. Ceux d’en bas, par contre, ont peu de chance de voir valablement compensés leurs revenus perdus.
Derrière son appel à « l’unité nationale », le Président français, affublé du titre de « père de la nation » par les propagandistes de service, essaie de maintenir à flot le système capitaliste. La volonté de défendre en priorité les intérêts des classes dominantes est illustrée par le discours de son premier ministre qui essaie d’imposer une conjonction entre «urgence sanitaire » et « urgence économique ».
L’urgence d’humanité, elle, ne l’intéresse pas. Quel conseil scientifique a été réuni pour évaluer les conséquences d’un confinement qui prive brutalement les personnes âgées et dépendantes d’accompagnement ? Quid des personnes psychologiquement fragiles assignées à isolement ? Quel impact de l’interdiction de participer aux enterrements sur la société? Quels moyens ont été mobilisés pour porter réponse à ses problématiques là ?