Le drame qui se déroule dans la France d’outremer, pour ma part en Martinique, autour de la pandémie du covid 19, n’est pas sans rappeler les drames familiaux. Tout y est : attachement et rejet, volonté d’imposer la ‘ droite ligne ‘ et révolte, dialogues de sourds et propos irrationnels.
Comme dans les drames familiaux et même personnels, il faut sûrement dans les drames collectifs que ceux qui ont la main, malgré leurs convictions ‘ généreuses ‘, acceptent de lâcher prise. Au cours de cette crise sanitaire, une majorité de la population martiniquaise mais aussi des autres outremers démontre par ses propos et ses choix une défiance vis avis de l’Etat Français, dont elle fait pourtant encore partie. Il faudrait peut être que l’Etat lâche prise et laisse nos responsables locaux au devant des évènements afin d’y prendre part, d’assumer leur rôle et même le remplir au-delà. Qu’en cette occasion, il leur donne la possibilité « d’avoir part à notre souveraineté thérapeutique « ( cf article paru dans le Monde du 11 Août « Les Antillais ne veulent pas suivre des politiques imposées » )
Au cours de la crise de Février 2009 en Martinique, il y a eu une collaboration étroite du Président de la Région et du Préfet que nous avons vu régulièrement intervenir ensemble dans les médias pour témoigner de la complémentarité de leur action, nous aurions dû voir de même au cours de ces derniers mois.