— Par Culture Égalité —
Que disent les femmes de la Martinique, de Guadeloupe, de Guyane de cette année 2022 ?
Oui, une année après pandémie qui n’a fait que rendre plus dure une vie déjà bien difficile, nombreuses sont celles dont le quotidien ne cesse d’être un cauchemar.
Nous avons perdu notre travail, ou notre job, ou bien nous avons été mises à temps partiel. Souvent, nous avons entendu :
« Vous voyez la situation, nous sommes obligé.es de vous passer à mi-temps pour l’instant »
« Vous savez, nous devons vous licencier. Pas d’autres solutions »
Oui des centaines et des centaines d’entre nous sont venues grossir les rangs des demandeuses d’emploi.
Ce travail nous manque car, même précaire, dur et mal payé, il nous permettait de prendre soin de nos enfants et un peu (si peu !) de nous-mêmes, mais aussi de sortir de nos murs, de rencontrer des personnes avec qui échanger sur nos souffrances communes ou rire à propos de la vie…
Des rires vite enterrés par nos journées, nos semaines ponctuées, entre autres, par les « droits de retrait » des employés du transport… Les mots ne sont pas assez forts pour raconter nos journées sur les bords des routes à attendre un éventuel stop.

Une hausse de 21 % des victimes de violences conjugales enregistrées en 2021, mais pour un quart d’entre elles, ces faits sont antérieurs à 2021
Conformément à la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), le Ministère chargé des Transports publie le bilan annuel 2021 des atteintes à caractère sexuel et sexiste dans les transports publics collectifs de voyageurs.
La Haute Autorité de santé (HAS) met en place un nouvel outil pour permettre aux médecins généralistes de repérer plus systématiquement les cas de violences conjugales. L’objectif est de permettre une prise en charge plus précoce de ce problème et d’assurer une meilleure protection des femmes victimes de violences.
Le séjour de Rachel Kéké, députée de la France insoumise du 2 au 7 décembre en Martinique à l’invitation de l’UFM et de la CDMT, a été un succès total, riche en échanges, en informations réciproques, en contacts, en émotion et en engagements.
L’organisation internationale, qui ouvre ses portes ce mardi, au Palais Brongniart, à Paris, a publié la troisième édition de son baromètre annuel : dans le monde, une femme sur deux ne touche pas de retraite. Et en entreprise, les stéréotypes demeurent vivaces.
Un collectif d’écrivains et d’intellectuels, parmi lesquels Belinda Cannone, Mona Ozouf, Michelle Perrot et Sorour Kasmaï, apporte son soutien à la révolte des femmes en Iran, et demandent aux pays européens de maintenir les sanctions internationales.
En 1981, lors des « Premières rencontres féministes d’Amérique latine et des caraïbes », des militantes pour les droits des femmes ont choisi la date du 25 novembre comme journée de lutte contre les violences, en mémoire de trois sœurs dominicaines engagées contre la dictature, Patria, Minerva et María Teresa Mirabal, connues dans la clandestinité sous le nom de « Las Mariposas » (papillons).
Des dizaines de milliers de manifestantes et manifestants sont attendues samedi dans toute la France pour réclamer une « loi-cadre » contre les violences sexistes et sexuelles.
Avec leurs affiches artisanales, elles ont contribué à sensibiliser sur les violences dont les femmes sont victimes, telles que les féminicides. Leur lutte est au cœur d’un documentaire qui sortira en salles mercredi 9 novembre.
Synopsis
Vendredi 4 novembre, 9h10. Une date et une heure qui symbolisent en France l’écart de salaire entre les hommes et les femmes, et les discriminations encore trop présentes dans le monde du travail. Si ces inégalités sont à la baisse depuis plusieurs décennies, de nombreuses entraves persistent à réduire efficacement ces écarts salariaux.
Depuis une semaine, une vague de témoignages de « streameuses » déferle sur Twitter. Elles dénoncent le harcèlement qu’elles subissent en masse et le sexisme ambiant d’un milieu profondément masculin, celui du stream et du jeu vidéo. Pour lutter contre ce flot de menaces, certaines appellent à une meilleure modération des plateformes et à des lois plus efficaces, alors que le gouvernement a annoncé réfléchir à des solutions. 
Les femmes ne sont que 34 % à étudier dans les grandes écoles, 38 % dans les classes préparatoires et les instituts universitaires de technologie, des filières qui bénéficient des ressources financières publiques et privées les plus élevées.
Lancée au début de l’été 2022, la plateforme de l’association Women for women France se pose en référence de l’accompagnement des femmes étrangères victimes de violences conjugales, notamment grâce à ses déclinaisons en 16 langues. Les femmes peuvent y trouver des informations sur les moyens d’obtenir une aide matérielle mais aussi sur les démarches judiciaires qu’elles peuvent engager contre leurs conjoints violents.
L’unanimité du soutien au mouvement « Femme, vie, liberté » né en Iran face aux mollahs ne saurait cacher les remous au sein des réseaux féministes, affirme Corinne Narassiguin, secrétaire nationale à la coordination du PS, dans une tribune au « Monde ».
L’avocate Samia Maktouf, connue pour avoir représenté plusieurs parties civiles au procès des attentats du 13 novembre, appelle à défendre les droits des femmes partout dans le monde. Voici sa tribune, parue ce jour dans le JDD :
Résumé
Au Nicaragua depuis juin 2021, Dora María Téllez, dirigeante politique de l’opposition à la dictature d’Ortega-Murillo, est emprisonnée dans des conditions inhumaines et torturée comme plus de 30 autres prisonnier•ères politiques. Elle a entamé une grève de la Faim.

— Par Collectif —