Éditorial du « Monde ». En renonçant à la mise à jour des principes d’évaluation des risques des pesticides, la Commission européenne participe à la dégradation dramatique de l’environnement mais aussi à la démonétisation de la parole politique.
Depuis un quart de siècle, en France et ailleurs, les apiculteurs alertent la société et les pouvoirs publics sur l’état dégradé de l’environnement et son impact sur la crise que traverse la filière apicole, minée par des mortalités anormales d’abeilles. A ces alertes succèdent depuis quelques années celles de biologistes de la conservation, qui notent le déclin abrupt, particulièrement marqué depuis les années 1990, de l’abondance et de la diversité des insectes et des invertébrés dans les campagnes d’Europe occidentale.
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Cet effondrement n’a rien d’anecdotique. Il menace à terme le maintien de certaines activités agricoles et fragilise toute la chaîne alimentaire des écosystèmes terrestres. Déjà, en mars 2018, le CNRS et le Muséum national d’histoire naturelle avaient provoqué un émoi national en annonçant que 30 % des populations d’oiseaux des champs avaient disparu, en France, en à peine quinze ans.

Avec l’augmentation de la fréquence des cyclones, de nombreuses mégapoles pourraient être frappées d’inondations chaque année à partir de 2050.
La prochaine fois que vous verrez une abeille bourdonner autour de vous, rappelez-vous que la plupart des aliments que nous consommons sont obtenus grâce à la pollinisation naturelle des insectes. Cette pollinisation dite « entomophile » constitue un service écosystémique clé que nous fournissent les abeilles et d’autres pollinisateurs. Les insectes pollinisent environ un tiers des cultures destinées à notre alimentation (Kremen et al, 2007). Sans eux, notre productivité agricole serait bien moindre, et jusqu’à 75 % de nos récoltes subiraient une baisse de rendement. Il ne fait aucun doute que la plupart des cultures qui composent notre alimentation – notamment de nombreux fruits et légumes ainsi que certaines plantes fourragères utilisées pour la production de viande et de produits laitiers – seraient gravement affectées par une diminution du nombre d’insectes pollinisateurs, en particulier la production de pommes, de fraises, de tomates et d’amandes.D’après l’étude la plus récente menée sur le sujet, la valeur des cultures dépendant de la pollinisation serait d’environ 265 milliards de dollars (Lautenbach et al, 2012).
Dans une tribune publiée sur franceinfo, l’organisme qui représente et défend les intérêts des peuples amérindien et bushinengé de Guyane met notamment en cause l’extractivisme.
Comparer l’Amazonie à un « poumon » qui produit « 20% de l’oxygène » que nous respirons est trompeur et réducteur. Le véritable « poumon de la planète », ce sont plutôt les océans. L’Amazonie est, en revanche, d’une importance capitale pour la biodiversité et la régulation du climat du continent américain.
— Par Yohan Blavignat —
En raison de
Qui n’a pas été un jour gêné par le bruit ?
Bonjour Monsieur Francis CAROLE,
Le bromate est un cancérigène qui est extrêmement toxique et peut entraîner l’insuffisance rénale, la surdité et même la mort. Sa présence dans une eau minérale de la marque « Dasani » (filiale de Coca-Cola) en Grande-Bretagne a contraint Coca Cola à rappeler ce produit.( Source Wikipedia)
« Il nous faudrait aujourd’hui l’équivalent de 1,7 Terre pour subvenir à nos besoins », souligne WWF dans un communiqué. Cette année, le jour du dépassement mondial intervient encore plus tôt. Le 29 juillet 2019, l’humanité a dépensé l’ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en un an.Cette date est la plus précoce jamais enregistrée depuis le lancement du « Jour du dépassement » au début des années 1970, où la date retenue était celle du 29 décembre.
Les travaux de réparation de la principale canalisation de transport d’eau de boisson de la Martinique, se trouvant au quartier Séguineau au Lorrain posent de nombreuses questions :
Sous décision préfectorale du 18 mars 2019, portant la Martinique en zone d’alerte sécheresse et limitant les usages de l’eau, en vue de la préservation de la ressource, nous avons immédiatement réagi en saisissant Monsieur le Préfet sur le risque sanitaire et aussi sur l’une des raisons à l’origine de cette situation. Si cette décision présente un intérêt écologique, il n’a pas été pris en compte l’étranglement du réseau de transport de 800 cm de diamètre, au quartier Séguineau au Lorrain, qui ne laisse passer que 17 500 m3 jour, avec tous les problèmes collatéraux.
Une équipe de chercheurs a constaté que ce phénomène physique d’amas d’algues observé depuis plusieurs années mesure plus de 8 000km et se nourrit de la pollution.
Dans une tribune au « Monde », un collectif de juristes, dont Corinne Lepage, dresse un bilan des atteintes à la démocratie environnementale et dénonce une communication « perverse » des autorités françaises.
Associé notamment à des déficits de QI chez l’enfant, l’insecticide est toujours autorisé malgré des études scientifiques accablantes. Son processus de renouvellement dans l’UE arrive à son terme.
La quasi-totalité des 800 000 habitants actuels de la Guadeloupe et de la Martinique est ainsi contaminée par ce pesticide soupçonné d’être responsable d’une explosion des cancers de la prostate aux Antilles.
Lettre ouverte à Monsieur le Directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail,
L’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International a annoncé ce vendredi décerner son prix le plus prestigieux à l’adolescente suédoise Greta Thunberg, égérie du combat pour le climat. Le prix d’«ambassadrice de conscience» récompense Greta Thunberg et le mouvement «Fridays For Future» («vendredi pour l’avenir») à l’initiative de marches organisées dans le monde entier pour alerter sur l’urgence de lutter contre les dérèglements climatiques.
L’avenir d’un projet de mine d’or géante en Guyane sera tranché après le mois de juin, selon le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, après des réserves émises lundi par Emmanuel Macron.
Dans une pétition relayée en avant-première par «Libération», des agriculteurs bio, soutenus par des cuisiniers, réclament l’interdiction du recours en France à des serres chauffées pour produire des fruits et légumes bio
Proposition PUMA plan 4:
Je suis Martiniquais et j’ai le privilège d’habiter et de vivre au Vauclin. Je vais à la Pointe Faula quotidiennement. J’observe la catastrophe naturelle sargasse, sur l’environnement, sur la santé, sur l’économie. Fin décembre – début janvier, les nappes, les vagues de sargasses sont de retour pour la énième fois… Depuis 2011. Elles s’amoncellent, s’accumulent au bourg, à Chateau-Paille, à la Pointe Faula, dans les mangroves etc. L’odeur pestilentielle est là, elle se renforce, se répand, elle envahit. A l’inquiétude du début succèdent la colère et le ras-le-bol. Les politiques se remettent en mouvements, le ramassage démarre, une association est à la manoeuvre mais les moyens mis en oeuvre sont dépassés. L’État se manifeste car « il aide » et il faut le faire savoir. La presse est convoquée et sur une vingtaine de mètres de plage parfaitement débarrassée de sargasses, une autorité du Marin s’exhibe et « vend l’État et le ramassage » ! Oui, et 10 m en arrière et sur 300 à 400 m le magma pestilentiel est installé et aucune autorité n’interpelle sur cette mascarade.