Catégorie : Ecologie

Résidus de pesticides : lettre ouverte à nos parlementaires

Par Florent Grabin, PUMA

Au moment où le gouvernement a présenté le 18 janvier 2018 le projet de futur  »PLAN PESTICIDES », (dont la date limite de dépôt des propositions est fixée au 30 mars 2018), nous remarquons qu’aucune communication n’a été faite à ce sujet par les Services de l’État, contrairement à la surmédiatisation sur la molécule Chlordécone, savamment orchestrée en Martinique par nos médias.

Cette manipulation de l’opinion publique, n’est pas recevable et ne peut pas se poursuivre ; d’autant plus qu’au niveau national nous notons dans la Priorité 1 du plan pesticides :  »Il est nécessaire d’interdire rapidement l’usage de tous les pesticides de synthèse dont les substances actives sont les plus préoccupantes pour la santé et l’environnement les cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques certains, probables ou possibles ainsi que perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés ».

Depuis des années nous vous interpellons sur l’urgence de diminuer très rapidement l’utilisation des substances les plus préoccupantes pour la santé et l’environnement, que nous retrouvons dans l’eau du robinet dans certaines zones de notre département. Dans une étude faite par la Direction de la Santé et du Développement Social en 2008 (document joint), il est écrit :

 »En revanche, il est curieux d’observer la présence d’anthraquinone, diuron et monuron (toujours en dessous des seuils de potabilité) sur le réseau de distribution, puisque ces molécules ne sont pas retrouvées de façon usuelle au niveau de la ressource en eau brute (prise sur la rivière Lézarde ou la rivière Capot).

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Journée Mondiale de l’Eau, la réponse est dans la nature

Jeudi 22 mars 2018 de 18h à 20h ville des Trois-ïlets

Centre Administratif de la Ville des Trois-Ilets
L’Eau : la réponse est dans la nature
Dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Eau, jeudi 22 mars, l’Office De l’Eau Martinique vous invite à la conférence intitulée « L’eau, la réponse est dans la nature », qui se tiendra au Centre Administratif de la Ville des Trois Ilets, de 18h à 20h !

L’occasion de découvrir le rôle que jouent nos écosystèmes tropicaux dans la préservation de nos ressources en eau, ainsi que les procédés issus de la nature dont on peut s’inspirer pour les préserver.

En effet, les dommages environnementaux, associés aux changements climatiques, sont à l’origine des crises liées à l’eau que nous observons dans le monde entier. Les inondations, la sécheresse et la pollution de l’eau sont aggravées par la dégradation de la végétation, des sols, des rivières et des lacs.

Lorsque nous négligeons nos écosystèmes, il est plus difficile de fournir à tous l’eau dont nous avons besoin pour survivre et prospérer.

Or, les solutions basées sur la nature peuvent résoudre bon nombre de nos problèmes d’eau.

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Quand la bêtise durable s’installe dans notre île.

— Pa Florent Frabin, Président de l’Asso PUMA —

Décidément, durant encore combien de temps la Martinique restera-t-elle victime de ses enfants, particulièrement de ceux qui nous dirigent. Parfois nous nous interrogeons sur la motivation de ceux qui acceptent d’expérimenter chez nous, des solutions qui n’ont aucun retour d’expérience.

C’est ainsi que nous découvrons le projet NEMO qui est une centrale de production électrique en mer sur laquelle il est très difficile, voire impossible, d’obtenir tous les détails techniques, dans le but de comprendre où et comment peut survenir un éventuel danger.

L’élément le plus important, qui a retenu toute notre attention, c’est la présence massive dans cette installation, d’ammoniaque, servant à produire l’électricité ; là, ça devient très inquiétant.

Les solutions commerciales d’ammoniaque sont concentrées et très dangereuses. Une exposition brutale à l’ammoniaque par inhalation, par ingestion ou par contact sur la peau ou les yeux peut occasionner différentes pathologies.

Si d’aventure le projet NEMO nous fait défaut, soit au lancement, ou pendant sa période d’essais, qu’a-t-on prévu pour son démantèlement ? Nous reviendrons plus en détail sur cette opération.

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Scandale du chlordécone aux Antilles : Qui, et pourquoi?

— Par Patrick Jean-Élie —

Vous aussi, vous avez dégusté les délicieuses écrevisses de S……., au Lorrain, Martinique?

C’est vrai que  200 fois le taux de chlordecone toléré, ça doit donner du goût…

L’affaire est grave, et loin d’être terminée. La rémanence, c’est à dire la durée d’activité de ce pesticide, varie de soixante ans à sept siècles selon les sols!

Qui, et pourquoi?

D’abord, cette molécule de chlordécone est brevetée aux USA  et commercialisée sous le nom de Kepone en 1952.  En 1976, les Etats-Unis interdisent ce produit. Ce pays, qui ne connaît pas une patate sur le principe de précaution, et à peine celui de réparation , qui fourgue ses OGM en phase bêta-tests à la moitié de la planète, qui n’a instauré aucune traçabilité obligatoire des produits alimentaires, en arrive à considérer ce pesticide comme trop dangereux.

Mais ici, non. 

Ils ont sacrifié la population pour quelques bananes, et des  subventions

Laurent de Laguarigue, béké martiniquais,  rachète en 1981 à vil prix, puisqu’interdit depuis 5 ans, les stocks et le brevet du chlordécone aux Ricains, à Allied Chemical.

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Chlordécone : Irresponsables et coupables !

— Par le Dr Serge Châlons —

La tragédie en marche du chlordécone en Guadeloupe et Martinique.

Les nouvelles recommandations (revisités à la hausse) de l’ANSES, (l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire), concernant les taux acceptables, de Chlordécone dans différents produits de consommation courante, ont soulevé émoi et indignation partout aux Antilles.

Lire aussi : Exposition des consommateurs des Antilles au chlordécone, résultats de l’étude Kannari

Lire aussi : Chlordécone dans les Antilles : certains modes d’approvisionnement alimentaire favorisent une surexposition

Le récent documentaire de Martinique Première sur le sujet, réalisé par Cécile Marre, est venu porter un éclairage fort intéressant sur la réalité de la situation en Martinique, identique à celle de la Guadeloupe, en pointant un fait certain et fondamental :

Le pire est à venir… !

Sans tomber dans le catastrophisme ou le sensationnel, il convient de porter quelques précisions à ces éléments de façon à éclairer nos concitoyens, face à la complexité du problème, sur :

Les interrogations qui persistent quant à la compréhension de la situation sanitaire réelle de nos deux iles.

Les actions concrètes qui semblent impératives, pour une protection individuelle et collective.

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« Savoir c’est déjà agir »

— Par Philippe Pied —

Conscients des enjeux planétaires aujourd’hui, le développement durable est intégré comme une solution incontournable. Familles, entreprises, villes s’efforcent de mettre en place des réglementations adaptées afin d’améliorer notre quotidien et nous sensibiliser à l’éco-citoyenneté. Pourtant le recyclage e t l’utilisation des énergies vertes ne définissent pas à elles seules le développement durable.Qu’en est-il de la performance durable, cette notion plus avancée du développement durable?
Les enjeux sociaux et environnementaux sont acquis par un grand nombre d’entreprises martiniquaises au travers de leurs démarches en ce sens et de la RSE. Cette prise de conscience se essent notamment grâce à des actions sociales avec par exemple, la prévention des risques professionnels, la lutte contre la discrimination des seniors et l’aménagement des conditions de travail des handicapés. Nous reviendrons plus spécifiquement sur ces sujets lors d’une prochaine édition. Mais si les entreprises se sont tournées vers ces initiatives, c’est aussi car les entrepreneurs prennent conscience que réduction d’impact carbone, protection de l’environnement et des ressources, qualité d’un travail bienfait…et respect des salariés, constituent un tout pour une performance durable et répond de surcroît aux nouvelles exigences des clients et consommateurs actuels.

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Au-delà du discours : Que fait-on ?

— Par Florent Grabin président de PUMA —

C’est avec un très grand intérêt que nous avons suivi la plénière du vendredi 9 février 2018, se tenant à la Collectivité Territoriale de Martinique, (CTM), où Monsieur le Préfet a débattu avec les élus de cette collectivité sur la question de la Chlordécone. C’est un fait inédit que nous saluons très fortement, en espérant que l’épilogue de cette controverse ne tarde pas trop .

Nous remercions l’État d’avoir fait le choix de mener la recherche, avec des scientifiques indépendants, ce qui permettra de se fixer sur les orientations de la détoxification de tout ce qui est vivant sur notre territoire.

Nous avons noté que pour certains, il y a encore du travail à faire pour arriver à la bonne compréhension de ce dossier, d’autres nourrissent un grand espoir de voir une profusion de condamnations dans nos deux îles, mais ils sont dans l’incapacité de dire sur quelle base scientifique et juridique.

Nous, P.U.M.A., poursuivons notre stratégie pour qu’à terme la Martinique devienne un pôle d’excellence écologique, à charge pour nos dirigeants de mettre en place les outils pour atteindre cet objectif.

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Pesticides, la machine à scandale.

— Par Florent Grabin, Association PUMA —

Depuis 1945, la France a connu de nombreux scandales sanitaires :

  • le scandale du Distilbène, un traitement ayant provoqué des malformations génitales chez les enfants ;

  • le scandale de l‘hormone de croissance, un dossier ayant causé la maladie de Creutzfeldt-Jakob et la mort de 111 personnes ;

  • le scandale du chlordécone, un insecticide favorisant le cancer de la prostate ;

  • le scandale du sang contaminé, à la suite de la distribution de lots sanguins infectés par le virus du SIDA ;

  • le scandale de l’amiante, utilisée en toute connaissance de sa dangerosité ;

  • le scandale de l’Isoméride, un coupe-faim engendrant de graves problèmes de santé ;

  • le scandale du Mediator, un médicament ayant causé des centaines de morts ;

  • le scandale de la Dépakine, un traitement ayant provoqué de graves handicaps chez les enfants.

Nous, P.U.M.A., avons dénoncé en 2007 le scandale de la chlordécone en compagnie du Cancérologue Dominique BELPOMME, qui nous a produit un rapport que différents services de l’État ont tenté de contredire scientifiquement.

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Chlordécone : Depuis 10 ans l’État nous « mène en bateau », la Cour des comptes confirme

— Gracienne Laurence(*) —

Dans un rapport publié le 12 juin 2015 (repris par Actu-Environnement) la Cour des comptes dénonce « des difficultés sanitaires persistantes » pour les habitants des Outre-mer et appelle à la « responsabilité de la République ». La Cour pointe des risques environnementaux « spécifiques », tels notamment le chlordécone aux Antilles qui ont « un fort impact sanitaire ».

La Cour rappelle que le « risque le plus connu » est celui du chlordécone aux Antilles (Martinique, Guadeloupe) pesticide organochloré, perturbateur endocrinien utilisé dans les bananeraies.

La Cour poursuit qu’il a été classé neurotoxique cancérigène dès 1979. On estime à 180 tonnes la quantité du pesticide déversée pour lutter contre le charançon du bananier aux Antilles de 1982 à 1993. Très persistant, le chlordécone reste aujourd’hui très présent dans les milieux (eau, sols, denrées animales et végétales, chaîne alimentaire…), vingt ans après l’arrêt de son utilisation.

Un premier plan triennal d’action interministériel 2008-2010, suivi d’un second 2011-2013 ont été lancés ainsi que des plans régionaux. En mars 2012 le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) avait dressé dans un rapport un « bilan mitigé » des actions conduites dans le cadre du premier plan, doté d’un budget de 33 millions d’euros.

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Que peut-on manger ?

— Par Florent Grabin, pour l’association écologique P.U.M.A.

Un pesticide est une substance chimique utilisée pour lutter contre des organismes considérés comme nuisibles. C’est un terme générique qui rassemble les insecticides, les fongicides, les herbicides, les parasiticides. Ils s’attaquent respectivement aux insectes ravageurs, aux champignons, aux  »mauvaises herbes  » et aux vers parasites.  »cf wikipedia »

Ces pesticides se retrouvent dans les produits agricoles et ont des Limites Maximales Réglementaires (LMR) qui sont fixées sur le respect des bonnes pratiques agricoles et garantissent la sécurité des consommateurs. La teneur en résidus de pesticides dans les produits est règlementée au niveau européen (règlement 396/2005 et ses annexes : règlement 178/2006, règlement 149/2008 et modifications). Ces règlements concernent à la fois les denrées alimentaires (alimentation humaine) et les aliments pour animaux.

De très grosses sommes d’argent circulent dans la production de ces pesticides qui suscitent de nombreuses polémiques débattues à l’échelle internationale, ainsi que des controverses scientifiques. Les enjeux économiques, politiques, sociaux et environnementaux, voire moraux, étant majeurs, ce qui conduit à de très nombreux procès et autres scandales sanitaires.

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Réchauffement climatique. Jean Jouzel, climatologue : « Nous n’avons que trois ans pour agir »

Le climatologue Jean Jouzel tire la sonnette d’alarme au JDD sur les risques du réchauffement climatique. Selon lui, la planète subira des conséquences dramatiques si les émissions de gaz ne sont pas stabilisées d’ici à 2020.

« Pas besoin de faire de catastrophisme : la situation est catastrophique. » L’avertissement fait froid dans le dos. Le climatologue et ancien vice-président du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) Jean Jouzel, dresse un bilan bien sombre sur l’évolution du réchauffement climatique. « Pour espérer rester en deçà de 2°C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle, il faudrait que le pic d’émissions de gaz à effet de serre survienne au plus tard en 2020″, souligne le climatologue. Nous n’avons que trois ans devant nous. » Face au réchauffement climatique, il prévoit notamment des étés de plus en plus chauds, jusqu’à 6 à 8°C de plus dans les années à venir. « On n’est plus dans le futur : ce sont les enfants d’aujourd’hui, ceux des cours d’école, qui pourraient subir ces étés à 50°C », s’inquiète Jean Jouzel.

À quoi ressembleront nos étés demain ?

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 »Réchauffement climatique et les conséquences sur nos îles »

Conférence-débat le 24 janvier 2018 à 18 h avec Jean Houzel.

Le mercredi 24 janvier 2018 à 18 h à l’Espace Sonate 42 rue Ernest Hemingway, ZAC de l’Etang Zabricot, Fort-de-France l’Association écologique PUMA organise une conférence-débat avec Jean Jouzel, climatologue, spécialiste du réchauffement climatique. Mondialement reconnu, il figure parmi les premiers scientifiques qui ont mis en évidence l’existence de l’effet de serre et alerté le public sur ses conséquences sur le climat.
Jean Jouzel
Né dans une famille d’agriculteurs bretons, Jean Jouzel passe par le collège Saint-Joseph à Janzé, puis le lycée de l’Assomption à Rennes avant de faire ses classes préparatoires Maths Sup et Maths spé au lycée Chateaubriand. Il est ingénieur diplômé de l’École d’ingénieur ESCIL (nouvellement nommée CPE Lyon), promotion 1968, Docteur en sciences physiques depuis 1974 à l’issue d’une thèse sur la Complémentarité des mesures de deutérium et de tritium pour l’étude de la formation des grêlons proposée par son professeur Étienne Roth, après avoir soutenu en 1973 à la faculté d’Orsay sa thèse de doctorat troisième cycle sur les mesures du tritium dans de faibles quantités d’eau à la teneur naturelle.

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L’usine du Galion n’est pas un terrain de jeux.

— Par Florent Grabin, pour PUMA —

La défense de la santé publique, c’est ce que nous avons entendu tous ces derniers temps de la part de certains qui s’imaginent qu’ils ont le monopole de la protection de notre environnement.

D’autres se sont transformés en rabatteurs de souk du Moyen-Orient ou du Maghreb, pour tenter de se refaire une santé financière.

Qui n’a pas dans sa famille, dans ses relations diverses, une personne ayant travaillé, soit à l’usine, soit dans nos champs de cannes ?

Nous, P.U.M.A., avons en toute responsabilité pris part à l’installation de l’usine de production électrique, ALBIOMA, dite Galion 2 et à son raccordement à la S.A.E.M. du Galion. Après étude et demande d’autorisation, cette installation prévue au départ, pour fonctionner avec de la bagasse de canne et du charbon avait été acceptée par toute la classe politique de la Martinique ; Un arrêté de permis de construire n°2013-280-0005 a été délivré par la Préfecture, pour la création d’une unité de production d’électricité et une digue. Celui-ci n’ayant pas fait l’objet de recours dans le délai légal.

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Qualité des eaux de baignade: Qui dit vrai?

— Par Florent Grabin , président de L’association écologique PUMA —

La pollution microbiologique des eaux de baignade est essentiellement d’origine fécale. Les eaux usées, provenant des habitations, les déjections des animaux et les effluents d’élevages rejetés dans le milieu et qui pollueraient des sites de baignades peuvent être la cause d’une mauvaise qualité de l’eau.
La pluie peut également provoquer des débordements des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées ou des ruissellements importants sur des surfaces souillées.

Les troubles de santé liés à la qualité microbiologique de l’eau sont généralement bénins (ex : gastro-entérites, affections de la sphère ORL). Plusieurs textes prévoient les dispositions applicables pour le contrôle sanitaire des eaux de baignade, dont la Directive 2006/7/CE.

Les communes sont responsables des eaux de baignades. Elles sont chargées de :

* Recenser les zones fréquentées par un grand nombre de baigneurs.
* Déclarer ces zones de baignade.
* Prendre les mesures de gestions protégeant la santé des baigneurs.
* Définir, en lien avec les communautés d’agglomérations, les priorités en matière d’assainissement.

Concernant la qualité des eaux de baignade, c’est l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui établit les analyses qui permettent d’établir le bilan de l’année.

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Usine du Galion : la filière canne n’est pas un terrain de jeux!

— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —

Lettre aux élu(e)s

Messieurs, Mesdames nos élus,

Nous avons assisté à la diffusion de la plénière du mercredi 20 décembre 2017, qui s’est tenue à la CTM. Ce débat démocratique, autour de la question du raccordement ou pas de l’usine de la SAEM du Galion à Albioma, nous a permis de constater le niveau de connaissances sur le sujet, des différents intervenants.

Nous sommes restés sans voix, choqués, quand un élu a déclaré :  » concernant cette opération, c’est un système mafieux  ». Puis il a développé sur l’absence de permis de construire…

Vous comprendrez aisément que nous ne pouvons pas passer sous silence de telles affirmations, d’où notre saisine pour tenter de démonter les allégations qui ont été proférées lors de cette séance.

Concernant le permis de construire il est en pièce jointe et porte le numéro 2013280005 signé daté du 7 octobre 2013, il n’a pas fait l’objet de contentieux devant le Tribunal Administratif de Fort-de-France,

Concernant le rapport du prétendu expert, il y a de très nombreux points à démonter, mais restons sur les plus importants :

* La société Babcock Wanson n’est pas le constructeur de la chaudière, Babcock Wanson est spécialisée dans la construction de petites chaudières industrielles d’un type complètement différent (dites à tubes de fumées) de celle du Galion.

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À propos du dysfonctionnement de l’usine du Galion

— Par Florent Grabin, Association PUMA —

À propos du problème suscité par le dysfonctionnement de l’usine  du Galion de production sucrière et rhumière.

Nous rappelons que l’Usine Galion est exploitée par la  »Société Anonyme d’Économie Mixte » de production sucrière et rhumière de Martinique (SAEM) créée à l’époque pour restructurer la production du même nom au plan local. La particularité de l’économie mixte est d’associer, en vue de préserver l’intérêt général, des acteurs publics et privés dans le but, notamment, d’assurer la pérennité de certains secteurs essentiels de l’économie, tel celui de l’industrie rhumière et sucrière en Martinique . Dès les années 1980 et dans cette optique, l’État et les collectivités locales ont été autorisés à prendre des participations financières dans la Société Anonyme d’Économie Mixte de production sucrière et rhumière de la Martinique et sont représentés au conseil d’administration. De même, la SAEM est soumise en tant que telle au contrôle économique et financier de l’État, à l’instar de toute institution d’économie mixte.
Nous mobiliserons donc les acteurs publics éminents de ce dossier, État compris, afin que tous les mécanismes institutionnels soient utilisés pour conduire la C.T.M.

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La Martinique se meurt…

— Par Yvon Joseph-Henry, président de A3C

La Martinique va mal et chaque jour qui passe nous en fournit une preuve supplémentaire. Nos maux, nous les connaissons tous :

  • Incompétence
  • Son corollaire, le copinage car sans copinage, l’incompétence est mise à nu et dénoncée ;
  • Le Je-m’en-foutisme ou le « y bon kon sa », conséquence de l’inconséquence et du copinage : pourquoi m’en faire en effet puisque je ne serai jamais inquiété ?

  • L’appât du gain par tous les moyens, sans doute l’élément le plus destructeur de notre île puisqu’il prospère dans le terreau des défauts qui précèdent.

 

Pour l’habitant du Robert par exemple, ces maux sont perceptibles à l’œil nu. Ainsi, la grande double voie qui traverse maintenant le Robert de Trinité au Lamentin est inondée dès qu’il pleut un peu fort, quand la voie précédente, avec tous ses défauts ne l’était pas. La route du bourg à Pointe Savane est un gymkhana permanent du fait des trous quasi permanents de la route, et malgré l’habileté des conducteurs, ceux-ci massacrent pneus et jantes quand ce ne sont pas les amortisseurs et les cardans…. Une route qui n’a pas été refaite depuis 15 ans au moins ne peut pas être autre chose que le brise-voiture qu’elle est devenue.

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Glyphosate : les leçons d’un scandale européen

— Par Jean-Jacques Régibier  —

Tandis que les réactions scandalisées à la ré-autorisation du glyphosate se multiplient, le vote des Etats membres, lundi, met à nu le fonctionnement d’une Union européenne soumise aux intérêts des multinationales, et qui fait fi aussi bien de l’avis de ses citoyens, que de leur santé.

Le vote du glyphosate, après celui du CETA, sera-t-il le vote de trop, celui qui va mettre à mal durablement, la crédibilité déjà bien entamée d’une Union européenne réduite à défendre becs et ongles les intérêts privés d’une multinationale dont on sait qu’elle a dépensé des fortunes en lobbying, pour forcer une décision qui lui attribue aujourd’hui l’un des marchés les plus juteux du siècle ?

Lire aussi : Le glyphosate prolongé pour 5 ans par l’Union européenne

Lire aussi : Glyphosate : un composant cancérigène vendu en Martinique dans les produits domestiques

A écouter les réactions de colère qu’a suscité le vote prolongeant pour 5 ans l’autorisation d’emploi du glyphosate, beaucoup le pensent.

« En accordant un sursis supplémentaire à Monsanto, Bayer et compagnie, la Commission européenne balaie le principe de précaution et la santé du revers de la main, » dénoncent ensemble les ONG « Générations futures », « Foodwatch » et « la Ligue contre le Cancer », qui remarquent que pourtant « tout convergeait vers une interdiction : la pression des citoyens qui réclamaient la sortie du glyphosate, de nombreuses organisations dont des associations d’anciens agriculteurs malades, des députés français et européens, le scandale des Monsanto’s Papers, la polémique autour de l’évaluation scientifique, etc… »

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La transition énergétique : Sommes-nous prêts ?

— Par  Florent Grabin, président de l’association PUMA —
La transition énergétique désigne une modification structurelle profonde des modes de production et de consommation de l’énergie. C’est l’un des volets de la transition écologique. Elle résulte des évolutions techniques, des prix et de la disponibilité des ressources énergétiques, mais aussi d’une volonté politique des gouvernements et des populations, entreprises, etc. qui souhaitent réduire les effets négatifs de ce secteur sur l’environnement.
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) publiée au Journal Officiel du 18 août 2015, ainsi que les plans d’action qui l’accompagnent visent à permettre à la France de contribuer, plus efficacement à la lutte contre le dérèglement climatique et à la préservation de l’environnement, ainsi de renforcer son indépendance énergétique, tout en offrant à ses entreprises et ses citoyens, l’accès à l’énergie à un coût compétitif.
En Martinique, nous avons différents plans qui ont été mis en place, donnant lieu à de très nombreuses manifestations, pour tenter d’interdire ces programmes et dans le même temps, ce sont ces mêmes personnes qui réclament en permanence, l’arrêt du fossile et le respect de la transition énergétique.

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Comment produire moins de déchets ?

Éviter les suremballages, choisir des produits alimentaires en vrac ou des produits électroménagers réparables, privilégier les achats d’occasion… Dans le cadre de la semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) qui se déroule du 18 au 26 novembre 2017, retrouvez sur le site de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) les conseils pratiques destinés à limiter vos déchets à la maison, au bureau ou tout simplement en faisant vos courses.

L’Ademe recommande notamment :

de mieux acheter (choisir les produits sans suremballage, choisir la bonne contenance, choisir des produits durables et réparables…) ;
d’éviter le gaspillage alimentaire (être vigilant sur les offres promotionnelles, respecter au mieux la chaîne du froid en effectuant vos achats, être attentif aux dates de péremption, assurer une bonne conservation de vos aliments…) ;
de moins jeter (valoriser les déchets organiques par le compostage, donner une seconde vie à certains produits comme les vêtements, les livres, les appareils électriques, utiliser moins de piles, limiter la consommation de papier…).

L’Ademe précise également comment :

comprendre les symboles de tri qui donnent des informations importantes pour savoir comment éliminer au mieux vos déchets (Triman, poubelle barrée, anneau de Möbius, Tidy man, point vert…) ;
vous débarrasser de vos déchets grâce à un outil de recherche en ligne qui permet de savoir ce qu’il faut faire de tel ou tel déchet, ce qu’il va devenir et comment éviter de le produire.

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Le climat peut-il réchauffer notre économie ?

— Par Florent Grabin, président de l’Association P.UM.A. —

Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, est un phénomène d’augmentation des températures sur la plus grande partie des océans et de l’atmosphère terrestre. Il traduit une augmentation de la quantité de chaleur retenue à la surface terrestre. Il est mesuré à l’échelle mondiale sur plusieurs décennies. Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global observé depuis le début du XXe siècle entraînant, entre autres conséquences, un changement (ou dérèglement) climatique global.
En prenant en compte ce constat, nous devrions nous attendre à voir monter le niveau de la mer des Antilles. Les enjeux économiques, politiques, sociaux et environnementaux, voire moraux étant majeurs, ils suscitent de nombreuses controverses débattues à l’échelle internationale, ainsi que des controverses.
Le Climat pourrait-il réchauffer notre économie ?
Les experts sont unanimes pour affirmer que notre économie est dans le rouge et qu’il y a urgence à tout mettre en œuvre pour éviter l’irréversible : dans ces conditions, que faire ? C’est à ce titre que nous P.U.M.A., avons modestement tenté de comprendre en installant le débat autour de nous, il en ressort que nous devrions tirer bénéfice du réchauffement climatique.

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CETA. La Fondation pour la nature et l’homme réclame un véritable veto climatique

— Par Lorenzo Clément avec AFP —

La présidente de la Fondation pour la nature et l’homme (FNH, ex-Fondation Nicolas Hulot), Audrey Pulvar, appelle à renégocier le traité commercial controversé entre l’Union européenne et le Canada (Ceta) pour mettre en place « un veto climatique opérationnel ».
« La seule solution pour mettre en place un veto climatique opérationnel est de renégocier le Ceta afin d’y intégrer une véritable clause de sauvegarde des mesures climatiques », a affirmé Audrey Pulvar à la veille de la conférence climat de l’ONU, dans une tribune publiée dans le JDD dimanche L’accord de libre-échange UE-Canada est entré en vigueur de façon provisoire le 21 septembre, mais il devra pour être totalement mis en oeuvre être ratifié par tous les États membres de l’UE.
Des ONG, appuyés par des experts et des élus, réclamaient la mise en place d’un veto climatique pour empêcher le recours, devant les tribunaux d’arbitrage, d’investisseurs qui s’estimeraient lésés par des mesures prises pour limiter le réchauffement climatique. Une idée reprise en octobre par le gouvernement. Mais pour la présidente de la FNH, si le gouvernement a bien repris « le concept de veto climatique dans son plan d’action », « il l’a en revanche complètement vidé de son contenu » et cette version n’apporte « aucune nouvelle garantie ».

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Que fait-on pour la santé de notre population ?

— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —

La santé publique peut être définie de diverses manières. En effet, on peut la présenter comme l’étude, des déterminants physiques, psycho-sociaux et socio-culturels de la santé de la population, d’une part ; d’autre part, comme des actions en vue d’améliorer la santé de la population ; ou encore, comme une activité organisée de la société visant à promouvoir, à protéger, à améliorer et, le cas échéant, à rétablir la santé de personnes, de groupes ou de la population entière.

Qui n’a pas dans sa famille, dans ses relations diverses, une personne victime de maladie, qui vit très difficilement un cancer ; ou est malheureusement décédée après de longues souffrances ?

Pour répondre à cette inquiétude, P.U.M.A. s’est fait accompagner de scientifiques et autres intervenants spécialisés dans le domaine médical et dont la renommée internationale n’est plus à démontrer. À notre demande, certains se sont rendus en Martinique et se sont faits traiter de tous les noms d’oiseaux, pour avoir tenté de nous montrer d’où venait notre mal.

Aujourd’hui où en sommes-nous ?

Tous les rapports scientifiques sont là pour attester que notre population n’est pas en bonne santé et nous continuons à organiser des rencontres pour faire l’état des lieux de cette situation, en conviant assez souvent, différentes associations comme faire valoir pour conforter nos œuvres ; mais, la morbidité et la mortalité continuent à progresser avec leur cortège exponentiel de victimes.

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Le coût de nos déchets.

— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —

La gestion de nos déchets est l’une des préoccupations du législateur et de l’administration centrale. Cette ressource devient une forte valeur ajoutée dans l’économie circulaire et nous devrions la mettre en lumière pour l’amélioration de notre quotidien. Alors, ne serions-nous pas condamnés à organiser autour de nos déchets ces filières et leurs financements pour un développement durable.

Tout d’abord, voyons en quoi consiste l’économie circulaire, dans le BTP par exemple. Dans ce domaine, comme le stipule la loi, la gestion des déchets est désormais prise en compte. En effet, les donneurs d’ordres publics doivent insérer un volet environnemental dans le cahier des charges afin d’utiliser les produits issus des filières de recyclage. Pourtant, ils sont nombreux à ne pas respecter cette règle. Ainsi, concernant le projet du lycée Schoelcher, selon lequel 90 000 m3 environ de terre sont à évacuer, soit 7 500 camions en circulation, il n’existe pas de lieu prévu pour la réception de la matière valorisable. Il semble que nous nous retrouvions donc avec des remblais sauvages. Nous reviendrons ultérieurement, sur l’épilogue de cette reconstruction .

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Festival AlimenTERRE :  » Notre avenir se joue dans nos assiettes »

Du 15 octobre au 30 novembre 2017. Voir le programme en Martinique.

Autour du Festival ALIMENTERRE, associations, enseignants, formateurs, individuels, collectivités et entreprises martiniquaises se mobilisent pour une agriculture durable et garante d’une alimentation saine et suffisante pour tous, en Martinique et dans le monde. 

795 millions de personnes souffrent encore de la faim et les paysans en sont paradoxalement les premières victimes. Si nous n’agissons pas, ce constat pourrait encore empirer alors que la population ne cesse d’augmenter.
Les défis alimentaires sont colossaux mais des réponses existent. Les initiatives germent à travers le monde pour mettre en place des systèmes alimentaires durables et responsables. L’agroécologie, le consommer local, la possibilité pour une population de choisir la nourriture qu’elle souhaite consommer sont autant de pistes applicables sur tous les territoires.
Quel modèle de production pour une alimentation saine et durable pour tous ? Comment permettre aux paysans et aux travailleurs agricoles de vivre dignement ? Comment leur garantir l’accès aux moyens nécessaires pour produire ?
Comment faire changer d’échelle les alternatives durables? Quelle nourriture pour demain et sous quelle forme ?

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