
Pour réduire sa consommation en plastique, la France va engager de nouvelles mesures qui vont concerner directement le consommateur. Avec, comme objectif, d’aller vers le 100% recyclage.
Pour les associations comme pour le gouvernement, « il y a urgence » à mener la guerre contre le plastique. A l’heure où de nombreux Français sont en vacances à la plage, la pollution des mers et plus généralement de l’environnement rappelle à quel point le sujet est une urgence. L’emballage plastique en France est passé de 1.996 milliers de tonnes en 2012 à 2.220 en 2016, soit une hausse de 11%. Et le pays reste à la traîne en matière de recyclage, avec un taux de 25,5% des déchets plastique recyclés en 2015. Pour inverser la courbe, plusieurs mesures sont envisagées. Secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson les rappelle ou les détaille dans le JDD.
Bonus-malus, logo, collecte des déchets… Les mesures envisagées
- Début 2019, de nouvelles actions concernant « la pollution plastique et chimique des océans » vont être entreprises, explique la membre du gouvernement. « Nous y prendrons des mesures concrètes, contre le suremballage, par exemple », avance-t-elle.



La Dominique, île des Caraïbes de 754km2, interdit, à compter du 1er janvier 2019, les équipements en plastiques à usage unique. Les pailles, plaques et couverts en plastique ainsi que les tasses et récipients en polystyrène seront prohibés sur le continent.
Comme un serpent de mer, le scandale du chlordécone réapparaît, cette fois, à l’occasion de l’arrivée à Paris de la « marche des cobayes » (ou « marche Vérité et justice pour la santé environnementale ») partie le 1er juin de Fos-sur-Mer (sud de la France). Le chlordécone est un insecticide toxique inscrit dans la convention de Stockholm comme « polluant organique persistant ». Il est interdit aux Etats-Unis depuis 1978, mais les autorités françaises en ont autorisé l’utilisation dans les Antilles françaises jusqu’en 1993, pour lutter contre le charançon du bananier. Aujourd’hui, la Guadeloupe détient le record mondial de cancers de la prostate ; le chlordécone est mis en cause.
L’affaire du chlordécone, ce pesticide ultra-toxique à l’origine de lourdes pathologies, revient sur le devant de la scène, avec en toile de fond le passé colonial de la France…
Créer des emplois ou éviter de défigurer l’Amazonie ? C’est le dilemme auquel ce « mégaprojet » de mine d’or confronte les Guyanais.
— Par Martine Valo —
— Par Stéphane Foucart —
— Par Faustine Vincent (Guadeloupe, envoyée spéciale du journal Le Monde)
Marée brune sur les côtes antillaises. En Martinique, les criques paradisiaques aux eaux translucides sont transformées en bouillon d’algues en putréfaction. Plus qu’une pollution visuelle, elles ont des conséquences dramatiques sur l’environnement et sur la santé.
Avec 250 000 tonnes de miel produites chaque année par 600 000 apiculteurs dans 17 millions de ruches, l’Union européenne (UE) est le deuxième producteur de miel derrière la Chine. Le 1er mars 2018, le
Monsieur le Préfet,
Au moment où le gouvernement a présenté le 18 janvier 2018 le projet de futur »PLAN PESTICIDES », (dont la date limite de dépôt des propositions est fixée au 30 mars 2018), nous remarquons qu’aucune communication n’a été faite à ce sujet par les Services de l’État, contrairement à la surmédiatisation sur la molécule Chlordécone, savamment orchestrée en Martinique par nos médias.
Centre Administratif de la Ville des Trois-Ilets
Décidément, durant encore combien de temps la Martinique restera-t-elle victime de ses enfants, particulièrement de ceux qui nous dirigent. Parfois nous nous interrogeons sur la motivation de ceux qui acceptent d’expérimenter chez nous, des solutions qui n’ont aucun retour d’expérience.
Vous aussi, vous avez dégusté les délicieuses écrevisses de S……., au Lorrain, Martinique?
Conscients des enjeux planétaires aujourd’hui, le développement durable est intégré comme une solution incontournable. Familles, entreprises, villes s’efforcent de mettre en place des réglementations adaptées afin d’améliorer notre quotidien et nous sensibiliser à l’éco-citoyenneté. Pourtant le recyclage e t l’utilisation des énergies vertes ne définissent pas à elles seules le développement durable.Qu’en est-il de la performance durable, cette notion plus avancée du développement durable?
C’est avec un très grand intérêt que nous avons suivi la plénière du vendredi 9 février 2018, se tenant à la Collectivité Territoriale de Martinique, (CTM), où Monsieur le Préfet a débattu avec les élus de cette collectivité sur la question de la Chlordécone. C’est un fait inédit que nous saluons très fortement, en espérant que l’épilogue de cette controverse ne tarde pas trop .