Que fait-on pour la santé de notre population ?

— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —

La santé publique peut être définie de diverses manières. En effet, on peut la présenter comme l’étude, des déterminants physiques, psycho-sociaux et socio-culturels de la santé de la population, d’une part ; d’autre part, comme des actions en vue d’améliorer la santé de la population ; ou encore, comme une activité organisée de la société visant à promouvoir, à protéger, à améliorer et, le cas échéant, à rétablir la santé de personnes, de groupes ou de la population entière.

Qui n’a pas dans sa famille, dans ses relations diverses, une personne victime de maladie, qui vit très difficilement un cancer ; ou est malheureusement décédée après de longues souffrances ?

Pour répondre à cette inquiétude, P.U.M.A. s’est fait accompagner de scientifiques et autres intervenants spécialisés dans le domaine médical et dont la renommée internationale n’est plus à démontrer. À notre demande, certains se sont rendus en Martinique et se sont faits traiter de tous les noms d’oiseaux, pour avoir tenté de nous montrer d’où venait notre mal.

Aujourd’hui où en sommes-nous ?

Tous les rapports scientifiques sont là pour attester que notre population n’est pas en bonne santé et nous continuons à organiser des rencontres pour faire l’état des lieux de cette situation, en conviant assez souvent, différentes associations comme faire valoir pour conforter nos œuvres ; mais, la morbidité et la mortalité continuent à progresser avec leur cortège exponentiel de victimes.

Cela fait des années que le constat suivant est posé : De nombreuses maladies ont pour origine notre environnement l’air, l’eau et la nourriture seraient pollués. Cependant, en l’absence d’évaluation, ne sommes nous pas dans un cas d’extrême urgence consistant à se diriger vers la phase de construction d’un modèle médical susceptible d’éradiquer ce fléau ?

Nous invitons nos professionnels de la santé à rendre public tout ce qu’ils constatent d’anormal en termes de puberté précoce, de malformation à la naissance, d’obésité infantile, des différents cancers et autres dysfonctionnements concernant notre santé publique.

Que faire pour sortir de cette voie ?

Pour y faire face, une formation en médecine environnementale semble s’imposer à nos médecins qui, bien que brillants en médecine bactérienne se heurtent aujourd’hui à toutes ces pollutions chimiques. Notons que de nombreuses séances de travail sont actuellement organisées au niveau national et qu’il revient donc à nos collectivités de préparer ces remises à niveau pour les besoins locaux.

Dans ces conditions, la charge nous incombe de dire que concernant la préparation de nos naissances, il est impératif de préparer les futurs parents à se détoxiquer avant toute conception, puis, de mettre en place un suivi médical pour la surveillance de toutes les étapes de la grossesse, et enfin d’assurer une bonne alimentation à toute la famille.

À ce propos, certains glosent sur la pollution de nos terres agricoles, dont la cartographie existante montre qu’environ 22 % de la surface agricole locale est polluée et non toute la Martinique.

Différentes spéculations peuvent être planifiées pour permettre de faire baisser les coûts de production et permettre à nos ménages de s’approvisionner en toute quiétude. Faisons très attention, avec le réchauffement climatique, la France est déjà touchée et nous constatons que la production tropicale se met en place dans le sud de l’Hexagone, pour remplacer leur spéculation agricole, le très grand risque c’est de voir arriver chez nous des produits très très bon marché et truffés de résidus de pesticides. À méditer…

Mais, au fait, que devient la banque de terre mise en place par feu Camille DARSIÈRE ? Pourquoi n’a-t-elle pas été abondée en terres agricoles vendues à la barre du Tribunal de Fort-de-France ?

Que faire de nos pollutions ?

Aujourd’hui que les pollutions sont clairement identifiées, que le niveau de détection est de plus en plus performant, que les conséquences sur les êtres vivants et sur la flore sont connues, nous ne comprenons pas cette conception administrative qui a tendance à pratiquer la politique de l’autruche ; alors que les textes législatifs et règlementaires sont disponibles pour réduire voire arrêter toute pollution.

Concernant tous les engins à moteur thermique, il est possible de réguler leur circulation, de modifier leur carburant, de contrôler le niveau de CO2 émis en sortie d’échappement, de faire condamner les automobilistes qui modifient le système électronique de leurs véhicules qui, inévitablement, génèrent une très forte production de particules fines.

En agriculture, nous ne pouvons que saluer et encourager les efforts qui ont été fournis pour réduire la pollution chimique par les professionnels car enfin ils sont dans le bon sens.

Toutefois, il est à regretter que pléthore de particuliers utilisent ces polluants à un niveau dépassant de très loin celui des professionnels, que le personnel des jardineries n’a pas la formation requise pour aviser le consommateur sur les dangers encourus par l’usage et l’absorption des produits chimiques durant les tâches domestiques.

Toutes les études viennent attester du niveau très élevé de résidus de pesticides très dangereux pour la santé. Aussi, il est conseillé de réduire ou de supprimer cette consommation de notre alimentation.

Quant au bio, c’est un phénomène de mode qui connait de très grandes dérives. Il est bon d’être vigilant et de réclamer la provenances des produits, car il existe un énorme différentiel dans la législation qui régit la qualité du bio européen avec celle appliquée dans de très nombreux pays. Pour permettre la libre circulation de ces produits les importateurs ont obtenu de l’Europe que soit appliquée la notion équivalente à notre législation. Que de dégâts dus aux résidus de pesticides détectés ; à certains moments on relève jusqu’à 15 % de polluants dans certains produits.

Concernant la qualité de l’air, nous demandons depuis de nombreuses années que soit recherché le niveau de radio activité dans la brume de sable venant du Sahara, particulièrement du Niger où il existe une mine à ciel ouvert d’extraction d’uranium, afin de mettre en œuvre tout ce qu’il faut pour se prémunir des dégâts collatéraux qui pourraient venir si nous avons un résultat positif.

Dès lors, devrons-nous attendre de compter les cercueils pour prévenir, voire sauver notre santé ? Préférons tout mettre en œuvre pour préserver nos nouveaux nés Pour Une Martinique Autrement.

Pour l’association écologique PUMA

Le Président

Florent GRABIN