Primé en 2023 lors de la deuxième édition du Prix international de l’Invention poétique, « Tempes », le dernier recueil de Nathanaël, vient d’être publié chez LEGS ÉDITION. Ce livre de 106 pages, magnifiquement illustré par l’artiste-peintre Sergine André, est introduit par une note de l’éditeur Dieulermesson Petit Frère. Cette préface offre un aperçu des conditions de publication et relate les conflits de censure entre l’autrice, l’éditeur et l’association initialement liée au prix. Refusant les pressions, Nathanaël a finalement confié son œuvre à l’éditeur initial, offrant ainsi au public un recueil empreint de sincérité et de résistance.
« Tempes » se divise en quatre sections : Interdiction, Contemplation, Portes et Épilogue. Chaque section explore les éléments fondamentaux de l’univers – la terre, l’eau, l’air et le feu – et est accompagnée de photographies illustratives. Interdiction invite à surmonter la solitude, Contemplation révèle la beauté du monde naturel, Portes explore les thèmes de la peur et de la mort, et Épilogue conclut sur une note d’odyssée et de quête intemporelle. La poésie de Nathanaël, lumineuse et intertextuelle, offre une réflexion profonde sur l’altérité et le dialogue entre les êtres.

Sous les ponts…
Matinik an malè

— Communiqué —
Avant l’extinction…
Woulé ba-mwen Soley éklérant réyonnant
« Jamais deux sans trois ». D’accord, mais sans ignorer que le chemin du deux au trois est parfois semé d’embûches et d’obstacles qu’il faut avoir surmontés. Par chance ou par esprit de combativité, l’essentiel étant de ne pas perdre de vue ce qu’a justement clamé en son temps le poète Louis Aragon : « Rien n’est jamais acquis à l’homme »
—Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Quand il n’explore pas la matérialité d’une Parole sauvage, Monchoachi hisse jusqu’à la joie du contre-chant une poésie qui célèbre l’éclat, le mystère et l’épiphanie d’une présence qu rend sensible l’insaisissable.
Si lapli-lavi ka mouyé’w
Mortel Rafting!
Osmose
Vient de paraître et disponible en librairie, le dernier ouvrage de Monchoachi intitulé STREITTI, et sous-titré La confrontation. Après une courte présentation dans laquelle l’auteur pointe l’Occident, nous citons, « comme vecteur et véhicule du néant, opérant par l’anéantissement des choses (ba-gaye, les dons égayés) auxquels il substitue les objets déchets (prend-jeté) : toute chose s’absente laissant place au « réel » », Monchoachi poursuit : « le nihilisme pointe derrière la négation de la chose, sa dissolution en un conglomérat d’atomes, la chose que beauté seule préserve qui, en le scintillement de son articulation à l’espace, libère là une claicie ». De la numérotation de la lettre en l’ère informatique, le monde se vitrifie en se commuant irrésistiblement en nombre. Le nombre qui implacablement uniformise ».
» Israël, nation que jadis ma main a épargnée,
— Par Myrna Nérovique —
« C’était, le jour de Pâque, une coutume
Maché-kouri an bra lavi
Voyage de rêve
Des goûts et des couleurs
Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo !
Disponible