Le Jamaïcain Kei Miller remporte le prix Carbet de la Caraïbe et du Tout Monde 2017
« By the rivers of Babylon », le roman du jamaïcain Kei Miller a été déclaré vainqueur, à l’unanimité du jury, du Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde 2017. La cérémonie s’est déroulée samedi 2 décembre 2017 à l’Institut Martiniquais du Sport (IMS), au Lamentin.
Ce livre raconte l’histoire d’un petit garçon à qui on a coupé les dreadlocks de force. Un roman inspiré d’une histoire vraie.
C’est la seconde fois que l’ouvrage est récompensé. « By the rivers of Babylon » a déjà remporté le Prix OCM Bocas pour la littérature caribéenne, en avril dernier.
Créé en 1990 à l’initiative d’Edouard Glissant, le Prix Carbet, porté par l’Institut du Tout-Monde, récompense chaque année « une œuvre de la Caraïbe ouverte aux imaginaires et aux identités multiples, particuliers et complémentaires ».
By the rivers of Babylon
Kei Miller
Lauréat 2017 du OCM Bocas Prize for Caribbean Literature
En librairie le 7 septembre 2017 • ISBN 978-2-84304-800-5 • 304 pages • 20,50 €
Augustown, quartier pauvre de Kingston.

Tic-tac de l’horloge dans l’appartement sombre où la romancière se tait. Agota Kristof est un écrivain pauvre de paroles. Auteur du «Grand Cahier», cet exercice de cruauté qui la fit connaître, en 1986, comme la fille de Beckett et de Cioran, elle n’a faim de grandes phrases ni de hautes significations.
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Que pense le poème ? d’Alain Badiou. Nous, 192 pages, 20 euros
Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor disparu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent. Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d’autres horizons.
Le romancier, déjà récompensé le mois dernier par le prix Jean Giono, a été choisi au 3e tour avec 7 voix contre 3.
En 2017, la république d’Haïti dispose-t-elle, au ministère de l’Éducation nationale, d’une politique linguistique éducative mise en œuvre à l’échelle nationale ? En a-t-elle d’ailleurs le projet sinon la volonté politique ou encore le souci ? Pour répondre adéquatement à ces questions il faut à la fois observer/analyser les faits et se référer aux données consignées dans des sources documentaires fiables.
Le prix Médicis a été décerné ce jeudi midi à Yannick Haenel pour « Tiens ferme ta couronne », paru chez Gallimard. L’auteur, né à Rennes, avait déjà été couronné en 2009 du prix Interallié pour « Jan Karski ».
« Né en 1949 à Fort de France, je noircis des feuillets depuis mon enfance (…). Scribouillard impénitent mais paresseux, je m’entête à taper encore et toujours sur un ordinateur qui, peu charitable, se marre mais se marre…des refus des maisons d’édition ou des comités de lecture. «
Paris – Une injustice est réparée. Philippe Jaenada, l’écrivain régulièrement salué par la critique mais systématiquement oublié des prix littéraires, a enfin reçu mercredi l’un des plus convoités, le Femina, pour « La Serpe » (Julliard), livre sombre et plein d’empathie.
Le prix Goncourt est attribué à Eric Vuillard pour « L’Ordre du jour ». Le Renaudot revient à Olivier Guez pour « La Disparition de Josef Mengele ». Deux livres qui mettent en jeu l’histoire récente de l’Europe.
Aimé Césaire (26 juin 1913-17 avril 2008) nous laisse en héritage une parcelle d’humanité. Ce porteur de clarté a transformé le destin des peuples noirs en conscience et érigé en conquête ce qui avait été subi, en l’occurrence, l’esclavage et la colonisation…Poète et homme politique, « sa bouche fut la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche et sa voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir ». Sa parole n’a jamais été autant d’actualité. Elle s’adresse derechef à des milliers d’hommes et de femmes à qui, on a inculqué et on continue d’inculquer savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le « larbinisme »…
En 1968, il avait reçu le Prix Renaudot pour son roman le Devoir de violence. Oeuvre monumentale, lyrique qui fit scandale à sa sortie, a pu apparaître comme l’une des premières œuvres en contradiction avec le postulat de la « Négritude ».
Titre : Eléments pour un dictionnaire historique du créole guadeloupéen. Choukam Kréyol Gwadloup Zouti 1 : Eritaj
De Gaël Octavia, nous connaissons déjà le talent de dramaturge, pour avoir eu la chance d’assister, sur la scène foyalaise à la représentation de Congre et Homard, puis de Cette guerre que nous n’avons pas faite. À la médiathèque du Saint-Esprit, nous avons pu, dans le cadre d’une Carte Blanche proposée en 2017 par Rencontres pour le lendemain, découvrir un peu de sa vie, écouter ce qu’avaient à nous en dire ses parents, sa sœur plus particulièrement, ses amis : est-ce pour cela que j’ai cru déceler quelque chose d’elle dans ses pages ?
Kimafoutiésa !? Koré Kréyol konsa !?
Un roman maritime, au large des Antilles.
Cancer naissant comme une rumeur maligne
Le Papillon Bleu, c’est la belle enseigne d’une librairie indépendante, sise au Rond-Point du Viet Nam Héroïque, et qui s’est ouverte à Fort-de-France en février 2016. Un espace accueillant, lumineux et chaleureux, tant par sa disposition et son aménagement que par la compétence doublée de gentillesse dont font preuve Anne et Maral.
— Par Daniel M. Berté —