— Par Robert Berrouët-Oriol —
S’il est un paradoxe dont il faudrait mesurer l’impact dans la durée c’est bien celui de la quasi inexistence de mobilisation citoyenne quant à l’aménagement du créole et du français en Haïti. Un tel constat, par-delà la prégnance du nationalisme identitaire haïtien, est à lier au déficit de leadership de l’État dans le domaine linguistique, singulièrement dans le champ éducatif où le ministère de l’Éducation ne dispose toujours pas, depuis la réforme Bernard de 1979, d’une politique linguistique éducative (voir notre article « Politique linguistique nationale et politique linguistique éducative en Haïti : une nécessaire convergence historique », Le National, 30 novembre 2017).
Il y a paradoxe au sens où pour un certain nombre de personnes, paré d’attributs essentialistes, le créole « est » l’identité haïtienne et que seul le créole doit être aménagé par l’État. Or même cette vue réductionniste ne débouche pas sur la mobilisation citoyenne. Il y a par contre rejet du paradoxe lorsque des données empiriques attestent, chez nombre d’unilingues créolophones, que ces derniers revendiquent le droit d’acquérir le français à travers l’École haïtienne.
En conformité avec l’article 5 de la constitution de 1987, nous avons institué dès 2011 –dans nos livres et articles traitant de la question linguistique haïtienne–, un éclairant plaidoyer pour l’aménagement simultané du créole et du français en Haïti. Plaider

Le 21 février 2018 est paru à Montréal, aux Éditions Mémoire d’encrier, le livre « J’essaie de vous parler de ma patrie » – Jacques Viau Renaud », sous la direction de Sophie Maríñez et Daniel Huttinot, avec la collaboration de Raj Chetty et Amaury Rodríguez. Un lancement du livre est prévu à New York le 20 avril 2018 au Graduate Center, City University of New York. Pour éclairer cet événement littéraire de premier plan, notre collaborateur Robert Berrouët-Oriol propose aux lecteurs du National une entrevue exclusive avec les responsables éditoriaux du livre, Sophie Maríñez et Daniel Huttinot, qui vivent et travaillent à New York.
— Par Loïc Céry —
Un océan, deux mers, trois continents Wilfried N’Sondé Actes Sud, 267 pages, 20 euros
Accusé d’avoir participé au putsch manqué du 15 juillet 2016, alors qu’il ne fait que dénoncer, depuis plusieurs décennies, toutes les atteintes du pouvoir à la démocratie, Ahmet Altan était incarcéré depuis septembre 2016 à la prison de Silivri (à 70 kms d’Istanbul). Vendredi 16 février 2018, il a été reconnu coupable ainsi que cinq autres personnes dont son frère, le journaliste Mehmet Altan, d’avoir tenté de « renverser l’ordre prévu par la Constitution de la République de Turquie ou de le remplacer par un autre ordre ou d’avoir entravé son fonctionnement pratique au moyen de la force et de la violence ».
Matnik an Févriyé
Fout yo pé di !
Matnik an diznèfsan, té ni tranndé komin
Si ni an neg toutt moun ka di ki té kont koulè lapo’y sé té bien Michaël Jackson. Moun di pou éséyé konprann li, sé an maladi ki té mété’y koulè a i té vini an : an koulè gri kondi yo di.
ravesti… pou gran ék piti… pa rété-la ! sòti !
Paru à Port-au-Prince, dans Le National du 19 janvier 2018, l’article «
Sargas ! sakré anfandgas !
Je viens de lire le roman plein d’ardeur de Corine Mencé-Caster Le Talisman de la présidente, paru aux éditions Ecriture, où tout le travail littéraire est conçu à partir à la fois de son expérience de présidente d’université, telle que vécue par « son moi social », et de son regard vif sur la société martiniquaise.
Bònané an Janvié pou lé jen kon lé vié
Si de l’an deux mille dix-sept
Wopso ! Nou fè kannal !
An Désanm Senkant-nef
Note des éditeurs-producteurs
Depuis la parution en 2011 du livre de référence «
Interactions culturelles et discursives (ICD) – EA 6297 – Université François-Rabelais de Tours
Frèw Frantz…
L’ample accueil réservé par de nombreux internautes à nos deux derniers articles sur la
I – Matnik…