— Par Daniel M. Berté —
Révéyaj lézòm a katrèd-maten
Alimaj yonndé chaltouné
Dékolaj o ronm-dlo-koko
Tjo! Tjo! Tjo! Jodi sé dènié jou’w Ti-Tjo !
Alumaj di fouyé-difé
Chofaj dlo-lapli dan gran bak
Egizaj zouti anlè lanmel
Tjo! Tjo! Tjo! Jodi sé dènié jou’w Ti-Tjo !
Ralaj Ti-Tjo di pak-kochon
Frénaj Ti-Tjo dé katre fèw
Djélaj Ti-Tjo a fann an wòch
Tjo! Tjo! Tjo! Jodi sé dènié jou’w Ti-Tjo !
Palantjaj paw kat mal nèg kosto
Atachaj dé pat o kòd-mawo
Imobilizaj anlè létabli
Tjo! Tjo! Tjo! Jodi sé dènié jou’w Ti-Tjo !
Asomaj dun gran kout boutou
Krevaj an majòl dun gran kout kouto
Rékipéraj di san dan an gran kwi
Tjo! Tjo! Tjo! Jodi sé dènié jou’w Ti-Tjo !

Le Prix Littéraire Fetkann! Maryse Condé, dans la catégorie Mémoire, a été décerné à Christiane Taubira, pour son dernier ouvrage Nuit d’épine. À cette occasion, une pétition a été lancée pour son élection à l’Académie française. Outre le symbole qu’elle y représenterait, c’est la force de son engagement, la puissance de son éloquence et la richesse de sa langue qui motive cette initiative.
Plusieurs observateurs intéressés par la problématique linguistique haïtienne ont été interloqués à la lecture du bilan quinquennal (2014-2019) de l’Académie du créole haïtien (Akademi kreyòl ayisyen, AKA) paru à Port-au-Prince dans Le Nouvelliste du 4 décembre 2019 sous le titre « 

Le prix littéraire « Fetkann! Maryse-Condé » récompense depuis seize éditions la création littéraire des pays du sud. Créé par José Pentoscrope, Président du CIFORDOM, il intervient dans le cadre de l’application de la loi Taubira du 10 mai 2001 qui reconnaît la Traite négrière et l’Esclavage comme crimes contre l’Humanité. Texte de loi Il met l’accent sur les principes républicains « Liberté, Égalité, Fraternité » et favorise le travail de Mémoire des pays du Sud et de l’Humanité toute entière. Ce concours récompense les ouvrages, recueils, travaux de recherche et essais qui mettent l’accent sur l’affirmation des droits de l’homme et favorisent le travail de Mémoire des pays du Sud et de l’Humanité toute entière.
« La beauté devant moi fasse que je marche »
— Par Daniel M. Berté —
Ce festival se tient tous les deux ans. La 6e édition a débuté, ce jeudi 14 novembre 2019 à Trinité et ce jusqu’à ce week-end. Pour l’occasion, une vingtaine d’auteurs, venus de France, d’Espagne, d’Haïti, de la Guadeloupe et de chez nous en Martinique vont présenter leurs albums de BD.
« Ma rue raconte l’histoire du monde avec une odeur de poubelles. Elle s’appelle rue Léon, un nom de bon Français avec que des métèques et des visages bruns dedans ».
Avec l’attribution du Wepler à Lucie Taïeb et de sa mention à Bruno Remaury, les jurys des prix d’automne ont presque tous rendu leur verdict. Premier bilan de la cuvée 2019.
— Tribune. —
Il y a soixante ans, le prestigieux prix littéraire couronnait le roman « Le Dernier des Justes ». Salué comme une œuvre importante de la mémoire de la Shoah, il suscitera alors une « curée inouïe », dans un contexte de rapprochement franco-allemand et de résurgence de l’antisémitisme, souligne l’historienne Malka Marcovich dans une tribune au « Monde ».
Le prix Goncourt a été décerné ce lundi à Jean-Paul Dubois pour « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon ». Une consécration synonyme de gloire, mais aussi de nouveaux revenus puisqu’elle entraîne des ventes importantes pour le lauréat, suivie ensuite d’une tournée internationale de dédicaces. Quatre écrivains étaient en course pour le prix Goncourt 2019 le plus prestigieux du milieu littéraire français : Amélie Nothomb, Jean-Luc Coatalem, et Olivier Rolin étaient aussi dans la course.
— Par Philippe Pilotin —
Né en 1882, Alfred est un enfant chti, pauvre et délaissé. Vif et curieux, il est remarqué par son instituteur, un « hussard noir de la République », qui lui révèle son potentiel, l’incite à la lecture et aux valeurs laïques et républicaines.
Nou di sa an Kréyol