— Par Daniel M. Berté —
Lanné pasé telman man kriyé
Man pété kod vocal-mwen
Adan an kannaval pa koté Bòdkannal
Anmizasion ? Avéglasion ? Aksion ?
Lanné pasé telman man maché
Man izé plat pié-mwen
Kon an mòso lakré si tablo lékolié
Manifestasion ? Kontestasion ? Opozision ?
Lanné pasé telman man anrajé
Man ladjé kolè-mwen
Kon mové lariviè andidan gran lanmè
Protestation ? Barajizasion ? Déterminasion ?
Lanné pasé telman man gadé
Man krévé an zié-mwen
Kon vié soulié izé afos i pòté
Kontanplasion ? Kouyonnizasion ? Vizion ?
Lanné pasé telman man touché
Man tjenbé lanmen-mwen
Kon kotjen an pòch vowrien
Volasion ? Arestasion ? Lopsion ?
Lanné pasé telman man kouté
Man bouché zorey-mwen
Kon boutey épi bouchon-fey
Féknwouzasion ? Antétasion ? Sispision ?


En 2016, le pape François décide d’élever Marie-Madeleine au rang d’apôtre des apôtres, brisant ainsi l’image de prostituée véhiculée depuis des siècles par l’Église.
Cet extrait de LE MALADE IMAGINAIRE (acte III, scène 3) mise en scène il y a 3 siècles et demi, par la controverse qui s’y déroule, résonne en ces temps de pandémie d’une incontestable actualité… Aujourd’hui, les Argan adeptes de la « science » vaccinale et les Béralde détracteurs de cette nouvelle religion sont en quelque sorte les clones de ces personnages de la comédie de Molière. 
Sortie en librairie du troisième POLAR-ADO de Delphine-Laure Thiriet, Le masque et la sorbetière.
Jacques-Olivier Ensfelder nous propose des haïku. Qu’est-ce qu’un haïku? Un haïku (俳句, haiku?) est un poème d’origine japonaise extrêmement bref, célébrant l’évanescence des choses et les sensations qu’elle suscite. Un haïku évoque généralement une saison (le kigo) et doit comporter une césure* (le kireji). Il est composé de 17 mores** réparties en trois vers suivant un schéma 5/7/5.
Le temps du rêve
Le système éducatif haïtien, que certains observateurs qualifient de « champ de ruines » ou de « patient abonné aux urgences de l’hôpital », fait régulièrement la « Une » de la presse nationale et des médias sociaux. De tels échos médiatiques nous remettent en mémoire le fait que depuis une quarantaine d’années ce système est ausculté sous toutes les coutures par des experts de différentes disciplines à la demande d’instances nationales et internationales. Sous perfusion de l’« aide » internationale, en quête perpétuelle de solutions miracle pour survivre, le système éducatif haïtien est tour à tour l’objet de « réformes curriculaires », de « programmes » divers, de « Pacte national », de « Plan décennal », de « directives » et autres mesures administratives destinées en théorie à le « réformer », à le « moderniser », voire à le diriger vers les sommets d’une « gouvernance » exemplaire qui lui permettra d’atteindre l’objectif d’une éducation inclusive et de qualité. De l’inaboutie réforme Bernard de 1979 à nos jours, le domaine de l’éducation est sans doute l’espace régalien national où les agences internationales ont le plus investi en Haïti, contrairement à l’État haïtien qui n’y consacre que des budgets très largement insuffisants.
Nou za sòti an sann
— Par Daniel M. Berté —
De la nécessité de promouvoir un lexicographie créole de haute qulité scientifique et de soumettre à l’analyse critique ainsi qu’au débat public tout pseudo « modèle lexicographique » créole fantaisiste, rachitique et amateur contraire à la méthodologie de la lexicographique professionnelle.
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Man jwé grenndé épi an lo trichè
L
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Devant l’autel du tropisme
Il y a aujourd’hui 60 ans, par un matin glacial, notre compatriote Frantz Fanon mourait à Bethesda, près de Washington. C’était le 6 décembre 1961. Au moment où une partie de la France, aujourd’hui séduite par la théorie du « grand remplacement », s’apprête à célébrer l’extrême droite ou droite identitaire, laquelle s’oppose à l’émigration des nègres et des arabes sur le territoire français, nous voudrions rappeler l’apport de Fanon à l’épineuse et ardente question de la Civilisation.
Le SINAbécédaire que l’on pourrait littéralement nommer l’abécédaire de Sinamal, (Sinaray dans ses caricatures), vient de paraitre. Comme son nom l’indique, il est le fruit de l’imagination au service de la plume de feu Raymond Sinamal. Cet artiste caricaturiste a conçu la matière première si l’on peut dire, mais, trop tôt disparu, il n’a pas vu naitre l’ouvrage.
DOM-TOM !
Baraj laraj…