— Par Fortenel Thélusma(*) —
L’enseignement bilingue voire multilingue en Haïti revêt une importance particulière mais constitue un problème épineux et complexe. En effet, il ne peut se résoudre sans une prise en charge globale de l’enseignement-apprentissage de toutes les autres disciplines. Il y va des méthodes adoptées et de la gestion du système éducatif haïtien dans son intégralité. Dans le cadre de cet article, j’aborderai successivement les points suivants : le créole et le français dans la réforme Bernard, le type de bilinguisme à viser, la réalité du créole et du français dans la salle de classe et la qualité de leur enseignement-apprentissage. Je terminerai par des propositions en vue d’un aménagement linguistique.
I- Le créole et le français dans la réforme Bernard
Si le créole a obtenu le statut juridique grâce à la constitution de 1987 qui l’a consacré avec le français langue nationale et langue officielle, la réforme Bernard leur avait déjà accordé un statut particulier. Le créole allait se procurer une place pour la première fois à l’école haïtienne. En effet, cette langue devient instrument et objet d’enseignement- apprentissage durant les quatre premières années de l’école fondamentale.

Né man né, man kriyé
I
À la mémoire de
Ce roman débute par l’annonce de l’assassinat d’un propriétaire de terres, membre éminent du
Captain Tsubasa, l’icône du manga de football également connu sous le titre « Olive et Tom » en France, s’apprête à baisser le rideau après une carrière exceptionnelle de 43 ans. Yoichi Takahashi, le cerveau derrière cette épopée sportive, a annoncé la fin de la série dans la dernière édition du magazine Captain Tsubasa, révélant ainsi que le dernier chapitre serait publié en avril 2024.
Ces dernières années, les bonnes nouvelles n’ont pas cessé de pleuvoir d’abondance sur la toiture du ministère de l’Éducation nationale d’Haïti. 
YO
Silence ! On tourne…
Bienfaisante amnésie
Le 17 décembre 2001, Aimé Césaire plantait, à l’Habitation Clément, à l’invitation de Bernard Hayot, un courbaril, dont il rappelait la symbolique : « Le courbaril, la démarche lente, mais résolue vers l’avenir ». 12 ans plus tard, le mardi 17 décembre 2013,
À la suite de la publication le 11 décembre 2023 de notre article «
Attendu que ce pays a vu éclore tant de pensées offertes au monde, tant d’écrits à résonance universelle, il est normal que notre appel y trouve sens.
Vini épi mwen pou fè-nou 
La poésie n’est pas forcément du vers et des rimes (…). Un poème est une tentative de nous ouvrir les yeux pour voir ce qu’on ne regarde plus. Jean Cocteau
À la mémoire de
Françoise Ega (née Françoise Marcelle Modock le 11 novembre 1920 au Morne-Rouge et morte le 8 mars 1976 à Marseille) est une ouvrière, écrivaine et activiste sociale martiniquaise. Elle est connue pour son rôle de meneuse dans sa communauté et pour sa défense des personnes migrantes des Caraïbes en France. Depuis sa mort, ses écrits, qui explorent les thèmes de l’aliénation, de l’exploitation et du nationalisme, sont reconnus comme une voix importante pour les femmes antillaises françaises dans la période entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et la fin de la colonisation.

L’UFM vous convie à son cycle « Femmes en résistance » de décembre avec 2 évènements littéraires :