Dimanche 8 mars 2020 à 19h en VO à Madiana
Nationalité Français
Sortie : 4 mars 2020 / 1h 48min / Documentaire
Synopsis :
Woman est un projet mondial qui donne la parole à 2.000 femmes à travers 50 pays différents. Cette très large échelle, n’empêche pas le film d’offrir un portrait véritablement intimiste de celles qui représentent la moitié de l’humanité.
Ce documentaire est l’occasion de révéler au grand jour les injustices que subissent les femmes partout dans le monde. Mais avant tout, il souligne la force intérieure des femmes et leur capacité à changer le monde, en dépit des multiples difficultés auxquelles elles sont confrontées. WOMAN, qui repose sur des entretiens à la première personne, aborde des thèmes aussi variés que la maternité, l’éducation, le mariage et l’indépendance financière, mais aussi les règles et la sexualité.
À travers ce film, vous découvrirez la parole des femmes comme vous ne l’aviez jamais entendue auparavant.
La presse en parle :
Ouest France par Gilles Kerdreux
Au-delà de ses qualités esthétiques, ce film est un plaidoyer pour les femmes.
Femme Actuelle par La rédaction
Il y a mille histoires dans ce film, mille destins, et une belle matière à réflexion(s).

C’est du Nigéria que nous vient ce texte de l’autrice Zainabu Jallo mis en scène et joué par la comédienne, danseuse et saxophoniste belge d’origine rwandaise Carole Karemera, accompagnée de Cécilai Kankonda. Des trois personnages présents dans le texte initial il n’en demeure que deux. Lola, la psychologue clinicienne et Malinda la « criminelle », celle qui par un acte, au dehors d’elle- même, a tué son Daniel de mari, cet homme violent qui la tabassait. Elle attend son procès dans sa chambre du bloc L, celui des individus dangereux de quelque manière que ce soit, et reçoit la visite de Lola qui vient l’«expertiser »(!) L’une sujet connaissant , l’autre objet de connaissance, le cadre ainsi posé ne tiendra pas. Cette opposition va très vitre est subsumée par les conditions vie des femmes au Rwanda. Les violences conjugales dont était victime Malinda ne sont pas étrangères à la situation que vit Lola. Elle aussi est confrontée aux coups d’un mari, Ali. Cette communauté de situation l’emportera sur les oppositions de statuts qui les définissaient. Et Malinda maïeuticienne avérée, délivrera Lola de ce qu’elle n’osait dire dans un renversement des rôles frisant le contre-emploi.
Lura débute sa carrière à 17 ans ! Suivront rapidement des collaborations avec des pointures comme Bonga, Tito Paris et Cesaria Evora. Elle est repérée en 2004 par le label Lusafrica qui avait révélé cette dernière.
Genesis, groupe phare de la pop-rock des années 80, annonce un dernier tour de piste pour cet automne, avec une tournée des grandes arènes au Royaume-Uni et en Irlande.
Dans la lignée des maîtres du tambour bèlè martiniquais, le charismatique Philo (notre photo) vient de publier le superbe et palpitant disque, « Lanzdifou », enregistré avec sa formation, Les voix du tambour. Le morceau éponyme rend hommage à l’Anse Dufour, bourg où l’artiste a grandi, au sud-ouest de son île natale. Dès sa tendre enfance, le percussionniste, chanteur, conteur, compositeur et auteur antillais a été initié, par les anciens de sa famille, à l’art du bèlè, en particulier le danmyé, pan martial de ce riche legs né lors de l’esclavage. La musique de « Lanzdifou » a été signée de l’éminent Marion Canonge, invité au piano sur ce titre, les autres compositions étant toutes de Philo. Dès l’introduction, retentit le lamento étrange et pénétrant de la conque de lambi (mollusque apprécié dans les Caraïbes), dans laquelle souffle l’inspiré Franck Nicolas. Selon les plages, aux sept musiciens du groupe Les voix du tambour (dont François Remy au tambour ka et au tibwa, et Nicolas Briant à la tumba), se joignent de motivés invités, à l’instar du fameux polyinstrumentiste Dédé Saint-Prix.
Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. Tout ce week-end à vous écouter geindre et chialer, vous plaindre de ce qu’on vous oblige à passer vos lois à coups de 49.3 et qu’on ne vous laisse pas célébrer Polanski tranquilles et que ça vous gâche la fête mais derrière vos jérémiades, ne vous en faites pas : on vous entend jouir de ce que vous êtes les vrais patrons, les gros caïds, et le message passe cinq sur cinq : cette notion de consentement, vous ne comptez pas la laisser passer. Où serait le fun d’appartenir au clan des puissants s’il fallait tenir compte du consentement des dominés ?
Pour la cinquième année, de concert en concert accrochant sa partition singulière au paysage musical de l’île, le sextuor Jane Tonix trace avec bonheur son chemin de ritournelles. Un chemin qui l’a mené, ce samedi 29 février — date exceptionnelle s’il en fut — jusqu’au théâtre Aimé Césaire, devant une salle comble et bientôt conquise ! Cinq filles et un garçon, que l’on pressent liés par une belle complicité. Et les regards de connivence échangés ne nous démentiront pas ! Assorties au costume du garçon, cinq petites robes déclinant dans cinq coupes différentes la couleur noire, élégance féminine à la Coco Chanel. Sur scène, un plateau légèrement surélevé, estrade où se tenir, où monter, d’où descendre au devant du public ou vers un espace réservé côté jardin : là attendent sur un guéridon six verres et une carafe ; le groupe parfois s’y tiendra, dans un instant de repos, pour s’y rafraîchir d’eau, et comme dans un bistro s’y rencontrer. Car pour ceux qui connaissent par avance Jane Tonix, la surprise est bien dans la forme nouvelle donnée au concert par Guillaume Malasné, metteur en scène talentueux de L’autre Bord Compagnie.
Une belle découverte au T.A.C. (Théâtre Aimé Césaire) ce 29 février avec « Barbershop Harmony », prestation du groupe vocal « Jane Tonix », fondé il y a moins de cinq ans, en 2016, par Jane Harris. La cheffe de chœur d’origine anglaise, après avoir séjourné dans le Bordelais, s’est donc installée en Martinique avec dans ses bagages une passion pleine et entière pour un genre musical, ou plutôt une forme de chant a capella habituellement à quatre voix, qui connut ses heures de gloire aux États-Unis, à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, avant d’être submergée par le Jazz Age des années 1920 et la popularisation de la radiodiffusion. Jane Hjarris prend quelques libertés avec ce qu’on pourrait appeler la tradition du Barbershop, si tant est qu’une tradition fixée et définitive soit possible en la matière, en féminisant sa chorale, la tirant du côté des « sweet adelines » ( hommage à l’une des chansons les plus célèbres du style Barbershop) et en abandonnant le quatuor pour un sextuor, ou plutôt un sextet, sextuor étant réservé à la musique classique.
C’est le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof, interdit de sortie de son pays, qui a été plébiscité par le jury. L’Ours d’or There Is No Evil, n’a pour l’heure pas de distributeur français. C’est le troisième film iranien a recevoir cette récompense sur la dernière décennie, avec Taxi Théréan de Jafar Panahi (2015) et Une séparation d’Asghar Farhadi (2011).
Gerty Dambury met en scène « La radio des bonnes nouvelles », faisant revivre les voix de femmes militantes : Théroigne de Méricourt, Louise Michel, Angela Davis, Gerty Archimède.
Exposition « Lumières et Phares » d’Hélène Jacob
Dans une tribune
Avec : Mike Pniewski, Wayne Duvall, Niko Nicotera, Paul Walter Hauser, David Shae
— par Nathalie Lacube —
Grâce à un méticuleux travail d’archives, la Bibliothèque nationale de France (BnF) et le Centre national de recherche scientifique (CNRS) viennent de lancer le site « entendre le théâtre » ainsi qu’une série de podcasts. Un passionnant voyage sonore à travers le XXe siècle
Pour le première fois, le groupe Jane Tonix se produit seul au Théâtre Aimé Césaire avec un répertoire d’une vingtaine de chansons dans des styles variés.
Avec Music to Be Murdured By, l’enfant terrible de l’Amérique revient aux racines du rap qui a fait son succès. Entre idées noires et contes macabres, Eminem frappe fort. Là où l’occident a mal. Un brillant exercice de style et de vélocité, situé dans les pas du maître du suspense, Alfred Hitchcock. Glaçant, sanglant, le nouvel album du Slim Shady. Parler d’Eminem est un exercice périlleux, tant le sale gosse de l’Amérique « White Trash » paraît échapper aux catégories. Originaire du Missouri, où il est né en 1972, le rappeur blanc se distingue rapidement sur la scène de Détroit, où il s’est installé avec une mère instable et un beau-père violent. Tous ceux qui ont vu le prodigieux film autobiographique 8 Miles, en 2002, en connaissent l’histoire. Son quotidien, dès son plus jeune âge, Eminem le passait à perfectionner son art de l’improvisation au cours de joutes verbales appelées « battle », qui consistait à affronter tout ce que Détroit comptait de compositeurs affutés et un rien chambreurs. Eminem a ainsi fait ses armes sur des scènes improvisées et dans des hangars interlopes où il était le seul blanc, pauvre, logeant dans une caravane, éduqué par une mère aux mœurs légères, voire irresponsable.
Le pianiste Paul Lay a trouvé dès l’âge de dix ans son terrain de jeu idéal: le jazz. Il en explore aujourd’hui toutes les strates, jusqu’à sa genèse, illuminant les mélodies.
Si les printemps arabes sont restés des bourgeons mal éclos, si l’on peut dire, parodiant François de Malherbe, que les fruits n’ont pas passé la promesse des fleurs, nul ne peut nier que le cinéma en provenance du Maghreb en a gardé le parfum.
En l’an 2000, quatre jeunes musiciens passionnés par le Tango Nuevo d’Astor Piazzolla forment le Quatuor Caliente. Très vite, le groupe donne ses premiers concerts en France et à l’étranger (Brésil Italie, Belgique, Suisse…). Il élargit alors son répertoire avec des pièces d’Horacio Salgan, Juan José Mosalini, Pablo Ziegler et Gustavo Beytelmann, qui compose à son intention Otras Voces, créée à l’Abbaye de l’Epau avec le vibraphoniste Vincent Maillard.
Pour des raisons écologiques et économiques, Pierre Beyfette, président du festival OFF d’Avignon, a annoncé mardi 12 février vouloir diminuer drastiquement le nombre d’affiches collées dans la ville. Une proposition accueillie favorablement chez les compagnies mais qui oblige à inventer d’autres façons de communiquer.
Humanoptère