Rio de Janeiro – Anitta, première chanteuse brésilienne à se hisser au top du hit parade de Spotify, a confié à l’AFP que le succès de son reggaeton sensuel « Envolver » était le fruit d’un « travail de fourmi » pour lancer sa carrière internationale.
Ce titre chanté en espagnol a explosé grâce à son clip à forte charge sexuelle, où on la voit se déhancher avec un partenaire, souvent en position allongée.
Une chorégraphie imitée à foison sur Tik Tok, avec 1,4 million de vidéos, publiées par des célébrités, mais aussi de jeunes enfants ou des personnes âgées, dans des cadres parfois insolites, sous l’eau ou en pleine rue.
« Envolver« , qui a également atteint la cinquième position du classement mondial de Billboard, avait dépassé les 100 millions d’écoutes sur Spotify mercredi.
« Notre culture attire de plus en plus l’attention. Les femmes latino-américaines sont aussi capables d’atteindre des sommets« , a déclaré à l’AFP la pop star de 29 ans dans un entretien par courriel, entre deux répétitions pour le festival de Coachella, en Californie, où elle se produira en avril.

1h 36min / Drame
Olivier Py a dévoilé, le 24 mars, le programme du prochain Festival d’Avignon, qui se tiendra du 7 au 26 juillet 2022. Cette 76e édition s’ouvrira à la cour d’honneur avec une pièce du metteur en scène russe Kirill Serebrennikov, actuellement sous le coup d’une interdiction de quitter Moscou.
Représentations théâtrales des jeunes du Lycée de Bellevue et de l’Internat d’Excellence au Théâtre Aimé Césaire:




— Par Selim Lander —
Âpre et bouleversant, le film de Manuel Schapira, inspiré du livre éponyme de Nathacha Appanah, nous plonge dans le quotidien ultra-violent des mineurs isolés des bidonvilles de Mayotte. Une claque
Kafé littéraire & infos tournée
De deux en un à un se divise en deux le travail de Françoise Dô, « Juillet 1961 » présenté ce soir là dans la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium en illustre avec bonheur le chemin dans un infini d’allers-retours.


« Et Dieu ne pesait pas lourd » de Dieudonné Niangouna, jeu et m.e.s. de Frédéric Fisbach
C’eut été mal connaître Didier Poiteaux et Olivier Lenel que de croire qu’ils allaient nous embarquer dans une conférence théâtralisée sur le thème toujours aussi clivant, de la peine de mort. Abolie en France en septembre 1981 par l’Assemblée nationale à la suite d’un texte de loi présenté par Robert Badinter elle a toujours ses partisans, qui nostalgiques, l’évoquent le plus souvent à mots couverts: il est des désirs peu glorieux, honteux, sordides. Un quart des pays du monde, et parmi eux les plus peuplés se vautrent encore dans son lit. Trois jours avant la représentation de la pièce à Fort-de-France, l’Arabie saoudite exécutait 81 prisonniers.
Texte : Ali Babar Kenjah
« Je m’appelle Anton. Je suis né une première fois à la fin des années 60 à Grigny, dans une barre d’immeubles. J’ai grandi là-bas, entre la bande de l’escalier et le ventre de ma mère. J’ai voulu être acteur, je suis parti aux USA, où je me suis enfermé dans une cave avec un poète. La CIA m’a coincé, je suis parti en mission en Afrique, dans le désert. J’ai été fait prisonnier aux mains d’islamistes radicaux puis des djihadistes. Puis j’ai été délivré par un service secret, mais enfermé à nouveau, pour me faire cracher tout ce que je savais. Qu’est-ce que je savais ? Ça a duré presque trente ans, et chaque fois comme une mort et une nouvelle naissance. Je m’appelle Anton et je suis devant vous, je ne sais pas grand-chose mais j’ai des choses à dire. »
Conférence brillante ou performance foireuse, un portrait déstructuré du spectateur de théâtre