Jusqu’au 8 janvier / Horaires ci-après / en V.O. / Madiana

Par Kazuo Ishiguro, Akira Kurosawa
Avec Bill Nighy, Aimee Lou Wood, Alex Sharp (II)
Titre original Living
Synopsis :
1953. Londres panse encore ses plaies après la Seconde Guerre mondiale. Williams, fonctionnaire chevronné, est un rouage impuissant dans le système administratif de la ville qui doit se reconstruire. Il mène une vie morne et sans intérêt, mais tout change lorsqu’on lui diagnostique une maladie grave qui l’oblige à faire le point sur son existence. Rejetant son quotidien banal et routinier, Williams va alors se dépasser et enfin vivre pleinement sa vie.
La presse en parle :
Bande à part par Hélène Robert
Usant subtilement d’expressions minimalistes, Bill Nighy (Mr. Williams) incarne magistralement l’apathie existentielle et le sentiment d’être éloigné de tous, y compris de lui-même.
Ouest France par Gilles Kerdreux
Avec un merveilleux sens du cadre et de la photo, Oliver Hermanus, jeune réalisateur sud-africain de 39 ans, rafraîchit le classique de Kurosawa sans perdre toute la réflexion sur le sens de la vie.
Télérama par Guillemette Odicino
Pierre angulaire, magnifiquement anguleuse, de ce grand film contre le froid des sentiments, Bill Nighy s’impose comme un véritable monument britannique : fascinante est sa capacité à provoquer un torrent d’émotions avec une infime lueur d’enfance retrouvée sur son visage de « zombie », ou un minuscule rire qui fait tressauter ses épaules de grand héron décharné.

Compte rendu de deux spectacles du programme
Ils viennent en Martinique depuis quelques temps. En 2016 ils étaient déjà là. En 2017 plus de 1500 spectateurs avaient assisté, avec ferveur, aux concerts qu’ils avaient donnés au Lamentin, à Fort-De-France et au Morne Rouge. En 2018 ils nous ont offert « Le mariage du Diable ou l’ivrogne corrigé » d’après
Dans le cadre de la Semaine de l’IAE, l’URSIAE Martinique organise une projection-débat sur 

Spectacle jeune public alliant Conte, Théâtre, Danse et pliage Origami sur le thème de l’acceptation de soi et de la tolérance
La ville de Saint-Pierre accueille le festival Filao pour un week-end artistique avec des artistes de renoms sous la direction artistique de Fabrice di Falco. Le point d’orgue (!) de ce festival sera une soiré d’extrait de l’œuvre de Jacques Offenbach « Les Contes d’Hoffmann », un opéra fantastique en cinq actes ou un prologue, trois actes et un épilogue inspiré du conteur E. T. A. Hoffmann. Le livret est une adaptation que Jules Barbier a tirée de la pièce qu’il a écrite en 1851 avec Michel Carré.
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Il a trouvé le bon endroit, la bonne place.
Deux petites formes seront présentées : Jardin créole et Klimatik (création 2020).
Debout et libre!
Au Conservatoire de Cayenne, sept garçons exécutent des « dégagés » en tendant la jambe sous la houlette d’un danseur étoile, une initiative inédite de l’Opéra de Paris en Guyane, département français d’Amérique du Sud à plus de 7.000 km de la métropole.


Création Martinique 2022

C’est sans conteste la représentation de La Ronde, dans la mise en scène singulière d’Arthur Nauzyciel, qui marquera l’acmé de ce Festival TNB 2022. Imaginée en 1897, publiée en 1903, censurée en 1904, la pièce de l’écrivain autrichien Arthur Schnitzler ne put – bien qu’ayant été un immense succès littéraire – être créée à Berlin qu’en 1920, à Vienne en 1921. Elle suscita alors de telles critiques et attaques antisémites contre son auteur, traité par la presse viennoise conservatrice de « cochon de littérateur juif », qu’il préféra en interdire lui-même les représentations. Plus tard, le livre serait aussi un des premiers brûlés dans les autodafés nazis.
Nous voici, selon un rituel bientôt immuable, conviés à Rennes au Festival de rentrée du TNB (Théâtre National de Bretagne). Festival arc-en-ciel car dans sa corbeille cohabitent théâtre, danse, cinéma, musique et art de la performance. Arc-en-ciel car ouvert à des artistes venus de tous horizons. Arc-en-ciel car, curieux et sans craindre la prise de risque, aux côtés de troupes et artistes reconnus le Festival donne à d’autres la chance de se montrer et de conquérir un public toujours présent. Et en tous lieux – puisque la manifestation, loin de s’enfermer dans la seule structure du TNB, voyage en différents quartiers de la ville – c’est plaisir de voir les têtes chenues se mêler à nos “chères têtes blondes”…