« Armageddon Time », de James Gray

À Madiana  le mardi 29 novembre à 21h en V.O.

1h 55min / Drame
Avec Anne Hathaway, Jeremy Strong, Banks Repeta

Synopsis :
Dans les années 1980, le jeune Paul Graff mène une enfance paisible dans le Queens, à New York. Avec Johnny, un camarade mis au ban de la classe à cause de sa couleur de peau, ils font les 400 coups. Paul pense être protégé par sa mère, présidente du conseil des parents d’élèves, et par son grand-père dont il est très proche. Mais à la suite d’un incident, il est envoyé à la Kew-Forest School . L’établissement est en partie administré par Fred Trump — père du futur président des États-Unis Donald Trump — tout comme une bonne partie du Queens.

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
On s’explique mal pourquoi ce très beau film a été ignoré par le jury cannois.

Bande à part par Emmanuel Raspiengeas
Si les thèmes abordés et la mise en scène du réalisateur restent absolument les mêmes, cette balade mélancolique surprend par sa retenue émotionnelle inédite, loin des grandes envolées lyriques des tragédies précédentes de Gray, qui affine ici son style jusqu’à l’épure.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
James Gray revient sur deux mois fondateurs de son enfance. Après la transcendance de « Ad Astra », l’appel à lutter contre l’injustice. Hanté et bouleversant.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
En s’interrogeant sur la meilleure façon, bien que nécessairement vaine, de s’affranchir de l’aliénation du réel, « Armageddon Time » s’inscrit donc avec une remarquable cohérence dans la rhétorique du cinéma de James Gray.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Magnifique.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
La mise en scène de James Gray, équilibrée entre l’insouciance de l’enfant et la gravité du citoyen, dit l’impuissance mélancolique de son auteur (…) Une réussite.

La Voix du Nord par Christophe Caron
James Gray réussit une somptueuse chronique familiale autobiographique et revisite l’orée d’un basculement idéologique destructeur, dans le Queens des années 80.

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
Outre le commentaire social et politique d’un pays déjà rongé à l’époque par le racisme et l’antisémitisme, on est bouleversé par ce drame intimiste qui trouve sa puissance dans sa simplicité, par la mise en scène élégante, intelligente et subtile, sans oublier la photographie magistrale de Darius Khondji.

Le Parisien par La Rédaction
James Gray raconte la naissance de sa vocation dans les années 1980, celles de l’ère Reagan — l’expression « Armaggedon Time » est de l’ancien président républicain — en un tableau de famille étourdissant de justesse et de finesse.

Les Échos par Adrien Gombeaud
James Gray propose un récit autobiographique sur la fin de l’enfance dans le Queens des années 1980. Un film à la fois intime et puissant.

Libération par Olivier Lamm
Dans son film le plus intime, à la fois tragédie et récit d’apprentissage, James Gray brosse un portrait saisissant et cruel de son pays du début des années 80 à travers celui d’une famille juive qui ressemble à la sienne.

Marianne par Olivier De Bruyn
Dans « Armageddon Time », James Gray revisite son adolescence et signe un film magistral sur son pays natal, qu’il observe avec une amère lucidité.

Positif par William Le Personnic
Gray orchestre une déchirante mise à distance dans son film le plus ouvertement proustien, proche du roman de réminiscence et d’apprentissage Du côté de chez Swann.

Télé 7 Jours par Isabelle Magnier
Le cinéaste aborde, avec sensibilité et intransigeance, l’illusion du rêve américain et le racisme systémique de son pays. Il n’en signe pas moins un film d’une grâce infinie sur l’enfance et la perte de l’innocence.

Télérama par Jacques Morice
Poignant, pathétique même, Armageddon Time l’est, mais dans une tradition du mélodrame où le réalisme se teinte d’un peu de merveilleux. C’est en romantique déchiré et déchirant que James Gray a filmé le monde enfui de sa jeunesse.

Voici par La Rédaction
Un film bouleversant, sorte de Quatre cents coups à l’américaine.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Voilà donc le film le plus sincère et abouti de James Gray. Le réalisateur invite son spectateur avec une histoire a priori simple à penser la tolérance et le progrès social.