— Par Clarisse Fabre —
Huit ans de règne de Mahmoud Ahmadinejad (2005-2013). Huit longues années durant lesquelles la chronique du cinéma iranien aura été nourrie tant par la critique des films, que par le récit des pressions, arrestations et condamnations subies par les réalisateurs. Dans ce pays où les artistes ont coutume de dire « cela ne peut pas être pire qu’avant », chacun se garde de tirer des conclusions hâtives, au lendemain de l’élection d’Hassan Rohani, le 14 juin.
Organisé en écho à cette séquence électorale, le premier festival du cinéma iranien à Paris, Cinéma(s) d’Iran, qui a lieu jusqu’au 2 juillet, au Nouvel Odéon, a scellé sa programmation sous le signe de la politique et de l’esthétique, auscultant les blessures du pays. Le festival est organisé par le cinéaste Nader T. Homayoun, auteur de Iran, une révolution cinématographique (2006), et par Bamchade Pourvali, spécialiste du cinéma iranien, et cofondateur de l’association Le Chat Persan, avec Elsa Nadjm.



Le rhum, c’est plutôt en douce qu’il le boit, planqué dans une petite bouteille d’eau en plastique quand il est sur les plateaux de cinéma. Car là, il n’est pas le roi, mais « une jeune actrice », comme il dit, un soldat qui s’applique, avec une équipe tout autour, des horaires et un cadre qui ne lui font pas de mal. La dernière affiche annonce bien une montée en puissance, gros plan sur lui à côté de Depardieu – « Pourquoi y a autant de jours de tournage ? », avait-il demandé à son manager. « T’as le premier rôle, banane ! » Mais il n’est pas un roi. Depardieu lui a dit : « Tu sais, tu as de la chance Didier, le ciné, ça rend con. T’as autre chose, toi. »

Tribune Son crime est d’avoir composé une chanson où il dénonce les exactions de la police. Je ne défends pas un rappeur qui insulte la police, je défends mon pays.
Greg Germain, président d’Avignon Festival et Compagnies, l’association qui organise le festival Off, a présenté lundi 27 mai l’édition 2013: 1066 compagnies et 1258 spectacles à l’affiche. Affolant !
En préambule, il faut souligner que, sur le fonds, le ARTS FORUM a été organisé selon plusieurs moments différents alliant sessions plénières et ateliers de travail et de réflexions dont les sujets étaient laissés libres à définir par les participants. Les ateliers avaient pour objectif de produire recommandations et idées de projets de coopération.









ichel Marc Bouchard est un auteur reconnu au Québec. Sa pièce Des yeux de verre a été primée au Québec. Fallait-il pour autant vouloir la monter à Fort-de-France ? Peut-être son thème a-t-il été déterminant puisqu’on nous dit que l’inceste serait un fléau qui accable notre île plus qu’ailleurs. Ce thème, cependant, n’est-il pas un peu trop rebattu, et pas seulement en Martinique, les auteurs semblant l’affectionner particulièrement ? Quoi qu’il en soit, au théâtre, ce n’est pas seulement le sujet qui compte, la manière de le traiter importe tout autant. On ignore comment la pièce a été montée à Montréal mais la prestation des comédiens de Virgul’ ne nous a pas paru porter une intensité suffisante pour la rendre convaincante.