Pour ce spectacle nous cherchons des figurants afin de constituer un bataillon de soldats d’Afrique noire. Cet appel s’adresse aux personnes, de nationalité française ou ayant un titre de séjour avec une autorisation de travail, ayant déjà une pratique amateure, ou des velléités dans un domaine tel que le théâtre, le chant, la musique, la danse, les arts martiaux, le sport de combat… Après
trois journées d’audition prévues les 3, 4 et 5 octobre 2013 à Fort-de-France
(le lieu exact sera communiqué par retour de mail) organisée par Baptiste Guiton, assistant à la mise en scène,
la collaboration s’établira en deux temps
: 1–‐ Des répétitions
sur le plateau du Grand Carbet avec l’ensemble des comédiens du spectacle : Trois jours de présence durant les répétitions du 28 au 30 octobre 2013 (sous réserve de modifications)

La pièce
A l’est de l’Afrique du Sud, le KwaZulu-Natal porte une longue histoire qui, dès le XVI° siècle, croise la route de navigateurs et naufragés portugais, et bien sûr celle du royaume Zoulou qui rayonna sur toute l’Afrique australe au XIX° siècle. Devenu un « bantoustan », sorte de prison géante réservée aux ethnies noires au temps de l’Apartheid, ce territoire est celui où se sont constituées deux des chorales qui ont assuré la première, cette semaine, du Festival d’Automne 2013, dont les programmations musiques et danses sont largement consacrées à l’Afrique du Sud.

Modelés dans l’argile, les visages des figurines s’inspirent du célèbre tableau de Munch, « Le Cri ».
La chorégraphe de Johannesburg Dada Masilo s’empare
du chef-d’œuvre
de Tchaïkovski avec sa compagnie forte de douze interprètes, très dynamiques,
qui l’habillent
de neuf.
Diminution du budget de la culture, désengagement des collectivités territoriales, frilosité des acteurs privés à soutenir des manifestations culturelles du fait de la crise économique : autant de facteurs qui confrontent les organisateurs de spectacles vivants à trouver de nouvelles sources de revenus, et plus largement à revoir leur modèle économique.
Au diable le consensus ! En attribuant le Lion d’or à Sacro GRA, un documentaire du réalisateur italien Gianfranco Rosi, et le Grand Prix du Jury à Jiaoyou (Stray Dogs) du cinéaste taïwanais Tsai Ming Liang, le jury de la 70e Mostra présidé par Bernardo Bertolucci a couronné deux films aussi réussis qu’orignaux.
Dans le théâtre municipal de La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne), plus de 400 personnes, militantes ou simples citoyens, sont venues assister à la première diffusion française de Gasland Part II, en présence de son réalisateur, Josh Fox. Les petites mains du Collectif du pays fertois, organisme anti-gaz de schiste et hôte de la rencontre, s’activent. Le temps de trouver comment éteindre la lumière et d’ouvrir les fenêtres en cette ultime journée estivale, la projection va pouvoir commencer. Encore un dernier souci technique avec les sous-titres… Ça y est : nous sommes de retour au « pays du gaz » que sont devenus, en moins d’une décennie, les États-Unis, en passe de recouvrer leur indépendance énergétique.
Les inscriptions aux ateliers se dérouleront à l’Espace Camille Darsières (ex palais de justice) les Dimanche 8 septembre de 8h00 à 16h00 inscriptions aux ateliers DANSES, THEATRE, ARTS PLASTIQUES (dessin, poterie, sculpture…), ANGLAIS, YOGA, PHOTO, CREOLE et Dimanche 15 septembre 8h à 16h00 tous les ateliers musique.
Les cours des arts du cirque sont dispensés par des professeurs issuent du milieu du cirque et aussi par d’autres intervenants qui ont l’expérience du cirque ou qui ont une activité faisant partie des objectifs de promotion des arts du cirque défendus par Carib Loisirs.
LE MERCREDI & LE SAMEDI
Puisque son nouvel album s’intitule The Rising of The Son, le chanteur Patrice a entrepris au début de l’été une série de concerts au lever du Soleil, profitant du jeu de mot rédempteur (sun, le soleil, son, le fils) pour s’amuser de son reggae gracile. A Lille, à Nantes, à Cologne, où il est né il y a 34 ans, et enfin le 2 septembre à Paris, sur le parvis du Sacré-Cœur à Paris, Patrice a pris une guitare, un micro, et il a chanté – des conditions dans lesquelles le jeune métis afro-européen a sillonné l’Europe du Sud avant de construire des tubes, tels How Do You Call It (2002) ou Soulstorm (2005).
Joint par téléphone, lundi 2 septembre, Weld El 15 paraît à bout. » Cette fois, c’est vraiment grave, souffle-t-il. La seule chose à laquelle je pense maintenant, c’est de quitter le pays. » Déjà condamné à deux ans de prison ferme par contumace en mars pour une chanson insultant la police, avant de voir sa peine finalement commuée en six mois de prison avec sursis début juillet, le rappeur tunisien Aladine Yacoubi, 25 ans, a été de nouveau condamné à un an et neuf mois de prison ferme : un an pour outrage à des fonctionnaires, six mois pour calomnie, trois mois pour atteinte aux bonnes moeurs, auxquels s’ajoutent les six mois de sursis précédemment infligés.
Cette nouvelle saison sera sans nul doute celle des créations. Elles seront au nombre de sept sur les spectacles programmés et cela sans comptabiliser celles de la rencontre théâtre amateur du mois de mai.
Kassav’ qui continue à enchanter un immense public disséminé dans le monde et qui aligne encore des performances, entre autres le renouvellement de son répertoire, les tournées dans les grandes villes de la planète et la création de revenus et d’emplois.
Bryan Ferry en jazz singer, Seun Kuti et ses hôtes, Tigran l’enchanteur, dance music de Nile Rodgers, hommage à Gil Scott-Heron… Le festival conjugue danse du corps et mouvement de la conscience.
Quand Georges Feydeau écrit en 1911 « Mais n’te promène donc pas toute nue » il est séparé de son épouse depuis deux ans Fatiguée des incartades de son époux, cocaïnomane avéré et bi-sexuel pratiquant, elle a pris un amant et Feydeau, dépité ou soulagé a quitté le domicile conjugal. Dés lors son écriture théâtrale va s’orienter vers une étude plus approfondie de la comédie de mœurs, genre dans le quel il va croquer avec férocité la médiocrité de la classe bourgeoise. L’argument de « Mais n’te promène donc pas toute nue » en témoigne.
Le Festival d’Avignon s’est achevé et avec lui la querelle des nominations à la tête des centres dramatiques nationaux. L’été passera, restera l’impression d’un bal masqué où chacun feint d’ignorer que la décentralisation culturelle n’est plus qu’un édifice rongé par le réel, laissant apparaître l’échec des artistes et des politiques à inviter au théâtre, l’ensemble de la communauté nationale. En France, le théâtre n’est plus ni un enjeu politique ni un enjeu esthétique. Les partis lui réservent deux lignes, en marge de leurs propositions de campagne. Le programme de la décentralisation culturelle et du théâtre populaire est à bout de souffle et le sublime édifice qui nous a tant fait rêver vacille.
L’été. La Corse !.Porto Vecchio. 150 000 touristes et autant d’envahisseurs. Cinq adolescents, quatre garçons une fille. Ils sont Corses, de « souche » comme dirait le borgne, ou issus de l’immigration marocaine, peu importe ils appartiennent à cette île et cette île leur appartient. Le père de l’un d’eux est chargé de l’entretien d’une luxueuse villa. Son fils, Aziz, lui file une coup de main tout en testant les systèmes de sécurité de la maison. Le soir il revient avec ses potes, François-Jo, Hamza, Jo et Maryne. En repartant au petit matin ils emportent, une chaine stéréo démodée, quelques DVD et deux fusils de collection. Quand elle découvre le vol la propriétaire veut porter plainte. Une de ses connaissances, un malfrat, la dissuade : « Les flics ? Si t’as besoin de rien, tu les appelles ». Il se propose de régler ça lui-même. Et c’est le commencement d’une descente minable, incroyablement minable, aux enfers pour les quatre gars de la bande.
Frères de sang est un spectacle théâtral total dans lequel la pantomime la danse, et plus largement la gestualité, accompagnées et rehaussées par le jeu des lumières, des mouvements des déplacements constituent un système de significations des plus denses.