—Collectif de cinéastes (membres de l’Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID)) —
Pour les films indépendants à budget réduit, souvent sans acteurs connus et non financés par les chaînes de télévision , les conditions de distribution et d’accès au public se sont considérablement dégradées. Ces oeuvres, qui tentent de nouvelles formes d’écriture, de représentation, de sujets, véritables viviers du cinéma de demain, sont de plus en plus exclues des écrans. Or, de tout temps, cette « marge », comme certains ont aimé la qualifier, a compté. Avant que leur cinéma ne trouve le chemin d’un plus large public, des cinéastes tels que Renoir, Tati, Truffaut et tant d’autres de différents horizons – Rossellini, Chahine, Almodovar, ou plus récemment Guédiguian, Belvaux, Amalric, pour ne citer qu’eux – s’inventaient dans cette marge. Demain, il n’en sera plus ainsi. Et demain veut dire tout à l’heure.
La faute à qui ? A ces films, entend-on, qui ne seraient plus adaptés aux attentes du « public ». Pourtant, si l’on se penche sur les chiffres, ce prétendu baromètre du goût du public, tout n’est pas si simple.









L’exception culturelle ne fera pas partie des negociations de libre-echange entre l’Union europeenne et les Etats-Unis, a annonce lundi la Commission europeenne, repondant aux objections de la France qui menace de bloquer le projet de partenariat transatlantique.
La Première Délégation Internationale des Femmes Cinéastes Cubaines aux Etats-Unis a parcouru, entre le 6 et le 25 mars, plusieurs villes étasuniennes telles que New York, Los Angeles et Miami, présidé par la cinéaste Marina Ochoa, fondatrice et directrice de la Médiathèque de la Femme Réalisatrice « Sara Gómez ».






L´étude biographique des personnalités de notre histoire la plus récente, publiée dans divers médias, à mon avis possède une double importance. D’abord pour révéler les multiples facettes d´un processus révolutionnaire caribéen, singulier et très complexe, caractérisé par le changement radical dans tous les sphères de la vie nationale, avec ses énormes défis et risques, et puis pour confronter la diversité de ses protagonistes, identifiés en tant que tels, principalement à cause de l´importance vitale des tâches qu´ils accomplissent et la qualité humaine qui caractérise leur service à la nation et au peuple de Cuba.
De magnifiques personnages. Et c’est assurément la force mais aussi la limite de ce film, 



Le Festival Prix de Court
Cette série documentaire retrace la construction de l’identité noire française et donne la parole aux acteurs et héritiers de cette histoire. Celle-ci, pourtant ancienne, devient visible à partir de l’exposition universelle de 1889. Le récit traverse deux conflits mondiaux, la colonisation, les indépendances et les migrations venues des Antilles, d’Afrique, de l’océan Indien ou encore de Nouvelle-Calédonie, et évoque l’influence afro-américaine depuis l’entre-deux-guerres
La 63e Berlinale s’est achevée samedi 16 février par un palmarès relativement équitable, à l’image de la compétition. Jusque dans la faute de goût finale avec l’attribution surprise et incompréhensible de l’Ours d’argent du « meilleur réalisateur » à David Gordon Green pour un film surtout remarquable par sa bêtise et sa médiocrité (Prince Avalanche). On sent dans cette distinction, qui n’est pas mineure, le résultat d’un compromis introuvable entre les membres du jury qui ont fini par neutraliser les bons metteurs en scène pour couronner, in fine, le pire d’entre eux.
–SYNOPSIS–