Ateliers cinéma à Schoelcher
Les ateliers cinéma, c’est jouer et :
-Ecrire de courtes histoires de 1 à 2 minutes adaptables au CINEMA ;
-Mettre en scène nos histoires ;
-Filmer nos histoires ;
-Apprendre à filmer ;
-Apprendre à monter ;
Une spectatrice : Mamie, vêtue d’une robe en tissu madras, est assise dans un fauteuil en face de l’écran. Elle vient de rejoindre dans la pénombre d’autres spectateurs : Le jeune Joe, qui a enfilé son jean jusqu’à la moitié des fesses, miss Vanille : la soeur de Joe, portant la fleur dans ses cheveux et leur papa, qui en prenant son rôle de père au sérieux, accompagne ses enfants. Dans la salle, ils ne sont pas seuls, il y a les autres, tous les autres, qui devant l’écran attendent avec un certain plaisir, ce qui va venir.
Dans la salle de cinéma, prête à craquer, les goûts, les couleurs, les humeurs, le temps d’un instant se mélangent. Comment avons nous pu en arriver là ? Est-ce un rendez-vous programmé, qui rassemble des personnes dans un même destin. Est-ce tout simplement un ensemble de personnes qui bout à bout ont participé à rassembler le scénariste, les acteurs, le metteur en scène, les spectateurs ?



—Par Guy Gabriel —
L’histoire se déroule au XIX ème siècle, dans le sud des Etats-Unis, en Géorgie. Un riche propriétaire et politicien du nom de Tom Macon (Reed Diamond) détient plusieurs hectares de terre sur lesquelles s’étend sa plantation de coton. Plus d’une centaine d’esclaves y travaillent.
Jazz à La Pointe est de retour en 2017 :
—Par Guy Gabriel—
« Je ne suis pas votre nègre » (2015, 87 minutes) réalisé par Raoul Peck avant une sortie en salles prévue aux alentours du 10 mai qui sera accompagnée de débats. À partir des textes de l’écrivain noir américain James Baldwin, Raoul Peck revisite les années sanglantes de lutte pour les droits civiques, à travers notamment les assassinats de Martin Luther King Jr., Medgar Evers et Malcolm X. Avec pour voix off la prose combative de Baldwin dite par Joey Starr (Samuel L. Jackson pour la version anglaise), ce documentaire, primé à maintes reprises, offre un voyage saisissant au cœur d’une société américaine au bord de l’implosion.
Neuf films, issus majoritairement d’Europe, vont concourir pour la Palme d’or 2017 du court métrage, dans le cadre de la compétition du 70e Festival de Cannes (17-28 mai), ont annoncé mercredi les organisateurs.
Félicité
Les RCM, en ce qu’elles présentent des films différents, ouvrent le regard à la création cinématographique des Caraïbes, du continent américain, du monde aussi parfois. Raison pour laquelle il semble important d’aller, pendant ce festival, à la rencontre des jeunes, et de leur proposer, en version originale, autre chose que ce à quoi ils sont sans doute habitués.
De Theodore Melfi | Par Allison Schroeder
film américain; avec Ashton Sanders,Trevan Rhodes, Mahershala Ali, Naomis Harris
De ces ultimes séances aux RCM, j’ai eu loisir de voir trois films, venus de continents ou pays différents, Afrique, Amérique, République de Haïti. Trois films propres à nous dépayser, par les lieux, par les personnages, par la forme ou par les sujets abordés.
De Sérgio Machado
e Hong Sang-soo
De la Colombie, à l’honneur sur l’écran de la salle Frantz Fanon ce jour-là, je garderai une image essentiellement douloureuse, deux films s’étant succédé pour dire du monde la face sombre et violente. Et quand bien même à la fin le ciel se fait plus clair, c’est l’image d’une humanité sans clémence qui sous nos yeux a pris corps. Mais ce cinéma-là aussi, en dépit du malaise qu’il peut générer, m’est nécessaire, nourrit ma réflexion et me demande de repenser mon rapport au monde. Aride par ses sujets, il reste œuvre d’art, et non reportage documentaire, par le travail sur le cadrage et la lumière, par un montage fictionnel élaboré, par le talent et la beauté de ses acteurs, parfois si singulière.
De Barry Jenkins
Nous faire, en sus des « films dont on parle », découvrir et aimer des cinémas nouveaux et différents, ou des cinéastes trop peu connus du grand public, loin des blockbusters à l’américaine qui remplissent régulièrement et (trop ?) longuement les salles, telle est une partie de la mission que s’est donnée Steve Zébina, à la tête des RCM. Et quand en début de séance, souvent essoufflé d’avoir couru à ses tâches diverses et variées, il nous livre de façon si communicative ses émotions et coups de cœur, nous ne pouvons qu’adhérer à ses propositions ! J’aimerais en donner pour preuve trois films vus ces lundi et mardi de printemps, trois films qui m’ont émue, interpellée, enrichie et donné un regard neuf sur le monde.