Mardi 7 janvier 2020 à 20h 30 Tropiques-Atrium
— Par Schultz Laurent Junior —
Réalisé par Arnold Antonin, Anthony Phelps, à la frontière du texte passe en revue les moments clés de la carrière et les luttes personnelles qui ont émaillé la vie de cette figure mythique des lettres francophones. Antony Phelps, né en Haïti le 28 août 1928, est l’un des membres fondateurs de Haïti littéraire et de la revue Semence. Le film propose de superbes plans un tantinet impressionnistes sur la beauté de notre pays ; un voyage subtil qui se marie admirablement bien avec l’œuvre poétique d’Anthony Phelps âgé maintenant de quatre-vingt-onze ans. Arnold Antonin a fait intervenir Emmelie Prophète Milcé, Yanick Lahens, Louis Phillipe Dalembert, le sociologue et prêtre jésuite Claude Souffrant, le critique littéraire Joseph Ferdinand et l’historienne Suzy Castor qui appelle affectueusement Anthony Phelps « Thony » pendant tout le film. Chacune de ces personnalités, sous un angle différent, revient sur l’itinéraire inentamé de Phelps, diffuse à travers leurs points de vue une lumière vive sur son humanisme pour permettre aux cinéphiles de mieux apprendre et vivre dans l’ombre discrète de cet homme bien vivant dans le film d’Antonin.

Pour la sixième année consécutive, la fréquentation des salles de cinéma franchit le seuil des 200 millions avec 213,3 millions d’entrées, soit le deuxième plus haut niveau depuis 1966 (234,2 millions), après 2011 avec 217,2 millions.
— Par Janine Bailly —
La Vie invisible d’Euridice Gusmão, film réalisé par Karim Aïnouz (auteur en 2002 de Madame Sata) d’après le roman de Martha Batalha, a remporté en 2019 au festival de Cannes le prix Un certain regard. Présenté sur l’affiche comme un « sublime mélo tropical », le film est en réalité une fresque familiale qui montre la difficile émancipation des femmes au Brésil dans les années cinquante, une réflexion aussi sur l’autorité masculine et sur le poids
Avec Machiko Kyô, Ayako Wakao, Michiyo Kogure
Festival Jeune Public
Cet été, j’ai l’occasion de visiter l’exposition Banksy, superbe, dans les locaux de la l’ancienne Corderie de Lisbonne. Ce matin de décembre, je choisis de porter mon tee-shirt gris acheté à cette occasion, illustré d’un dessin noir de l’artiste susnommé, celui qui montre, comme tombant du ciel, le caddie auquel s’accroche la célèbre petite fille, et dont jaillissent quelques produits de supermarché. Mais l’étiquette du vêtement me gênant, je décide de la découper et d’en prendre connaissance. C’est alors que j’y découvre la mention « Made in Bangladesh » : hasard ou coïncidence ? Récemment je me suis rendue à Madiana voir en version originale le film éponyme, où si on ne le savait pas encore, on peut découvrir comment et à quel point les femmes là-bas — dans ce pays que dirige cependant une des leurs — sont exploitées, humiliées, infériorisées, soumises à la dictature des patrons, des époux, des conventions sociales et religieuses, victimes innocentes, dans notre monde capitaliste, de la mondialisation et du libéralisme économique.

Où se trouvent les meilleures places dans une salle de cinéma, celles qui permettent de profiter le mieux du son et de l’image d’un film ? Plusieurs experts interrogés par des médias américains répondent.
Genre Documentaire
De Pietro Marcello
Avec Elia Suleiman, Gael García Bernal, Tarik Kopty
De Rubaiyat Hossain
— Par Benjamin Fau —
Emmanuel Macon a été « bouleversé par la justesse » des « Misérables » et a demandé au gouvernement d’agir pour améliorer les conditions de vie dans les quartiers.
Avec Machiko Kyô, Mitsuko Mito, Kinuyo Tanaka
Avec Claye Edou
Avec Pierfrancesco Favino, Maria Fernanda Cândido, Fabrizio Ferracane
Colloque International Pluridisciplinaire