Projection / Débat : « Permaculture : la voie de l’autonomie »

Vendredi 20 décembre à 20h30 Tropiques-Atrium

Le collectif Ciné Ô, représenté par Kaléidosphère, Lokal Life, Les Jardins Partagés de l’anse Gaïc et le SEL Martinique Centre, organise des projections bimensuelles pour inspirer et accompagner le grand public à s’ouvrir à la transition écologique et citoyenne sous un angle poétique et humaniste.

Un film de Carinne Coisman, Julien Lenoir
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Français
Date de sortie 12 juin 2019 (1h 08min)

Synopsis :
La permaculture est bien plus qu’une alternative à l’agriculture moderne, c’est un mode de vie, équitable et durable. Pour mieux la comprendre, une réalisatrice et un éducateur à l’environnement ont parcouru 30 000 kilomètres par voies terrestres et traversé dix pays. De la France jusqu’en Inde avec Vandana Shiva, Maxime de Rostolan et beaucoup d’autres, ils nous présentent ce qu’est la permaculture et comment chacun peut la mettre en pratique. Les moyens d’action, en ville ou à la campagne, sont simples et accessibles à tous. Construction, jardinage, énergie, relations, solidarité, créativité, une nouvelle aventure humaine s’offre à vous !

Carinne Coisman
Réalisatrice
Après avoir passé plusieurs années à travailler dans l’institutionnel en tant que cadreuse/monteuse, Carinne s’est dirigée vers le film indépendant afin de pouvoir partager des idées en lien avec l’environnement. Depuis 2008, elle a créé une association, ekow, qui a pour vocation de sensibiliser à l’environnement en Ile-de-France.
Mettant en pratique ses deux passions, elle a décidé de partir un an en Asie afin de co-réaliser ce documentaire sur la permaculture.

Julien Lenoir
Éducation à l’environnement Julien est spécialisé dans les espaces naturels, le maraichage, le jardinage et la sensibilisation à l’environnement.
Après avoir obtenu un BTSA en gestion et protection de la Nature, il a travaillé en tant qu’animateur du patrimoine au parc départemental de l’Ile-Saint-Denis et en tant qu’agriculteur urbain à la Recyclerie à Paris pendant plus d’un an. Julien est parti un an en Asie où il a co-réalisé ce documentaire sur la permaculture.

 

Note d’intention
“ Avant de partir, nous étions déjà sensibles aux modes de vie alternatifs mais ils nous semblaient inaccessibles. Ce voyage nous a permis de nous rendre compte que des gens qui nous ressemblent en ont été capables.
À travers nos rencontres, nous sommes frappés par plusieurs évidences simples : la nature est abondante et elle a mis en place des techniques de production efficaces inégalées par l’homme. Nous comprenons que l’avenir de l’agriculture consistera à s’inspirer de la nature afin de créer des « écosystèmes alimentaires ».
Ce qui nous frappe avant tout est la simplicité et l’accessibilité des moyens d’action d’une part, et l’inefficacité et l’inaction des pouvoirs décisionnaires d’autre part.
Pourtant, nous pouvons tous nous approprier les espaces vides pour planter, récupérer l’eau de pluie et utiliser les matériaux de construction disponibles.
Pourquoi ne le faisons-nous pas ? Dans un monde où l’aliénation au système est devenue la norme, est-il encore possible de reconquérir son autonomie ?
La fin du documentaire se déroule en France afin de présenter des projets dont la permaculture a influencé le modèle en revenant à des échelles plus petites, respectueuses des écosystèmes et des structures sociales. ”
“ De la Sibérie au toit de l’Himalaya, de Mumbai à Bangkok, les cultures, les idéaux et les problématiques se complètent et parfois s’opposent. Cette richesse et ces contrastes sont la toile de fond du film.
À travers ce périple, nous verrons les paysages défiler, l’architecture évoluer, les visages et les cultures se transformer. Nous verrons les grands champs.

“ De la Sibérie au toit de l’Himalaya, de Mumbai à Bangkok, les cultures, les idéaux et les problématiques se complètent et parfois s’opposent. Cette richesse et ces contrastes sont la toile de fond du film.
À travers ce périple, nous verrons les paysages défiler, l’architecture évoluer, les visages et les cultures se transformer. Nous verrons les grands champs de monoculture laisser la place aux petites exploitations qui représentent 90% des fermes dans le monde.

En Chine et en Inde, nous serons confrontés au nombre, comme à Shanghai, 26 millions d’habitants ou encore à Delhi, 29 millions d’habitants. Là, nous prendrons conscience que nous ne pouvons plus continuer de voir le monde avec une vision matérialiste et consumériste.
Les images du Tibet, toit du monde, et des champs de thé de Darjeeling, créent une atmosphère poétique où nous saisissons l’importance de reconsidérer les savoirs ancestraux, lointains, insondables, presque effacés…

Nous nous rappellerons que l’agriculture fut un temps considérée comme un art et que le respect de la nature était élevé au plus haut degré de développement d’une société. ”