Catégorie : Cinéma

La saveur des Ramen

Dimanche 13 et mardi 15 janvier 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

De Eric Khoo
Avec Takumi Saitoh, Jeanette Aw Ee-Ping, Mark Lee (III)
Genre Drame
Nationalités Japonais, Singapourien, Français

Synopsis :

Masato, jeune chef de Ramen au Japon, a toujours rêvé de partir à Singapour pour retrouver le goût des plats que lui cuisinait sa mère quand il était enfant. Alors qu’il entreprend le voyage culinaire d’une vie, il découvre des secrets familiaux profondément enfouis. Trouvera-t-il la recette pour réconcilier les souvenirs du passé ?

La presse en parle :

 Ouest France par Gilles Kerdreux
(…) un très joli film sur l’héritage, la résilience de la guerre, les secrets de famille mais aussi le goût comme vecteur essentiel de la mémoire.

Télé Loisirs par Gwénola Trouillard
Dans « La Saveur des Ramen » d’Eric Khoo, la cuisine c’est la vie ! Et ce plat de nouilles japonais traditionnel devient la recette, sinon du bonheur, du moins de la réconciliation avec le passé. Joyau de délicatesse qui met les papilles en émoi, ce film s’attache au pas de Masato, interprété par Takumi Saito, célèbre acteur et chanteur pop japonais.

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Golden Globes 2019 : «Bohemian Rhapsody», «Roma» et «Green book» récompensés

«Roma» faisait partie des favoris. «A star is born», attendu parmi les primés ne repart qu’avec un titre.

Trois films sortent du lot parmi les gagnants des Golden Globes 2019. Lors de la cérémonie qui s’est tenue dimanche soir (dans la nuit de dimanche à ce lundi, heure de Paris), à Beverly Hills (Etats-Unis), «Bohemian Rhapsody», «Roma» et «Green Book» se sont particulièrement distingués.

«Bohemian Rhapsody», film biographique sur le chanteur Freddie Mercury du groupe Queen, décroche le titre le plus prisé, celui de meilleur film dramatique. L’oeuvre de Bryan Singer est également récompensée pour son interprétation : Rami Malek est sacré meilleur acteur dramatique pour son interprétation du chanteur du groupe anglais.

A l’occasion de cette cérémonie de la presse étrangère, et qui sert en quelque sorte de répétition aux prestigieux Oscars, «Bohemian Rhapsody» s’impose notamment devant «A Star is born», de Bradley Cooper, qui retrace l’ascension d’une chanteuse, jouée par Lady Gaga.

Le Golden Globe de la meilleure actrice revient, lui, à Glenn Close. Dans «The Wife» de «Björn Runge», elle incarne l’épouse d’un prix Nobel de littérature qui s’aperçoit qu’elle n’a plus envie de vivre avec lui.

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« Asako I & II » : ce qu’on retrouve n’est pas ce qu’on a perdu

— Par Roland Sabra —

Je n’a pas pu voir l’ensemble des films du cycle du cycle « Un air de Japon » proposé par Steve Zébina dans le cadre des séances V.O. déportées à Madiana. Le voyage à Tokyo m’ a touché beaucoup plus que Le goût du saké tous deux de  Yasujirô Ozu. Ce dernier film, pourtant présenté par la critique comme le chef d’œuvre absolu du réalisateur, la quintessence de son art, avait un goût de resucée n’en déplaise à celles et ceux qui pensent que c’est le propre même du travail du maître japonnais que de revenir sans cesse, avec les mêmes acteurs, les mêmes techniques de cadrages sur la même thématique, que c’est là son style, sa grandeur, son génie. Peut-être suis-je plus sensible au noir et blanc qu’à la couleur… Fidèle lecteur, tu sais ce que je pense de Voyage à Yoshino.

Peut-être un jour  finirons-nous par voir Invasion de Kyoshi Kurosawa? En attendant « Un air de japon » s’est  brillamment terminé par la projection d’Asako I & II.

Asako (Erika Karata) vit à Osaka.

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« Asako I & II » de Ryûsuke Hamaguchi

Mercredi 19 décembre 2018 à 19h30. Madiana V.O.

Attention séances en avant-première (sortie Paris le 2 Janvier 2019 ) !

De Ryûsuke Hamaguchi
Avec Masahiro Higashide, Erika Karata, Koji Seto
Genres Romance, Drame
Nationalités Français, Japonais – Japon – 1h59 – 2018
Date de sortie 2 janvier 2019 (1h 59min)

Synopsis :
Asako, une jeune femme de 21 ans qui vit à Osaka, tombe follement amoureuse de Baku. Mais un jour, Baku disparaît. Deux ans plus tard, désormais installée à Tokyo, Asako rencontre Ryohei, qui est le sosie parfait de son amour disparu. Elle va alors se laisser séduire par ce jeune homme qui possède une personnalité totalement différente de celle de Baku.

Réception critique :

Madinin’Art par Selim Lander

Le film tient grâce à la personnalité énigmatique d’Asako, à sa fragilité…. Lire la suite=>

Sur le site Web agrégateur Rotten Tomatoes , le film a obtenu un taux d’approbation de 71%, basé sur 21 commentaires, et une note moyenne de 7.5 / 10. Le consensus critique du site Web se lit comme suit: « Les prémisses conceptuelles d’ Asako I & II sont ancrées dans des thèmes stimulants et un travail convaincant du réalisateur Ryusuke Hamaguchi ».Sur

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Toutes les affiches de films se ressemblent ? C’est normal, elles sont faites pour ça

— Par Benoît Jourdain —

Du bleu et jaune pour les comédies, des héros accompagnés par leurs amis devant une explosion pour les films d’action… Les affiches de cinéma ont souvent un air de déjà-vu et ce n’est pas qu’une question de paresse comme le pense Vincent Cassel.

Vincent Cassel, en costume, regard d’acier, plonge ses yeux dans les vôtres, arme à la main. A ses côtés, une multitude d’acteurs détourés, parmi lesquels on reconnaît Fabrice Luchini ou Olga Kurylenko. Par un habile fondu, on devine Notre-Dame de Paris, et un duel entre deux hommes. Plus bas, un titre en lettres dorées : L’Empereur de Paris. La star française joue Vidocq dans ce film réalisé par Jean-François Richet qui sort mercredi 19 décembre. Une affiche que vous avez sûrement déjà vue sur un bus, une colonne Morris, ou dans vos cinémas.

Elle vous semble familière ? Normal, elle reprend les codes des films « en costume », pointe Quentin Durand, alias le stagiaire des affiches, sur son site, où il s’amuse à se moquer de ces supports. Ironie de l’histoire, jeudi 15 novembre, Vincent Cassel lui-même dénonçait sur Instagram (le post a été supprimé depuis), par un montage réunissant plusieurs affiches de comédies, « le formatage, le manque d’invention, la flemme et le nivellement par le bas des distributeurs ».

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« Voyage à Yoshino » de Naomi Kawase : une beauté subjuguante

Mardi 18 décembre 2018 à 19h30. Madiana V.O.

De Naomi Kawase
Avec Juliette Binoche, Masatoshi Nagase, Takanori Iwata
Genre Drame
Nationalités Japonais, Français

Synopsis :
Jeanne part pour le Japon, à la recherche d’une plante médicinale rare. Lors de ce voyage, elle fait la connaissance de Tomo, un garde forestier, qui l’accompagne dans sa quête et la guide sur les traces de son passé. Il y a 20 ans, dans la forêt de Yoshino, Jeanne a vécu son premier amour.

La presse en parle :

Madinin’Art par Roland Sabra
Le spectateur est d’autant plus déboussolé que la caméra balance entre célébration ritualisée de la nature dans une contemplation esthétique de l’immuabilité d’un paysage, d’une fleur, d’une feuille et rappel de la fugacité, de la caducité, du caractère cyclique et transitoire des êtres et des choses. Flashback, flash-forward, ellipse, coupe, suspension narrative, fragmentation de la mise en scène participent à la création d’un univers d’une beauté subjuguante. Lire l’ensemble de la critique =>

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« A scene at the sea » de Takeshi Kitano

Lundi 17 décembre 2018 à 19h30. Madiana V.O.

De Takeshi Kitano
Avec Kuroudo Maki, Hiroko Oshima, Sabu Kawahara
Genres Romance, Comédie dramatique
Nationalité Japonais
Date de reprise 8 août 2018 – Version restaurée (1h 40min)
Date de sortie 16 juin 2005 en DVD (1h 40min)

Synopsis : 
Un jeune éboueur sourd-muet se prend d’une passion obsessionnelle pour le surf. Soutenu par le regard protecteur de sa fiancée, sourde-muette comme lui, le jeune homme progresse, d’apprentissages éprouvants en compétitions harassantes, jusqu’à ce que la mer les sépare.

La presse en parle :

Madinin’Art par Selim Lander
Chef d’œuvre !  Voir la critique complète sur Madinin’Art

Chronic’art.com par Elysabeth François
Par son extrême épure, A Scene at the sea pourrait bien être l’œuvre la plus radicale du cinéaste. On y sent une volonté d’aller à l’essentiel, en dégageant l’histoire de tout détail sur-signifiant.
Le Figaroscope par Emmanuèle Frois
On se laisse bercer par le rythme des vagues, la lenteur de l’action, la beauté des images.
Le Nouvel Observateur par Pascal Mérigeau
Un cinéma d’une pureté absolue, qui nécessite encore un petit, un tout petit effort, pour retrouver un regard débarrassé de toutes les âneries qui l’encombrent.

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« Le goût du saké » de Yasujirô Ozu

Dimanche 16 décembre 2018 à 19h 30. V.O. Madiana

De Yasujirô Ozu
Avec Shima Iwashita, Chishu Ryu, Keiji Sada
Genre Drame
Nationalité Japonais
Date de reprise 1er août 2018 – Version restaurée (1h 53min)
Date de sortie 6 décembre 1978 (1h 53min)

Synopsis :
Un père, veuf, cadre dans une entreprise industrielle vit avec sa fille et son dernier fils. Le soir, après le travail, il retrouve ses amis pour boire du saké dans un café où ils ont leurs habitudes. L’un d’eux lui propose un gendre pour sa fille. Il prend alors peu à peu conscience que sa fille est en âge de se marier et qu’il doit, au risque de se retrouver seul, libérer sa fille de son emprise paternelle. D’abord, cédant à son angoisse de la solitude et à son égoïsme, il nie la nécessité du mariage, mais l’évènement devient inéluctable lorsqu’il croise l’un de ses anciens professeurs, dont la fille a sacrifié sa jeunesse pour s’occuper de son père…

.La presse en parle :
Télérama par Jacques Siclier
Une dernière fois, Ozu a traité son thème de prédilection : l’érosion de la cellule familiale dans une société japonaise moderne qui cède aux influences occidentales.

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« Voyage à Yoshino » au delà de nos catégories pensantes

— Par Roland Sabra —

C’est à la première partie d’un cours de philo de classe terminale autour de Perception et Raison, la première étant présentée comme la condition de la seconde que semble inviter Naomi Kawase dans «  Voyage à Yoshino. Je dis semble inviter pour un sujet occidental qui serait persuadé que ce que l’on perçoit dépend de ce que l’on sait. Il est une autre façon de recevoir le film en le considérant sous l’angle d’un débat spécifique au monde japonais entre bouddhisme et shintoïsme entre panthéisme et polythéisme le tout dans un perspective naturaliste beaucoup plus large au sein de laquelle le spectateur occidental peut trouver quelques repères qu’il lui faudra pourtant abandonner. « Voyage à Yoshino » est d’abord un voyage, une tentative de larguer les amarres de la raison raisonnante, une invitation au lâcher prise. Le sous-titre «  Vision », au-delà de la plante miraculeuse dont l’héroïne principale est à la recherche est à entendre dans son acception mystique, comme une appréhension immédiate du divin, d’un événement inconnu du passé, du lointain ou du futur ou d’un phénomène surnaturel.

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Cinéma japonais 12-18 « A Scene at the Sea » de Takeshi Kitano

Chef d’œuvre !

— Par Selim Lander —

Bis repetita placent. Comment se casser le nez deux fois de suite ? Par exemple en se présentant à la caisse des cinémas Madiana pour voir Invasion de Kyoshi Kurosawa. Mais peu importe, pour une fois, puisque ce fut l’occasion de revoir A Scene at the Sea, ce film de Kitano qui est un enchantement de bout en bout.

Ne surtout pas se fier au résumé dans le programme de l’Atrium, qui ne laisse rien entrevoir de la merveille qu’est ce film. Mais si je vous dis maintenant que A Scene at the Sea est centré sur deux sourds muets, qu’il est composé principalement de plans fixes, toujours les mêmes, présentant les mêmes personnages dans des poses identiques, que ces séquences répétitives sont tournées dans un Japon de banlieues grisâtres, que la mer elle-même est grisâtre comme le sable de la plage des surfeurs, vous me direz sans doute que je ne suis pas plus engageant que le programme. Vous n’auriez pas tort. Le fait est que par la magie du cinéma Kitano tire de tout cela un film lumineux.

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« Voyage à Yoshino » de Naomi Kawase

Par Selim Lander

De Naomi Kawase, on avait vu récemment Vers la lumière, un film qui mettait en scène des non-voyants. Voyage à Yoshino fait intervenir également une aveugle tout en creusant la veine fantastique, puisque Tomo, le personnage masculin qu’on croyait mort dans un accident de chasse un peu avant la fin, réapparaît à la toute fin. Idem pour la vieille femme aveugle qui prétendait être née 1000 ans auparavant, que l’on voit morte puis ressuscitée. Le spectateur de Voyage à Yoshino doit donc accepter de ne pas tout comprendre de ce qu’il voit. Ce qui est d’autant plus aisé, ici, que la photo est somptueuse : forêts de pins gigantesques dans des paysages vallonnés et maisons de bois perdues dans les bois, aux intérieurs chaleureux, malgré le confort minimal et le froid qui sévit dans le Japon septentrional.

Jeanne (Juliette Binoche, vedette étrangère du film), débarque chez Tomo à la recherche d’une plante magique, « Vision », capable d’abolir les souffrances des humains. La femme aveugle reconnaît Jeanne comme celle qui retrouvera la plante depuis longtemps disparue, depuis quelque mille années en fait (ce qui correspond donc à la naissance de l’aveugle).

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Ouverture du mois du Japon : « Asako I et II »

— Par Selim Lander —

Ainsi en a-t-il décidé : au mois de décembre, Steve Zebina programme des films japonais. Et l’on applaudit des deux mains car le Japon est un pays fascinant, en particulier mais pas seulement pour son cinéma. Quel cinéphile ne garde pas dans un coin de sa mémoire quelques films venus du pays du Soleil levant qui l’ont particulièrement marqué ? Films intimistes, films noirs, films érotiques sans oublier les films de yakuzas ou de samouraïs, les Japonais qui semblent exceller dans tous les genres ont façonné (une part de) notre imaginaire.

Inutile de se leurrer : la fascination exercée par le cinéma japonais tient avant tout au Japon lui-même, tant ce pays de l’Orient lointain est différent de notre Occident. Prenons par exemple Asako. On pourrait croire que ce film absolument contemporain, avec des jeunes Japonais d’aujourd’hui, nous dépayserait moins qu’un film d’Ozu, par exemple. Eh bien non, ce sont les mêmes courbettes à la moindre occasion !

Asako I et II de Ryusuke Hagamushi

Asako I qui pleure et Asako II qui ne rit pas beaucoup plus. Une fois admis le caractère peu communicatif de l’héroïne du film et passé le prologue (Asako I) passablement ennuyeux, on se réveille avec la suite (Asako II).

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Voyage à Tokyo

Mercredi 12 décembre 2018 à 19h 30. Madiana V.O.

De Yasujirô Ozu
Avec Chishu Ryu, Chieko Higashiyama, Setsuko Hara
Genre Drame
Nationalité Japonais
Date de reprise 1 août 2018 – Version restaurée (2h 16min)
Date de sortie 6

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Un air de Japon du 10 au 19 décembre 2018

Du 10 au 19 décembre 2018

— Par Steve Zébina —
Notre nouveau cycle dans le cadre des Séances VO  et Art Essai  . La nouveauté du mois : une programmation entièrement dédiée à une cinématographie : Un air de Japon  .

Du  10  au 19  Décembre : Des classiques incontournables de l’histoire du cinéma , des nouveautés  et même un film en Avant-Première ! 

 

Du 10 au 19 décembre  

Dans le cadre des séances VO

Tarifs en vigueur à Madiana

Voir le programme ci-après

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Deux monstres sacrés du cinéma : Lars Van Trier et Spike Lee

Par Selim Lander —

Lars Van Trier : The House that Jack Built

Le cinéma réserve bien des surprises ; c’est ce qui fait son charme, même si toutes les surprises ne sont pas agréables. Ainsi de The House that Jack Built, le dernier film de Lars Van Trier qui s’enlise assez vite malgré un début tonitruant et sombre à la fin dans le ridicule avec une représentation de l’enfer (pas un enfer métaphorique : le vrai !) cheap et kitch. Il est vrai que regarder les exploits d’un tueur en série pendant presque deux heures devient vite lassant, même si ce dernier (Matt Dillon) est un extraordinaire manipulateur qui parvient toujours à se sortir des situations les plus dangereuses, … jusqu’au moment où le diable (Bruno Ganz) vient réclamer son dû. On se demande d’ailleurs pourquoi (aucun pacte satanique n’ayant été passé) et pourquoi à ce moment-là de l’intrigue (?) Le film est interdit au moins de 16 ans, ce qui se conçoit : conformément aux règles du genre, certaines images s’avèrent difficilement soutenables. On peut, sans dévoiler le scénario, mentionner la séquence au cours de laquelle Jack, notre sinistre assassin, après avoir attiré à la campagne une mère et ses deux jeunes enfants se met à leur tirer dessus comme des lapins… Peu adepte, nous-même, des jeux de massacre – cinématographiques ou non – nous préférons garder en mémoire le prologue du film, la scène qui décida de la vocation de tueur, laquelle scène fait intervenir une dame victime d’une crevaison, une « emmerderesse » si horripilante que l’on comprend qu’un individu psychologiquement fragile comme Jack finisse par « péter les plombs ».

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Enfants et écrans : quelques conseils pratiques pour les parents

Alors que la proposition de loi visant à lutter contre l’exposition précoce des enfants aux écrans a été adoptée en première lecture par le Sénat le 20 novembre 2018, vous vous posez peut-être des questions sur l’attitude à adopter en tant que parent quand votre enfant regarde la télévision ou réclame, après l’école, la tablette ou votre smartphone pour regarder ses programmes favoris ou faire des jeux ? Face à vos questions, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) vous répond !
Avant 3 ans

Selon le CSA, la télévision n’est pas adaptée aux enfants de moins de 3 ans, le développement d’un jeune enfant passant par la motricité et la capacité à interagir avec les objets (jouets, par exemple) qu’il rencontre et les adultes qui l’entourent (parents, frères et sœurs par exemple). En effet, la télévision risque d’enfermer les enfants dans un statut de spectateurs à un moment où ils doivent apprendre à devenir des acteurs du monde qui les entourent.

Le CSA précise également que, lorsque des enfants de moins de 3 ans regardent néanmoins la télévision, ils ne comprennent pas les informations reçues (images et sons) ce qui peut nuire à leur développement et contribuer à leur agitation.

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« Les veuves » de Steve McQueen

À Madiana en VO le 30/11/18 à 19h

Avec Viola Davis, Michelle Rodriguez, Elizabeth Debicki
Genres Thriller, Drame
Nationalités Britannique, Américain
Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Chicago, de nos jours. Quatre femmes qui ne se connaissent pas. Leurs maris viennent de mourir lors d’un braquage qui a mal tourné, les laissant avec une lourde dette à rembourser. Elles n’ont rien en commun mais décident d’unir leurs forces pour terminer ce que leurs époux avaient commencé. Et prendre leur propre destin en main…

La presse en parle :

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Sans renier ses instincts politiques ni oublier ses ambitions de mise en scène, Steve McQueen réalise un grand divertissement populaire, efficace et intelligent.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Il n’y a que de très bonnes raisons d’aimer ce thriller, à la fois film de genre et d’action haletant, satire politique sur une ville corrompue et ode féministe réjouissante portée par un casting cinq étoiles. Incontournable.

Le Parisien par La Rédaction
Époustouflant, réalisé de main de maître par Steve McQueen («Twelve Years a Slave»), le film doit aussi beaucoup à ses comédiens, notamment à Viola Davis, la star de la série « Murder ».

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Bernardo Bertolucci, le cinéaste de la transgression, est mort


Il avait réalisé Le Dernier Empereur, Un dernier à tango à Paris ou encore 1900. Le cinéaste italien Bernardo Bertolucci est mort, lundi 26 novembre, à Rome, à l’âge de 77 ans des suites d’un cancer, a confirmé son attachée de presse, Flavia Schiavi, à franceinfo. Une cérémonie devrait se tenir au Campidoglio, dans la capitale italienne, dans les deux prochains jours, a ajouté l’attachée de presse.

Bernardo Bertolucci est le fils aîné du poète Attilio Bertolucci et le frère de Giuseppe Bertolucci. Il commence à écrire dès l’âge de 15 ans et est récompensé pour son travail peu de temps après. Il reçoit notamment le Premio Viareggio. Il se rend ensuite à Rome pour ses études et devient l’assistant de Pier Paolo Pasolini sur Accattone. Il travaille aussi plus tard avec Sergio Leone et Dario Argento sur le scénario d‘Il était une fois dans l’Ouest. Son second film, Prima della rivoluzione, inspiré de La Chartreuse de Parme de Stendhal, est acclamé par la critique et marque le renouvellement du cinéma d’auteur italien des années 1960. Le thème de l’ambiguïté politique et sexuelle est illustré par une mise en scène revendiquant un certain gongorisme dans sa sophistication visuelle et son style chorégraphié.

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La quête d’Alain Ducasse

28 novembre 2018 à 18 h Habitation Belfort au Lamentin

( sur invitation & réservation)

De Gilles de Maistre
Avec Alain Ducasse
Genre Documentaire
Nationalité Français

Synopsis :
Quelle peut être la quête d’Alain Ducasse, le petit garçon des Landes devenu aujourd’hui le chef et mentor le plus reconnu de la cuisine dans le monde ? Que cherche un homme qui semble avoir déjà tout ? 23 restaurants dans le monde, 18 étoiles Michelin, Alain Ducasse ne cesse de créer des adresses qui plaisent à notre temps, de bâtir des écoles, de pousser les frontières de son métier vers de nouveaux horizons, sa curiosité n’a pas de limite. Il sillonne le monde sans relâche, car pour lui la cuisine est un univers infini. Cet homme public, si secret pourtant, a accepté d’être suivi pendant près de deux ans, nous ouvrant ainsi les portes de son univers, en perpétuelle évolution.

La presse en parle :

L’Express par Ulla Majoube
Bref, si vous aimez les belles images de voyage, si vous adorez le château de Versailles, si vous ne connaissez le monde culinaire qu’à travers les concours culinaires télévisés, vous pourrez alors en découvrir un peu plus sur cet univers (…).

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« Sugarland » : à ne manquer sous aucun prétexte

Le poison du sucre

Mardi 27 novembre 2018 à 19H Office culturel de Trinité

De Damon Gameau
Avec Kyan Khojandi, Damon Gameau, Hugh Jackman
Genre Documentaire
Nationalité australien
Synopsis :
Le sucre est partout ! Toute notre industrie agroalimentaire en est dépendante. Comment cet aliment a pu s’infiltrer, souvent à notre insu, au cœur de notre culture et de nos régimes ? Damon Gameau se lance dans une expérience unique : tester les effets d’une alimentation haute en sucre sur un corps en bonne santé, en consommant uniquement de la nourriture considérée comme saine et équilibrée. A travers ce voyage ludique et informatif, Damon souligne des questions problématiques sur l’industrie du sucre et s’attaque à son omniprésence sur les étagères de nos supermarchés ! SUGARLAND changera à tout jamais votre regard sur votre alimentation.

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Le sucre aura ta peau si tu n’as pas la sienne

Le sucre entre addiction et trouble du comportement

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Belinda

Vendredi 23 novembre 2018 à 19h Tropiques-Atrium

De Marie Dumora
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Français

Synopsis :
Belinda a 9 ans. Elle aime la neige, la glace pour glisser, plus encore sa sœur avec qui elle vit en foyer. On les sépare.
Belinda a 15 ans. Pas du genre à vouloir travailler dans un magasin de chaussures, en mécanique à la rigueur.
Belinda a 23 ans, elle aime de toutes ses forces Thierry, ses yeux bleus, son accent des Vosges. Elle veut se marier pour n’en être jamais séparée. Coûte que coûte.

La presse en parle :

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Et les mistrals gagnants

22 novembre 2018 à 14h au Morne-Rouge salle Barel Coppet

De Anne-Dauphine Julliand
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Français

Synopsis :
Le film est sous-titré pour les personnes sourdes et malentendantes.
Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. Avec beaucoup de sérénité et d’amour ces cinq petits bouts d’Homme nous montrent le chemin du bonheur. Un film à hauteur d’enfant, sur la vie tout simplement.

La presse en parle :

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Cinéma – « Cold War », « Ultra rêve »

 — Par Selim Lander —

Cold War de Pawel Pawlikowski : magistral.

Au premier plan, une route et un grand arbre, le tronc nu presque jusqu’à mi-hauteur avant les branches qui forment comme une boule touffue ; derrière un champ de maïs avec un ciel gris, une pâle lumière d’hiver, même si l’absence de neige, les feuilles de l’arbre et le maïs appartiennent plutôt à la fin de l’été ; du vent dans les feuilles : cette image en noir et blanc résume à elle seule un premier aspect du film, son esthétique sobre et sombre à la fois : nous sommes en effet après-guerre, en Pologne, il fait froid, on porte des longs manteaux.

Autre image, un cœur de jeunes filles qui chantent a capella sur une musique traditionnelle ; la beauté de la mélodie, la fraîcheur des interprètes, leurs sourires mêmes ne parviennent pas à dissiper l’atmosphère pesante des pays de l’Est avant la perestroïka.

Une dernière image, une boite de jazz à Paris, une femme qui chante en polonais accompagnée au piano par son amoureux, polonais lui aussi.

Ces deux-là sont les personnages principaux du film de Pawlikowski – partiellement inspiré de l’histoire de ses propres parents – reparti avec le prix de la mise en scène lors du dernier festival de Cannes.

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Prélude au Martinique Jazz Festival 2018

Mercredi 21 Novembre à 19h30

Withney

 Kevin Mac Donald – USA – 2018- 2h00

Synopsis :

Elle a vendu 200 millions d’albums. Elle détient le record du plus grand nombre de numéros 1 consécutifs. Sa chanson « I Will Always Love You » est le single le plus vendu par une chanteuse. Derrière les records, les rumeurs, les scandales, les secrets et la gloire, voici la vraie Whitney Houston .

 La presse en parle :
L’Express par Antoine Le Fur
Riche d’archives rares et de témoignages de ses proches, le film apporte un éclairage inédit sur la carrière d’une star dont le destin tragique semblait inévitable. Étonnant et bouleversant.

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19ème édition du mois du film documentaire par Ciné Woulé Company

Le mois du film documentaire est une action nationale organisée par l’association Image en bibliothèque. Une opération qui permet à un large public de découvrir une programmation de films documentaires dans différents lieux culturels, établissements scolaires, bibliothèques.
L’objectif ? Promouvoir le cinéma documentaire en proposant une programmation de films originaux pour tous les publics et dans toute la France.
Cette année la 19ème édition du mois du film documentaire est coordonné en Martinique par Ciné Woulé Company. Elle aura lieu du jeudi 15 au vendredi 28 novembre.

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