« Voyage à Yoshino » de Naomi Kawase : une beauté subjuguante

Mardi 18 décembre 2018 à 19h30. Madiana V.O.

De Naomi Kawase
Avec Juliette Binoche, Masatoshi Nagase, Takanori Iwata
Genre Drame
Nationalités Japonais, Français

Synopsis :
Jeanne part pour le Japon, à la recherche d’une plante médicinale rare. Lors de ce voyage, elle fait la connaissance de Tomo, un garde forestier, qui l’accompagne dans sa quête et la guide sur les traces de son passé. Il y a 20 ans, dans la forêt de Yoshino, Jeanne a vécu son premier amour.

La presse en parle :

Madinin’Art par Roland Sabra
Le spectateur est d’autant plus déboussolé que la caméra balance entre célébration ritualisée de la nature dans une contemplation esthétique de l’immuabilité d’un paysage, d’une fleur, d’une feuille et rappel de la fugacité, de la caducité, du caractère cyclique et transitoire des êtres et des choses. Flashback, flash-forward, ellipse, coupe, suspension narrative, fragmentation de la mise en scène participent à la création d’un univers d’une beauté subjuguante. Lire l’ensemble de la critique =>

Madinin’Art par Selim Lander
Le spectateur de Voyage à Yoshino doit […] accepter de ne pas tout comprendre de ce qu’il voit. Ce qui est d’autant plus aisé, ici, que la photo est somptueuse : forêts de pins gigantesques dans des paysages vallonnés et maisons de bois perdues dans les bois, aux intérieurs chaleureux, malgré le confort minimal et le froid qui sévit dans le Japon septentrional. Lire l’ensemble de la critique =>

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Naomi Kawase ne dit rien, elle expose. Elle n’explique rien, elle suggère. Plus que les dialogues, parcellaires, ce sont les images, leur succession et enchaînement qui parlent. Au spectateur de faire le lien dans une communion active avec le film.

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas Le cinéma panthéiste, spiritualiste, écologique, de Naomi Kawase nous raccorde aux sources premières des origines et invite à écouter les messages de la nature.

Paris Match par Karelle Fitoussi
Une odyssée minimaliste et mystique qui flirte avec la science-fiction. Un poème.

Le Figaro par La Rédaction
L’intrigue est loin d’être clairement lisible. Elle se fond en quelque sorte dans l’univers de la forêt, à la fois sensible et hermétique. Mais Naomi Kawase nous fait habiter la forêt comme personne. Là est la grâce du film, qui peut perdre et ennuyer le spectateur, mais lui offre des instants de beauté incomparable.

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
Même si on ne comprend pas tout, ce récit influencé par Terrence Malick s’avère hypnotique, notamment grâce à la beauté majestueuse de la forêt aux couleurs de l’automne.