« La salle des profs », un film de İlker Çatak

Le jeudi 2 mai à 19h, le lundi 13 à 14h, le mardi 14 à 19h et le jeudi 16 à 19h à Madiana
| Par İlker Çatak, Johannes Duncker
Avec Leonie Benesch, Michael Klammer, Rafael Stachowiak
Titre original Das Lehrerzimmer | 6 mars 2024 en salle | 1h 39min | Drame
Synopsis
Tout public
Alors qu’une série de vols a lieu en salle des profs, Carla Nowak mène l’enquête dans le collège où elle enseigne. Très vite, tout l’établissement est ébranlé par ses découvertes.
La presse en parle :
Madinin’Art par la rédaction
Courte, concise et dépourvue de tout superflu, « La Salle des profs » ne laisse aucun répit à son public. Chaque scène est soigneusement orchestrée pour maintenir une tension palpable, nous plongeant toujours plus profondément dans l’obscurité de son intrigue. Entre drame et suspense, ce thriller intelligent et addictif nous offre un regard saisissant sur les travers d’un système éducatif en perpétuelle crise. La critique complète est disponible ci-dessous.

20 Minutes par Caroline Vié
Ce drame poignant pourrait coiffer au poteau La Zone d’intérêt de Jonathan Glazer, Le Cercle des neiges de Juan Antonio Bayona, Moi capitaine de Matteo Garrone ou Perfect Days de Wim Wenders, tant son sujet parle au parent, à l’enseignant ou à l’élève (voire aux trois à la fois) qui sommeille quelque part en nous.

CinemaTeaser par Perrine Quennesson
Rumeurs, non-dits, méfiance intergénérationnelle et casse tête de l’enseignement à l’heure des réseaux sociaux, le film tire à vue avec une précision chirurgicale.

L’Humanité par Michaël Mélinard
Représentant l’Allemagne aux Oscars, la Salle des profs est un sérieux candidat à la statuette du meilleur film en langue étrangère. Ce thriller haletant d’Ilker Catak brosse le magnifique portrait d’une enseignante, sans rien dévoiler de son intimité et de son quotidien hors de l’école.

Sud Ouest par Julien Rousset
A partir d’une péripétie, Ilker Catak bâtit un thriller captivant, au récit vertigineux, mis en scène avec une rigueur de tous les plans.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
La salle des profs du titre est un petit théâtre de violences psychologiques et de normes morales contradictoires.

Elle par Françoise Delbecq
Un formidable drame psychologique.

Femme Actuelle par La Rédaction
La tension du film tient dans ce lien entre l’ordinaire de la vie scolaire et les grands sujets sous-jacents.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
La progression du récit et les tensions propres au thriller mènent à une fin ouverte qui questionne le civisme, la tolérance et l’intégrité. Beau programme.

L’Obs par Nicolas Schaller
Plus qu’un film de suspense en milieu scolaire, « la Salle des profs » est un huis clos étouffant sur une enseignante mue par une haute idée de son métier qui veut bien faire, chute, tente de se rattraper et s’enlise telle une souris prise dans sa roue. Seule malgré les autres. Glaçant.

La Croix par Corinne Renou-Nativel
Grand succès dans les salles allemandes, ce film en lice pour l’Oscar du meilleur film international relate avec l’intensité d’un thriller les répercussions d’une série de vols dans un collège et en fait le miroir d’une société allemande fracturée.

La Voix du Nord par Christophe Caron
L’engrenage diabolique n’élude les questions dérangeantes (l’enfant roi, la xénophobie, l’aplomb des menteurs) et transforme peu à peu le film en un étonnant thriller paranoïaque.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Seule contre tous, ou presque, Carla Nowak, interprétée de façon remarquable par Leonie Benesch, est collée au tableau noir de la petite société scolaire, par un scénario au cordeau.

Le Figaro par Eric Neuhoff
Le film est fort. Il évite tout manichéisme, décrit de l’intérieur les coulisses d’une profession, opte pour une image de format étroit qui enserre l’intrigue dans un décor kafkaïen, le tout sur un air de violon lancinant. Le suspense est là.

Le Monde par Maroussia Dubreuil
Dans une mise en scène au cordeau, La Salle des profs, rivé au visage de l’actrice principale de plus en plus isolée, se maintient à la frontière de la réalité et du mensonge, transformant le collège en zone d’hallucination, métaphore d’une société diablement polarisante.

Les Échos par Adrien Gombeaud
Un film mené où le lycée est mis en scène comme une micro-société.

Les Fiches du Cinéma par Gaël Reyre
Ilker Çatak signe une fable édifiante et anxiogène où se croire du côté de la justice amène aux pires confusions. Efficace et perturbant.

Libération par Lelo Jimmy Batista
« La Salle des profs » a été conçu sans la moindre volonté programmatique, s’amusant juste au fil du récit à saisir les perches les plus cinglantes, sans perversion ni sournoiserie, et à jouer d’idées souvent brillantes […].

 La salle des profs : un film magistral

Dans l’enceinte oppressante de « La Salle des profs », chaque instant est chargé de tension, chaque regard est une interrogation, et chaque mot est potentiellement une arme. Ce film captivant nous plonge dans un univers où la suspicion et la délation règnent en maîtres, étouffant tout espoir de répit.

Dès les premières scènes, le rythme de ce thriller s’intensifie progressivement, emmenant le spectateur dans une spirale infernale où le suspense ne faiblit jamais. Chaque rebondissement, chaque révélation, nous maintient en haleine, nous poussant toujours plus loin dans les méandres de cette histoire captivante.

Pourtant, au-delà de son aspect purement narratif, « La Salle des profs » soulève des questions profondes sur la justice, la culpabilité, la faute et le pardon. Plutôt que de nous livrer des réponses toutes faites, le film explore les nuances et les ambiguïtés de ces concepts, nous confrontant à nos propres dilemmes moraux.

Dans ce microcosme étouffant qu’est l’école, les enseignants se retrouvent pris au piège entre des élèves indisciplinés, des parents souvent peu coopératifs, et une direction qui jongle avec les contraintes du système éducatif. À travers des thèmes universels tels que le racisme, le harcèlement et les préjugés, le film dresse un portrait incisif et percutant de l’éducation contemporaine.

Courte, concise et dépourvue de tout superflu, « La Salle des profs » ne laisse aucun répit à son public. Chaque scène est soigneusement orchestrée pour maintenir une tension palpable, nous plongeant toujours plus profondément dans l’obscurité de son intrigue. Entre drame et suspense, ce thriller intelligent et addictif nous offre un regard saisissant sur les travers d’un système éducatif en perpétuelle crise.

M’A