— Par José Manuel Noceda Fernandez —
Lorsqu’on parle de Lam, on mentionne inévitablement ses relations et son amitié avec quelques intellectuels célèbres. Parmi les européens, Pablo Picasso et André Breton ainsi que leurs expériences entre Paris et Marseille de 1938 à 1941 sont immanquablement cités. S’il s’agit des Caraïbes, Aimé Césaire, un géant des lettres antillaises lié – comme l’était aussi le peintre cubain – à la pensée surréaliste, est le premier évoqué.
Césaire et Lam se rencontrent à Fort de France en 1941, lors du passage du peintre en Martinique, sur le chemin du retour à La Havane. Cette rencontre a évolué en une étroite amitié entre deux hommes qui ont partagé des histoires, des réflexions et des manières d’appréhender le monde colonial ou néocolonial des Antilles. Lam a illustré la version espagnole du Retour au pays natal de Césaire, en 1942, traduit par Lydia Cabrera. Césaire a consacré de nombreux de poèmes au cubain, comme ceux de Moi laminaire, par exemple.
Mais cette amitié et ce destin commun occultent malheureusement les relations de Lam avec d’autres pans de l’intelligentsia, notamment des Caraïbes.


Le cabinet médical des Dr Anne-Laure Rigouard Sinosa – Dr Charles Jean-Laurent – Dr Mehdi JJean-Laurent situé au Port de Plaisance de Fort de France à Etang Zabricot, présente à partir du 12 juin 2021 jusqu’au 30 septembre 2021, un nouvel accrochage d’œuvres d’arts plastiques, dans l’espace de la salle d’attente. Pour la première fois, sept artistes plasticiens de Martinique ayant déjà exposé individuellement et précédemment dans ce lieu, reviennent en exposition collective : Claude Cauquil, Chantal Charron, Marie Gauthier, Hamid, Maure, Lyl Razin, Henti Tauliaut.
New York – Le tableau « Femme assise près d’une fenêtre (Marie-Thérèse) » de Pablo Picasso a été vendu jeudi 103,4 millions de dollars lors d’enchères organisées chez Christie’s, à New York.
Paris – Le « Salvator Mundi », tableau le plus cher du monde, serait-il bien finalement de la main de Léonard de Vinci? Les spéculations sont relancées de plus belle depuis quelques jours.
Le gros 4X4 de la Gendarmerie s’est garé devant le portail de la Poste. Deux imposants militaires, armés, vêtus de leurs gilets pare-balles sont sortis et se sont dirigés vers l’entrée de la Galerie. Les deux autres sont restés dans le véhicule qui chevauchait une partie du trottoir. Marlène, a eu un mouvement de recul. Je lui ai fait signe de continuer ce que nous avions décidé, visiter l’exposition. Au bout du couloir devant le comptoir où l’on vend les plats à emporter la silhouette des deux gendarmes masquait presque totalement, la vendeuse et le fond de la boutique. Marlène s’est dirigée vers la salle, aujourd’hui déserte, où il est possible habituellement de prendre son repas, et moi je me suis penché pour savoir de quoi il était question entre les gendarmes et la jeune femme derrière sont comptoir. Un des deux hommes s’est retourné et m’a souri tandis que son compère trop occupé à choisir un des bacs en plastic noir que lui montrait la vendeuse, continuait à me tourner le dos. Et j’ai compris! Non, pas d’enquête, pas d’investigation, pas de contrôle, ils étaient venus passer commande pour leur cantine de la semaine!
Entrer au Créole Arts Café, face à la poste de Saint-Pierre, c’est déjà entrer dans une œuvre d’art en soi : il ne s’agit pas d’un fac-simile à la Walt Disney. Rien de plastique. Les lourds pavés patinés par le temps ont réellement subi les colères du volcan, les diverses fortunes de ses habitants…Juliette Kind, son actuelle et dynamique propriétaire, a su garder avec bonheur, sur les murs et les poutres, les cicatrices d’un passé authentique. Outre de quoi se désaltérer ou se restaurer, choisir un petit cadeau souvenir, elle y accueille les expositions des artistes locaux.
C’est une œuvre chargée d’histoire. « Game Changer » (« Voilà qui a changé la donne »), le célèbre tableau, que Banksy avait donné à l’hôpital de Southampton (sud de l’Angleterre) en mai 2020 pendant la première vague de l’épidémie de Covid-19, a été vendu 16,75 millions de livres, ce mardi, lors d’une vente aux enchères organisée par Christie’s. La toile était estimée entre 2,5 et 3,5 millions de livres (2,9 et 4 millions d’euros). Cette œuvre en noir et blanc représente un petit garçon qui, après avoir jeté à la poubelle ses figurines de Batman et Superman, joue avec une poupée d’infirmière portant un masque et une cape.
Adjugé après « une bataille d’enchères intense de dix minutes entre Hong Kong et New York« , le tableau devient l’œuvre d’art occidentale la plus chère jamais vendue en Asie. 


— Par Fernand Tiburce Fortuné —
Josette Coras (1926-2008) nait dans une famille jurassienne bourgeoise ouverte aux arts. Très tôt elle fait preuve d’une grande activité créatrice, décide de devenir dessinatrice et commence parallèlement à écrire. L’après-guerre la trouve à Paris où elle fréquente l’atelier de la Grande Chaumière et se forme à la gravure à l’École Estienne.
Le street artiste Banksy a financé un nouveau navire pour porter secours aux migrants en Méditerranée, qui est déjà sur zone et a secouru 89 personnes.
Banksy est le pseudonyme d’un artiste britannique anonyme, actif depuis les années 1990. Il est connu pour son art urbain satirique (ou street art) et comme réalisateur de films.
Inauguration de l’espace exposition du Créole Arts Café à Saint-Pierre.
Le travail de Dral est un long cheminement vers l’art. C’est une pensée colorée, une peinture qui s’éveille au fur et à mesure que les couleurs d’une palette riche s’y couchent. Une belle aventure Martiniquaise qui se construit avec un public international…
Culture et Patrimoine, avec La Fondation Clément, le Mémorial de la catastrophe de 1902 / Musée Frank A. Perret, l’Habitation Clément
« Qui es-tu lorsque personne ne te regarde ? » C’était le titre que la Galerie Maëlle, à Paris, avait choisi de donner, en janvier 2017, à une exposition collective consacrée à la présentation de cinq jeunes artistes, dont le réunionnais Abel Techer.
Déjà le titre ! Deux phrases qui annoncent toute l’ambiguïté, la dualité du propos de l’artiste .
Alors que la National Gallery de Londres consacre une exposition aux portraits de Paul Gauguin, le « New York Times » a publié ce lundi 18 novembre un article invitant à revoir l’héritage du peintre à l’aune de ses relations avec des Polynésiennes de 13 et 14 ans.
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