— Par Paul Sugy —
Accusé de racisme sur les réseaux sociaux, le philosophe Henri Peña-Ruiz s’explique à la suite de ses propos controversés sur l’islamophobie lors d’une conférence devant les militants de la France insoumise.
Henri Peña-Ruiz est philosophe et écrivain. Son Dictionnaire amoureux de la laïcité (Plon, 2014) a reçu le Prix national de la laïcité en 2014.
Vous avez donné vendredi dernier une conférence sur la laïcité, lors de l’université d’été de la France insoumise. Une citation tronquée de vous a ensuite fait du bruit sur les réseaux sociaux: vous auriez déclaré «on a le droit d’être islamophobe». Comment avez-vous vécu cette polémique?
Henri PENA-RUIZ.- J’ai été très affecté par cette polémique: se faire insulter et traiter de «raciste» sur les réseaux sociaux est extrêmement pénible. Cela me touche d’autant plus que le combat contre le racisme a toujours été l’un de mes engagements fondamentaux: j’ai d’ailleurs milité au MRAP, que j’ai quitté par la suite lorsque Mouloud Aounit (ancien président du MRAP, ndlr) a établi une confusion, justement, entre le rejet des religions et le rejet des personnes en raison de leur religion.

L’espace Drouot-Lafayette, à Paris, consacre une « exposition immersive » au pape du street art, toujours anonyme et toujours subversif.
Nonobstant le déni de réalité de certains esprits chagrins nostalgiques d’un passé révolu, nous sommes désormais confrontés, encore et plus que jamais à une crise systémique , structurelle et durable de l’agriculture en Guadeloupe et Martinique . La canne à sucre et la banane, les deux productions des îles, sont en crise. Quant aux cultures fruitières et maraîchères, elles ne parviennent pas à couvrir les besoins des 390 000 Guadeloupéens. Chaque année, l’île doit importer environ 16 000 tonnes de fruits et de légumes. En Martinique, le déficit de production est encore supérieur en matière de fruits et légumes. Il faut noter un déclin progressif de l’activité agricole devant la très rude concurrence des pays d’Amérique latine et d’Afrique, et ce à cause du faible coût de leur main d’œuvre. Les cultures vivrières sont quasiment inexistantes. Cette dernière spéculation agricole n’est d’ailleurs plus l’apanage des guadeloupéens, quand on sait que 90 % de la production agricole et de la commercialisation des fruits et légumes en Guadeloupe est actuellement concentré entre les mains des haïtiens. Et on parle de développement endogène mais posons nous la question au profit de qui ?…..
Éditorial du « Monde ». En renonçant à la mise à jour des principes d’évaluation des risques des pesticides, la Commission européenne participe à la dégradation dramatique de l’environnement mais aussi à la démonétisation de la parole politique.
De Nisha Ganatra
Originaire de Pointe-à-Pitre, le bachelier est entré au régiment service militaire adapté (RSMA) de Guadeloupe pour éviter la « dégringolade ». Il y a dix-huit mois, il a décroché un CDI dans une distillerie.
– Lieu : Le Vin l’Art et Vous, ZI Cocotte Canal 97224 DUCOS
— Par Roland Sabra —
Des voix se sont élevées en Martinique pour que soit débaptisée la rue Blénac à Fortde-France. Gouverneur Général de la Martinique, il a fourni des informations à Colbert pour la rédaction de la première version du code Noir.
Comme être petit ou grand, ou plus ou moins intelligent, le fait d’aimer les hommes ou les femmes n’est pas défini par un seul gène, mais par de multiples régions du génome et, comme tout caractère humain complexe, par d’insaisissables facteurs non génétiques.
Avec l’augmentation de la fréquence des cyclones, de nombreuses mégapoles pourraient être frappées d’inondations chaque année à partir de 2050.
Est-il juste et équitable de faire le plaidoyer pour le droit à la langue maternelle créole dans le système éducatif haïtien ? Est-il cohérent de plaider à la fois pour le droit à la langue maternelle créole dans notre système éducatif et pour l’aménagement simultané, dans l’École haïtienne, de nos deux langues officielles, le créole et le français ?
Le taux d’alcoolémie maximal autorisé pour les conducteurs soumis à l’utilisation d’un éthylotest antidémarrage (EAD) est uniformisé et fixé à 0,1 mg/l d’air expiré, par un décret paru au
Plus que quelques jours avant la rentrée des classes et déjà, de nombreux parents veillent à ce que leurs enfants reprennent de bonnes habitudes
Noire
Soixante-quatorze bébés sont nés à bord d’un avion en plein vol entre 1929 et 2018. Tel est le constat dressé par une étude publiée dans le numéro de juin 2019 du Journal of Travel Medicine. Son auteur, le Dr Travis Heggie de la Bowling Green State University (Ohio, Etats-Unis), a recensé l’ensemble des naissances survenues à bord d’un vol commercial sur une période de 90 ans, ce qui n’avait jamais été entrepris auparavant.
Man anmen’w an lanmè
La chanteuse de jazz et de soul Nancy Brown, née le 11 décembre 1932 à Cleveland aux États-Unis, est décédée mercredi 28 août à Paris où elle vivait depuis cinquante ans. Elle a connu un grand succès en 1963 avec l’adaptation en français de Don’t Make Me Over, créée par Dionne Warwick.
Tous les maires d’aujourd’hui vous diront qu’ils appliquent une démocratie participative en faisant intervenir les quartiers de leur commune. L’idée est bonne en soi, car elle permet aux citoyens des campagnes et des bourgs de se concerter et de proposer des projets qui par la suite seront soumis au conseil municipal.
L’ actualité quotidienne est désormais marquée par l’annonce de faits divers sanglants et de rixes meurtrières dont le dénominateur commun est l’usage irraisonné des armes à feu; l’espace martiniquais est devenu scène de western où se joue régulièrement” règlement de comptes à ok corral”.
Le bonheur est pour demain dans une perspective de développement endogène avec pour axe majeur l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire, nous disent certains hommes et partis politiques de Martinique et Guadeloupe. Mais qu’en est-il réellement et sur quoi repose cette assertion ?
La prochaine fois que vous verrez une abeille bourdonner autour de vous, rappelez-vous que la plupart des aliments que nous consommons sont obtenus grâce à la pollinisation naturelle des insectes. Cette pollinisation dite « entomophile » constitue un service écosystémique clé que nous fournissent les abeilles et d’autres pollinisateurs. Les insectes pollinisent environ un tiers des cultures destinées à notre alimentation (Kremen et al, 2007). Sans eux, notre productivité agricole serait bien moindre, et jusqu’à 75 % de nos récoltes subiraient une baisse de rendement. Il ne fait aucun doute que la plupart des cultures qui composent notre alimentation – notamment de nombreux fruits et légumes ainsi que certaines plantes fourragères utilisées pour la production de viande et de produits laitiers – seraient gravement affectées par une diminution du nombre d’insectes pollinisateurs, en particulier la production de pommes, de fraises, de tomates et d’amandes.D’après l’étude la plus récente menée sur le sujet, la valeur des cultures dépendant de la pollinisation serait d’environ 265 milliards de dollars (Lautenbach et al, 2012).
Si vous faites partie du million de vacanciers qui a perdu l’an dernier un bagage en prenant l’avion, voici comment le récupérer ou se faire indemniser.
Selon le rapport d’une ONG, les deux entreprises font partie des géants de la tech qui pourraient mener à une gigantesque course aux armements dans le secteur de l’intelligence artificielle.