— Par Florent Grabin pour l’Asso P.U.M.A.—
Plus de 4 millions de tonnes de pesticides sont utilisées chaque année dans le monde, mais certains pays ont la main particulièrement lourde. De trois millions de tonnes de pesticides utilisées dans le monde en 2001, nous sommes passés à quatre millions en 2016, soit une augmentation de 50 % en 15 ans. Avec 22,9 kg de pesticides utilisés par hectare de terre agricole, le Costa Rica est le champion du monde. Il en déverse pratiquement 10 fois plus sur ses cultures que la France, qui n’en utilise ‘’que’’ 3,7 kg par hectare. Le pays est un gros exportateur de fruits exotiques (banane, ananas, melon…) et de café, des cultures qui exigent une grosse quantité de fongicides et d’insecticides, utilisant ainsi 49 kg de pesticides par an et par hectare de bananes et 30 kg pour l’ananas.
Cette utilisation massive est à l’origine de nombreux problèmes environnementaux et de santé dans le pays : des centaines de cas d’intoxication au ‘’Paraquat’’, chaque année, sont ainsi recensés. Le Costa Rica tente depuis plusieurs années de limiter l’usage de ces substances chimiques avec des interdictions et en prônant de nouvelles pratiques agricoles.

Cette annulation ne concerne pas le projet-phare de Montagne d’or, c’est-à-dire le plus important projet de mine d’or à ciel ouvert français à l’étude
Le référendum est un procédé de consultation avec effet exécutoire et c’est ce caractère décisionnel qui le distingue de la consultation populaire du type de celles qui ont été organisées en Martinique en décembre 2003 et février 2010. De même qu’avait été finalement annulé le référendum envisagé par le général de Gaulle en 1968, il y a lieu de penser qu’il n’en sera pas proposé un pour résoudre la crise que connaît aujourd’hui la France. En échange, les analystes s’orientent en meute, comme pour le referendum délaissé, en faveur de la dissolution de l’assemblée nationale.
L’association AIA Auteurs d’ici et d’Ailleurs est heureuse de vous faire part de la venue en Guadeloupe d’Emile LANSMAN, des Editions LANSMAN. Il fêtera avec nous les 30 ans de la maison d’édition.
En Tanzanie, 70 % de la population est entièrement dépendante de la terre pour pouvoir survivre. Or, selon la tradition, les femmes ne peuvent ni posséder ni hériter de terres. Pour s’affranchir de cette règle, les femmes du peuple Kuria, dans le nord du pays, utilisent une coutume baptisée Nyumba ntobu (« La maison des femmes »), c’est-à-dire le mariage entre femmes. Ainsi, elles peuvent conserver leur propriété et vivre en toute indépendance des hommes, dans un pays où 78 % des femmes ont été abusées sexuellement, physiquement ou psychologiquement par leur mari.



Le metteur en scène et comédien 

— Par Christian Antourel —
La Bibliothèque Schœlcher vous invite à la rencontre autour du 24ème numéro de la revue du CEREAP : « Recherches en Esthétique : Art et détournement » publié sous la direction de Dominique BERTHET.
Un Carnaval Romantique
J’avais bien l’impression que cette femme était folle. Depuis la Lybie, elle avait été rapatriée à Yaoundé par l’OIM, et voilà qu’elle atterrissait là comme une épave, abandonnée et hagarde. Que vaudrait son témoignage devant un tribunal? En fait, il viendrait s’ajouter à la multitude de témoignages oraux. Et puis ça ferait suite aux images recueillies par CNN, et ça, tout le monde l’avait vu. Ce qui l’emporterait finalement c’est l’abondance des documents, aussi confus soient-ils. La cohérence se manifesterait toute seule, au-delà du chaos des paroles. Et moi, avais-je besoin de légitimité pour recueillir ce témoignage? Je décidai finalement d’ouvrir mon téléphone et de la filmer pendant qu’elle racontait. Au pire je diffuserais son témoignage sur les réseaux sociaux. Voilà comment ça s’est passé. Il suffit de tendre l’oreille:
Pour tout Martiniquais, qu’il soit noir, béké, indien, au-dessus du temps actuel, qu’on le veuille ou non, reste toujours l’esclavage des débuts historiques. Paraphrasant Nietzsche, on peut dire que c’est ce qui nous « meut et qui nous met en chaleur » dans la société d’aujourd’hui, en tous cycles d’évolution, comme en tous cycles de culture. Est-ce à dire qu’il est vain d’espérer un humanisme martiniquais, regroupant les races concernées, dans une dynamique historique d’émancipation politique ? Est-ce à dire qu’il est vain de vouloir faire peuple pour la liberté politique, et pour « l’ultime ivresse » de l’émancipation ?
Les analyses faites autour d’un possible référendum au terme du Grand débat ne paraissent pas relever d’un usage normal de ce mode de consultation. La nature du referendum est son caractère exécutoire. Le lendemain du vote, lorsqu’il est favorable, il doit entrer en vigueur. Il ne doit pas ressembler à un vote de confiance, sans effet décisionnel, suivant une déclaration de politique générale du gouvernement devant l’assemblée nationale.
L’université des Antilles doit communiquer le détail de ses critères de classement des candidats dans Parcoursup, selon une décision rendue par le tribunal administratif de Guadeloupe. Mais la transparence des algorithmes locaux est encore loin d’être acquise.
— Par Michèle Arretche —
La question : 