« Doubles vies », un film d’Olivier Assayas

Dimanche 10 février 2019 à 19h 30

Avec Guillaume Canet, Juliette Binoche, Vincent Macaigne
Genres Comédie, Romance
Nationalité Français

Synopsis :
Alain, la quarantaine, dirige une célèbre maison d’édition, où son ami Léonard, écrivain bohème publie ses romans. La femme d’Alain, Séléna, est la star d’une série télé populaire et Valérie, compagne de Leonard, assiste vaillamment un homme politique. Bien qu’ils soient amis de longue date, Alain s’apprête à refuser le nouveau manuscrit de Léonard… Les relations entre les deux couples, plus entrelacées qu’il n’y paraît, vont se compliquer.

La presse en parle :

Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
Refusant autant le “c’était mieux avant” que l’éloge inconditionnel du progrès, préférant au cynisme un soupçon de légèreté mélancolique, « Doubles vies » est un film aussi dense et réflexif que le sujet qui fait son ciment.

20 Minutes par Caroline Vié
Cette incursion du réalisateur dans le domaine de la comédie est une une franche réussite.

aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur
Tissant patiemment les liens entre les personnages, le scénario entretient juste à point le mystère autour des notions de vérité et de mensonges et s’articulent dans un cruel face-à-face entre un monde bouleversé et des êtres humains en quête de repères.

Le Figaro par Eric Neuhoff
Olivier Assayas égratigne le milieu de l’édition parisienne avec une légèreté bienvenue. Et offre de bons numéros d’acteurs.

Le Monde par Thomas Sotinel
La virtuosité d’Assayas est de synchroniser le mouvement de ces deux forces inégales. La magnitude de la catastrophe et la petitesse des aspirations et des désirs font deux meules qui broient menu les vies de quelques-uns de nos contemporains.

Le Nouvel Observateur par Jérôme Garcin
« Doubles Vies », tourné vite et bien en Super 16, est un vaudeville très français qui repose sur les quiproquos, la rhétorique et les champs-contrechamps. Mais aussi, en creux, sur la nostalgie de la littérature d’avant la liseuse électronique, celle, par exemple, des « Destinées sentimentales », le roman de Jacques Chardonne qu’Assayas avait si fidèlement porté à l’écran qu’on y sentait même l’odeur de la vieille encre.

Les Fiches du Cinéma par Nicolas Marcadé
Une comédie amère, légère et théorique, photographiant l’époque dans un moment de transformation significatif.

Marianne par Olivier de Bruyn
Une comédie nerveuse qui, au gré de situations bien vues et de dialogues ravageurs, radiographie avec une lucidité amusée quelques maux contemporains (…).