— Par Jean-Christophe Le Duigou —
L’auteur reconstitue le processus qui a conduit à la construction d’un nouvel ordre dans lequel tout semble se plier à l’économique et invite à renouer avec « l’économie politique ».
« À quoi sert un économiste », de Mariana Heredia. Éditions la Découverte, 2014, 245 pages, 17 euros.D’où vient le rôle grandissant des économistes dans les affaires publiques ? Plusieurs auteurs se sont essayés, ces dernières années, à l’analyse de ce phénomène. La sociologue Maria Heredia, qui a soutenu sa thèse à l’École des hautes études en sciences sociales et enseigne en Argentine, sans rien lâcher d’un discours critique sur le néolibéralisme, cherche à appréhender à son tour cette économicisation de plus en plus poussée du discours public.


L’Église catholique fait face depuis la fin du XXe siècle à la révélation de nombreuses affaires d’abus sexuels sur mineurs commis par des prêtres et des religieux. Certaines de ces affaires ont été portées en justice, mais d’autres sont prescrites, souvent parce qu’elles ont été couvertes ou étouffées par la hiérarchie ecclésiastique. Depuis le début du XXIe siècle, de nombreux diocèses tendent à reconnaître publiquement leurs torts et cherchent à mieux collaborer avec les autorités civiles.( Wikipedia)
Tout passe entre les griffes de Slavoj Zizek, philosophe classé à la rubrique marxiste. Il livre ici un ouvrage tout à la fois brillant, inattendu, jargonneux, et inutilement complexe.
Que répondre aux arguments employés depuis des lustres qui consistent à dire des intermittents qu’ils sont des privilégiés, qu’ils coûtent chers ?
Bernard Petitjean Roget n’était pas seulement un ami. C’était un frère. Mais c’était aussi plus qu’un frère. Je ne vais donc point évoquer ici mes relations personnelles avec avec lui. Des relations qui ont lui ont valu, directement ou indirectement, tant d’insinuations malveillantes et d’accusations diffamatoires, dont il a été complètement lavé au terme d’une procédure qui a duré plus de 14 ans, mais qui l’ont terriblement marqué. Je me réserve d’y revenir dans d’autres circonstances.
Peu de films relatent la seconde guerre mondiale guerre du point de vue de la population allemande, voûtée sous les bombardements, toute à la fois soumise au régime nazi et soutien du pouvoir hitlérien. « La voleuse de livres », le film du Britannique Brian Percival adapté du roman best-seller de l’Australien Markus Zusak est donc une exception. Et ce à plus d’un titre.
En 2010, le virtuose confiait au JDD jouer chaque spectacle comme si c’était « peut être le dernier ». « Alors, tu laisses ta peau dans le show et un peu de ta santé chaque soir qui passe », ajoutait-il. A 66 ans, fatigué par des années de scène, Paco de Lucía a été victime d’une crise cardiaque.
Le psychanalyste creuse son sillon critique de la dictature de la technique et de l’évaluation. Il signe un livre manifeste dont le titre résume le défi posé au sujet contemporain : « Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ? »
La figure historique de la guérilla du Nicaragua meurt assassinée, le 21 février 1934, sur ordre des États-Unis. Aux basses œuvres, on retrouve Somoza, le futur dictateur. Quatre-vingts ans plus tard, la popularité de Sandino est intacte, et son combat anti-impérialiste d’une brûlante actualité.
Culture. Cette fois, quelque chose dans l’air
du temps nous pousse à y croire vraiment : et si la France,
sans même s’en rendre compte, finissait par bazarder aussi
son exception culturelle, après tant et tant d’années de luttes
et de mobilisation collective ? De baisses budgétaires en gel des crédits, de manque d’ambition en renoncements successifs, sans parler, bien sûr, du danger mortel que constitue
le maudit traité transatlantique de libre-échange, qui aurait
pour conséquence de brader quelques pans entiers
de la République régulatrice, la culture est belle et bien
en danger. Parfois jusqu’à l’absurde… Avez-vous vu les
réactions d’allégresse et les transports d’enthousiasme après
le rapport des inspections des finances et de la culture
qui vient de mettre en avant le fait que le secteur culturel
était un « remarquable élément productif » de notre
économie, comme si cette découverte constituait l’alpha
et l’oméga de toute ambition ?
Nous vous invitons à notre prochain café-débat qui se tiendra le jeudi 27 février 2014 à 19 h à la Casa del tango, 651 rue Alfred Lumière à Jarry. Notre thème choisi est celui de l’identité. En effet, les questions identitaires ne cessent de travailler les consciences antillaises mais aussi celles de citoyens du monde entier. Mais que cachent-elles en réalité ? Ne faudrait-il pas les interroger en profondeur ? En pièce jointe un article de Michel Giraud sur la créolité paru dans la revue L’homme, qui nous paraît fondamental pour notre réflexion.
Pelléas et Mélisande de Claude Debussy rentre au bercail dans une production fastueuse, un orchestre fougueux et transparent. Créée le 30 avril 1902 dans cette même salle de l’Opéra Comique, l’unique pièce lyrique de Claude Debussy (1862-1918) y revient, jouée par l’orchestre des Champs-Elysées sous la direction du talentueux chef Louis Langrée.
One Africa, nouvelle chanson du ministre-chanteur Youssou Ndour en duo avec la chanteuse centrafricaine Idylle Mamba, est un cri pour la paix entre chrétiens et musulmans en Centrafrique.
Quelle étrangeté que d’entendre, ce samedi 22 février 2014, les grandiloquents hommages à Antoinette Fouque, disparue jeudi à l’âge de 77 ans. Sans elle, si l’on croit ce qu’on nous répète en boucle, les Françaises ne seraient ni libérées, ni indépendantes. Horreur, sans Antoinette Fouque nous serions encore, malheureuses, toujours sans le droit à la contraception, à l’avortement, à la parité, harcelées sexuellement dans les ascenseurs… ? Ainsi de la ministre des Droits des femmes qui a donné le ton : «Sa contribution à l’émancipation d’une génération de Françaises est immense», affirme sans hésiter et sans modération Najat Vallaud-Belkacem, qui a l’excuse d’être née dix ans après le début d’un mouvement de femmes en France. Et c’est de ma génération qu’elle parle.
Monsieur le Président,
La sphère artistique de l’artiste se décline en arc en ciel dans une veine classique accentuant une dimension transformationnelle. Mais le travail d’Alberte Veronie reste perméable à une logique picturale à deux niveaux culturellement imbriqués.
C’est avec regret qu’il faut l’écrire mais les bonnes intentions ne font pas forcément les très bons films. Dénoncer l’assassinat totalement gratuit d’un jeune noir de 22 ans sur le quai d’une station de métro à Oakland par un policier blanc qui l’avait arrêté et qui le maintenait plaqué au sol est tout à fait justifié. Cette scène filmée avec les téléphones par des passagers de la rame, visible sur Internet est à l’ouverture du film. Comme dans les tragédies raciniennes l’issue est connue et annoncée, il s’agira dès lors de nous y conduire ou mieux de nous faire comprendre le pourquoi et le comment du chemin qui y mène. Et c’est là que pèche le film de Ryan Coogler. A trop vouloir épouser la cause honorable qu’il défend, la dénonciation des injustices et des haines raciales qui labourent la société étasunienne il ne fait vibrer qu’une seule corde celle de l’émotion et verse dans une accumulation de scènes mélodramatiques, tout en faisant l’impasse sur une véritable analyse d’une société dans laquelle le meurtre de sang froid d’un nègre coûte onze mois de prison, une société dans laquelle, comme le montre
Attribut féminin par excellence, le sac à main est le résultat des choix personnels de celle qui le porte : il contient son univers moral, psychologique, affectif et relationnel.
Ça repart ? Avec vous, je peux redémarrer ! On essaye ?