Repas le 05 avril 2014 au restaurant l’Otantik Kreyol, à partir de 19 heures,
Artiste en grande partie autodidacte, Michel Rovelas, artiste plasticien, n’a cessé de dessiner, peindre, sculpter et réfléchir sur le statut et la formation de l’artiste, sur la création et le devenir de l’art en Guadeloupe. Il aura compris très tôt la nécessité de l’engagement politique. Cet engagement marquera fortement les débuts de sa création et suscitera en lui le désir de former les artistes émergents et d’éveiller les plus jeunes à la création plastique.
Michel Rovelas vit et travaille à Capesterre-Belle-Eau. Son atelier est installé au cœur de l’ancienne usine Marquisat, un lieu qui l’a vu naître et grandir.
En raison de son engagement, des risques qu’il a pris pour apporter sa contribution au développement artistique de sa région et de ses expositions dans la Caraïbe (Cuba, Puerto Rico, Jamaique, Barbade, Trinidad, Haiti, ..), les adhérents de Gens de la Caraïbe l’ont choisi comme artiste de l’année.

L’émouvant rappeur d’Évry, ex-Disiz la Peste, étrille les préjugés dans son CD, Transe-lucide. Après le Bataclan, il sèmera ses rimes au festival Chorus.
Affaire Copé, affaire Sarkozy, affaire Buisson. En politique, les jours se suivent et se ressemblent. La première semaine du mois de mars 2014 restera dans les annales pour avoir déplorablement illustré le niveau de déliquescence désormais atteint par la vie politique française. Pourtant, écrivait Hannah Arendt, la politique a pour raison d’être la liberté. Et pour moteur l’égalité, ajoute le philosophe Jacques Rancière. Dur d’y croire, tant cette activité n’est plus ces temps-ci qu’une pâle copie d’elle-même.
Nous vous invitons à notre prochain café-débat qui aura lieu le jeudi 27 mars 2014 à 19 heures à la Casa del tango, 651 rue Alfred Lumière à Jarry.
Le gouvernement a accepté samedi l’ouverture de discussions sur les intermittents du spectacle avec les partenaires sociaux, qui ont d’ores et déjà décidé de mesures d’économies sur le régime, dans le cadre de l’accord conclu sur l’assurance-chômage.
Une information judiciaire pour « escroquerie en bande organisée et détournements de fonds en bande organisée » au sein de l’université des Antilles et de la Guyane (UAG) va être ouverte « dans quelques jours », a annoncé vendredi 21 mars le procureur de la République de Fort-de-France, Eric Corbaux.
Le roi Lear a 13 ans, un jean usé, une veste de survêtement, une couronne en papier, une épée en tuyau de plastique vert… et une sacrée autorité. Quand il déshérite la gentille Cordélia (10 ans) pour partager son royaume de Grande-Bretagne entre ses deux autres filles, deux pécores intrigantes et mielleuses, le public sous la tente – sa cour – laisse entendre un murmure de réprobation.

Sont désormais disponibles en français les analyses et les théories du grand sociologue allemand visant à développer une typologie historique des systèmes d’autorité et de coercition.
En marge d’une esthétique académique et d’effets picturaux décoratifs qui rassurent, la peinture de Jean-Marc Hunt nous oblige à regarder le monde qu’il interroge, les sociétés dont nous sommes tous, à la fois, spectateurs et acteurs, sans fard ni artifices. Pour le meilleur ou pour le pire, nos sociétés ont engendré/vu d’énormes progrès au niveau de la connectivité sociale, mais aussi plus de guerres, plus d’austérité corporatiste, de pauvreté, de destruction de la nature, de désensibilisation de la vie, un système éducatif défaillant, des maladies, l’abus de substances et de nourriture, l’exploitation/expropriation de nations indigènes, la corruption des systèmes bancaires, la dés-harmonisation de la politique et l’impudence des religions…
Claude Gueux, c’est d’abord le titre d’un bref roman de Victor Hugo paru en 1834 et dénonçant la peine de mort, mais c’est surtout une critique virulente de l’application des peines. L’histoire est en partie fondée sur des faits réels. Pour avoir volé du pain pour nourrir sa famille, Claude Gueux un homme jeune de 36 ans est emprisonné. C’est un homme doux et à l’âme noble, il a une certaine aura sur les autres prisonniers et s’attire leur respect et leur sympathie. Ce qui lui vaut l’inimitié des geôliers, en particulier monsieur Delacelle, gardien chef qui ne cache pas sa haine farouche envieuse, et impitoyable à son égard. 
Pour déjouer la défiance vis-à-vis des politiques, l’historien et écrivain belge David Van Reybrouck prône la démocratie délibérative, où des citoyens tirés au sort prêteraient main-forte aux élus.
Lulu, donc, rate son entretien d’embauche pour un poste de secrétaire auquel elle ne semble pas trop croire. Néanmoins un peu dépitée, sur le quai de la gare de Saint-Gille -Croix de Vie, elle laisse partir le train qui devait la ramener au bercail où l’attendent, mari et enfants. Une ouverture comme un clin d’œil à celle de l’inoubliable Family life de Ken Loach ? Elle décide d’une échappée dans la « vraie vie ». C’est quoi la « vraie vie » ? Tout simplement sortir de l’aliénation du quotidien, cet enfer dans le quel les tâches répétitives, ménages, marmots, dodo, n’ont d’autres fins qu’elles-mêmes. Rien n’était décidé, rien n’était prémédité, mais voilà, un mot à la con du mari au téléphone « « Tu t’es encore ridiculisée ! T’as encore voulu faire ton intéressante ! » provoque une bascule.
Les élèves de l’atelier Théâtre postbac et de l’option musique du Lycée de Bellevue vous proposent de vous faire plaisir en embarquant pour un voyage gastronomique qui excitera vos papilles et vos pupilles. Grâce au spectacle BOUGER.MANGER, offrez-vous des vacances et succombez à la gourmandise ! Laissez-vous guider par cet équipage qui saura éveiller vos sens tout au long de cette croisière aux escales inattendues et surprenantes. En première classe ou en radeau, n’ayez pas peur de dire oui à cette aventure, de vous laisser aller à ce brin de folie, d’être dépaysés au son de rythmes exotiques.
Le romancier culte américain, Jim Harrison, revient avec Nageur de rivière, deux longues nouvelles, deux destins d’hommes à la croisée de leur vie et de leurs envies.
Le poète est fils de Vulcain et d’Orphée. La forge et la lyre.

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Derrida. Un démantèlement de l’Occident, de Jean-Clet Martin. Éditions Max Milo, 2014, 322 pages, 19,90 euros. En parcourant ce livre privé de centre, on se dit que son auteur a su se tenir sans trébucher sur l’étroite crête qui sépare tout en les reliant dans la langue derridienne le risque et la chance. Jean-Clet Martin, remarqué aussi bien pour ses deux ouvrages consacrés, à vingt ans d’intervalle, à Gilles Deleuze (1) que pour son bel Ossuaires (2), a en effet réussi la gageure de composer un ouvrage éminemment derridien sur le plus grand pourfendeur du logocentrisme, à la fois ami et ennemi de l’écriture selon une tradition qui remonte à Platon.
Le philosophe de l’art, professeur à l’université de Nantes (Cren), Alain Patrick Olivier, rend hommage à l’ancien directeur de l’Opéra de Paris, Gérard Mortier, décédé dimanche 9 mars : « Avec ta mort, c’est un moment de l’histoire de l’opéra qui prend fin, un certain rapport de l’opéra à la culture, à la société, à l’Europe, une volonté de continuer le grand projet de la modernité éclairée ».