Les plus de 50 ans davantage touchés. Les DOM-TOM surexposés.
C’est l’un des enseignements d’une étude de l’Institut national de veille sanitaire parue ce mardi. Elle détaille l’évolution des diagnostics de séropositivité en France. Et montre que les découvertes de contaminations ne diminuent pas depuis 2008.
Qui sont les personnes qui se découvrent séropositives en France? Une récente étude de l’Institut national de veille sanitaire (InVS) publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) dresse le portrait de ces nouveaux séropositifs.
Le nombre de personnes découvrant leur contamination ne baisse plus
Quelque 6372 Français ont appris qu’ils étaient séropositifs en 2012, année sur laquelle porte l’étude. Après avoir « diminué significativement entre 2004 et 2008 », leur nombre s’est stabilisé autour des 6200 par an ces dernières années, souligne l’étude. Ils étaient 6087 en 2011, 6247 en 2010 et 6320 en 2009.

Notre association loi 109 située en Région Toulousaine aura 10ans en 2015. Elle a été, créée par des parents adoptifs, et vise l’aide Humanitaire via les parrainages et l’organisation de rencontres amicales favorisant les échanges entre parents adoptifs, et les parrains. Au-delà de ces rencontres, nous nous battons pour l’aide aux organisations œuvrant dans le domaine de la survie de l’enfant par les parrainages d’enfants défavorisés en Haïti et ou collectif, notamment à travers la Fondation pour les Enfants d’Haïti. Egalement par la vente d’artisanat ou le bénéfice des ventes va pour les enfants
UN MARIN, UN MARTINIQUAIS, NOTRE GRAND-PÈRE

Commun, de Pierre Dardot et Christian Laval. Éditions la Découverte, 600 p., 25 euros. L’ouvrage, très important, entend procéder
à une refonte théorique d’une pensée et d’une stratégie qui osent se dire révolutionnaires, en prise avec les transformations de la société capitaliste mondialisée. Cette refonte s’opère autour du « commun », ni bien commun spirituel, ni bien commun chose matérielle, ni encore substance (propriété privée ou publique). Il relève de « l’inappropriable » et renvoie à une activité de mise en commun dont la référence est ce qui est juste pour tous ceux qui y participent. Il veut dépasser le dualisme marché capitaliste et État souverain.
Pleins feux sur des patrimoines menacés et des expressions rares, comme les joutes poétiques pratiquées par des dockers. Des rendez-vous exceptionnels.
Un film de fiction a coûté en moyenne 5,57 millions d’euros, un documentaire 0,62 million et un film d’animation 8,11 millions en 2013, selon une étude du Centre national du cinéma (CNC) publiée vendredi. Sur dix ans, le coût de production de ces oeuvres françaises a augmenté de 28,4 % (2,8 % par an), affirme cette étude réalisée sur le coût définitif de production de films français. En 2013, la part des droits artistiques se montait à 8,5 % en 2013 dans le coût total, dont 4,2 % pour les dépenses d’écriture (sujet, adaptation et dialogues), le reste concernant les droits d’auteur du réalisateur ou les droits musicaux, par exemple. L’interprétation représente 13,2 % du coût total, le pourcentage le plus haut depuis 2004 : 8,7 % pour les rôles principaux, 1,5 % pour les seconds rôles.
Le revoilà dans Le Monde. Mais comme un sujet qui monte, un personnage que les moins de 30 ans associent à Mediapart, Bettencourt, Cahuzac, pour ne pas dire Zorro, la moustache plus épaisse. Ils l’ont vu au « Grand Journal » de Canal+, il y a trois semaines, quitter le plateau parce que Brice Hortefeux ne voulait pas s’asseoir à côté de lui. Edwy Plenel riait en coulisses et encore à l’image, heureux d’être l’affreux jojo, quand d’autres journalistes qui, pourtant, ne l’apprécient guère reprenaient les révélations de Mediapart pour poser les questions dérangeantes à sa place. Il riait, très conscient de l’effet que produisait son éviction, il riait de les déranger tous. Encore et encore.
« Pull » remet en scène les deux complices que sont Ruddy Sylaire et Christian Charles Denis. Deux hommes venus de nulle part, réunis au hasard de leur mission dans un théâtre désaffecté. Deux tueurs à gages qui attendent une hypothétique information par une organisation secrète nommée « la baleine » pour liquider un quidam. Deux vaincus qui résistent encore par la force de la parole, du réconfort et du doute mutuels.
Elle est « chorégraphe performer », sa différence avec un chorégraphe classique c’est que l’acte performatif met de la politique dans l’art. On ne fait pas que danser on prend le micro et on gueule dedans. L’art devient
A Avignon, où la liste du Front national est arrivée en tête du premier tour des élections municipales, le nouveau directeur du Festival d’Avigon, Olivier Py, a menacé de délocaliser la grand-messe du théâtre international si le candidat FN était élu. Ce déménagement priverait les Avignonnais d’une manifestation culturelle de grande ampleur mais aussi des précieuses retombées économiques dont la ville bénéficie à cette occasion (20 millions d’euros par an).
Les lumières de la vie se sont éloignées des centres urbains pour se poser dans d’immenses zones commerciales ultra-taylorisées assouvissant (tout en la suscitant) une très large palette de désirs planétaires. Ces scintillements artificiels suscitent du rêve, comme les arbres de Noël, mais aussi un dégoût et une aliénation grandissants. Pendant ce temps, les familles les plus aisées s’émerveillent des retrouvailles avec un commerce de proximité.
ENTRETIEN | A deux jours du second tour des municipales qui pourrait voir le FN ravir Avignon, Olivier Py, le nouveau patron du festival, revient sur ses propos engagés qui ont déclenché la polémique.
Nous alertons nos concitoyens sur le terrible danger qui nous menace dimanche prochain si le candidat FN est élu à Avignon. La victoire du FN à Avignon, ville d’Art et de Culture, Fleuron de la Provence, sera l’avènement du chaos car elle porterait en elle, une puissance symbolique sans précédent. Ce serait la victoire des ténèbres sur la beauté du monde, sur la capacité de création humaine, sur la liberté et le pouvoir d’être qui l’on veut.
Avec la mort de Solange Fitt Duval, une page de l’histoire des luttes des femmes se tourne. Je salue aujourd’hui sa mémoire et son combat.
Les ti-marmailles, conquistadors à l’assaut de leur imagination, tout à l’émerveille de vivre, assoiffés de découvrir, d’apprendre et de communiquer se retrouvent sur les bancs de l’école coloniale française. On est en Martinique, dans les années 1960.Le maître d’école est raide-piquet dans son déni du créole qu’il abjecte convaincu que l’émancipation des siens passe par la négation de leur langue et de leur culture. Son lyrisme ne sert qu’une seule mission: enseigner, voire imposer degré ou de force, la langue et la culture françaises dominantes. Gros-Lombric, petit-bougre bleuté, est l’un de ses petits élèves. Petit génie en calcul, il est pourtant vite voué à l’échec. Irrémédiablement incompris, humilié et exclu par le maître qui le rembarre dans les confins de son irréductible « langue manman» et ses origines africaines, Gros-Lombric vise vite d’autres horizons et patiente sur son banc d’écolier aux côtés du Négrillon.
Le OFF doit-il peser de tout son poids, émigrer, avec les 110 millions de retombées économiques qu’il génère chaque année sur la ville et la région ? Ce serait me semble-t-il sous-estimer la force des festivals qui habitent cette ville. Souvenons-nous : l’un est né de Jean Vilar et de René Char. L’autre, le OFF, 20 ans plus tard, du simple geste de contestation et de liberté d’un jeune auteur, André Benedetto. C’est dire si la résistance est inscrite dans les gènes de l’association qui le pilote et dont j’ai l’honneur d’être le président.
Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre
de la Ville, s’empare de la pièce d’Honoré de Balzac,
le Faiseur, créée au Gymnase le 23 août 1851, soit
un an après la mort de l’auteur à Paris, rue Fortunée ! (1). Le héros de la fable, que Barthes qualifia d’« œuvre limite » du romancier par excellence, c’est Mercadet, homme couvert de dettes et qui jouit de l’être, sorcier du capitalisme naissant qui retombe toujours sur ses pattes en inventant à la volée des opérations financières qui tiennent du tour de passe-passe et de la poudre aux yeux, en une suite effrénée de péripéties drolatiques et amères à la fois, pour le plus grand désespoir et l’accommodement final de comparses
(sa femme, sa fille à marier, plus un entourage de filous divers) lorsque l’argent vrai tombe du ciel en la personne d’un gendre putatif qui se révèle plein aux as.
Le directeur du festival a déclaré qu’il ne voyait « pas comment l’événement culturel pourrait vivre, défendre ses idées avec une mairie Front national ».
Artiste en grande partie autodidacte, Michel Rovelas, artiste plasticien, n’a cessé de dessiner, peindre, sculpter et réfléchir sur le statut et la formation de l’artiste, sur la création et le devenir de l’art en Guadeloupe. Il aura compris très tôt la nécessité de l’engagement politique. Cet engagement marquera fortement les débuts de sa création et suscitera en lui le désir de former les artistes émergents et d’éveiller les plus jeunes à la création plastique.
L’émouvant rappeur d’Évry, ex-Disiz la Peste, étrille les préjugés dans son CD, Transe-lucide. Après le Bataclan, il sèmera ses rimes au festival Chorus.