Au T.A.C. les 19/20/21 mai 2015 à 19h 30
—Par Christian Antourel —
Deux couples d’amis se retrouvent pour un bon repas arrosé d’un excellent petit vin, comme ils aiment à le faire. Mais ils sont très vite harcelés, excédés par une avalanche de sonneries, sirènes, trembleurs, vibreurs, bipers, hurleurs et autres alarmes…qui tour à tour ou tous ensemble, les menacent d’un danger mystérieux.
Cette course hilarante contre la montre ne fait que commencer. Car dans les cinq petites pièces qui suivent Michael Frayn présente encore d’autres situations, une vingtaine de personnages vont connaître d’autres aventures, ils se trouvent confrontés à des univers hostiles pleins de bruits étranges émis par des appareils qui n’en font qu’a leur tête : Dans un hôtel « nouvelles normes » d’un pays lointain. Dans un cocktail mondain où on ne s’entend plus. Lors d’une séance plénière dont l’orateur se conduit en dictateur sadique. « Quand les hommes rient, les machines n’ont qu’à bien se tenir. Mais si les boutons, les pignons, les pistons, les répondeurs déparlent, les machines sournoisement, se dérèglent et les hommes disjonctent.

“Anti-Charlie de tous les pays, unissez-vous !” Ce titre-manifeste s’étend en double page centrale du dernier numéro [06/05/15] de Charlie Hebdo, qui fait d’une pierre deux coups : répondre aux critiques émises récemment par le démographe
(Intervention lors du colloque autour de l’ouvrage « Les traites négrières coloniales – Histoire d’un crime » organisé par le conseil général du Val de Marne et l’Association de Descendants d’Esclaves Noirs et de leurs amis (ADEN) en novembre 2009 à l’Atrium (conseil général de Martinique)
Jean-Hugues Miredin et Laurent Troudart (Cie Art&Fact), Yna Boulangé, Fred Lagnau, Michel Beroard,David Gumbs
Fin mars 2015, des élèves de Seconde, Première et Terminale de l’académie, ont rencontré l’écrivain haïtien Gary Victor, l’auteur du roman «
Le président français était le 12 mai en Haïti. Nous n’étions pas nombreux à l’écouter. Déjà qu’il existe un vieil adage en créole, « ay, tou sa se Lafrans » (« ah, tout ça c’est la France »), qui sert à exprimer le scepticisme après un discours que l’on croit sans suite. Et puis, le président s’exprime dans une langue étrangère pour la majorité des Haïtiens, une belle langue que des élites indifférentes au sort de cette majorité utilisent comme outil d’exclusion et de domination.
C’est d’une rencontre avec Edouard Glissant qu’est né « L’Or noir ». Arthur H. était venu lui lire du Césaire ! Peu de temps après sur la scène de l’Odéon il lit des vertiges de l’Anthologie poétique du Tout-monde et la nécessité d’un spectacle consacré aux écrivains et poètes créoles s’impose dans toute son évidence. Il y ajoute des extraits de « L’ivrogne dans la brousse » du nigérian Amos Tutuola, roman publié en 1952 et traduit en français par Raymond Queneau l’année suivante. La part du lion du lion de la soirée est consacrée au maître tutélaire Aimé Césaire. L’entame se fait avec Corps perdu, de « Cadastre » mais viennent aussi des extraits du Cahier et d’autres des « Armes miraculeuses ». Édouard Glissant est lu à deux endroits. Une première fois après Césaire avec un passage de La Cohée du Lamentin et une seconde fois de nouveau après Césaire avec Marie-Galante mais comme point de clôture du spectacle. Encadrés par ces deux piliers on entend des textes de Dany Laferrière, René Depestre, Gilbert Gratiant, James Noël.
— Par Nadine Eghels —
— Propos recueillis par Alexandre Fache —
B.B. King était l’une des dernières légendes vivantes du blues des origines, musique qu’il jouait depuis la fin des années 40 et qu’il a continué de défendre sur scène jusqu’à sa mort, muni de sa fidèle Gibson surnommée « Lucille ».
Récit d’un parcours atypique, d’une blessure encore vive, de souvenirs d’enfance, N’appartenir raconte une histoire universelle, nourrie des lectures d’Arendt, Sartre, Balzac, Orwell, Manchette, des musiques de Johnny Rotten, Patti Smith, Janis Joplin, Jimi Hendrix. De celles et ceux qui ont dit la réalité écorchée, dissimulée et emmurée dans l’hypocrisie et le mensonge de toutes les sociétés.
Au Théâtre de Poche de Montparnasse Du domaine des murmures mis en scène par José Pliya est une reprise d’un travail déjà présenté l’an dernier, notamment au Festival de Caves (26 avril-27 juin 2014). Il était alors porté par la comédienne, chanteuse et musicienne Léopoldine Hummel. Elle a laissé place cette fois à la jeune Valentine Krasnochok.
— Par Fara C. —
Le Domaine de Fonds Saint-Jacques, Centre Culturel de Rencontre en partenariat avec l’EPCC Atrium Martinique accueille Arthur H pour une lecture musicale.
Troisième élément d’une fratrie qui fricote avec le crime, Titli tente d’échapper au déterminisme familial en prenant la poudre d’escampette avec les maigres économies du clan qu’il se fait voler par des flics corrompus. Contraint de retourner au bercail, les frangins après lui avoir administré une bonne raclée, décident de le marier de force, espérant par là le tenir. Las, l’épouse amoureuse d’un autre et plutôt dégourdie va lui proposer un arrangement boiteux et Titli va reproduire le comportement et les manières violentes qu’il cherchait à fuir. Ce n’est pas tant la reproduction sociale à l’intérieur de la cellule familiale qui est traitée que l’omniprésence de la violence incorporée et intériorisée de la société indienne. La violence de la ville, celle des frères braqueurs d’automobilistes, celle de l’aîné sur ses puînés, celle des hommes à l’égard des femmes, celle du patriarche sur la famille n’est dans Titli que la plaque projective d’une violence qui traversant les individus de part en part surgit presque toujours de façon inattendue à la suite de moments lourds d’un silence chargé d’oppression.
– ROUGE ? Le rouge ?
TRIBUNE – Patrick Karam, ancien délégué interministériel et président du Conseil représentatif des Français d’Outre-mer (CREFOM) appelle à ce que « l’égalité réelle en Outre-mer doit devenir la priorité de la nation ».
Réfléchir sur la tragédie sans diviser, c’est l’objectif du Mémorial Acte inauguré ce dimanche. Mais après dix ans de péripéties, ce beau projet fait encore l’objet de rivalités et de règlements de comptes locaux.
Par Leonardo Benvenuti, Piero De Bernardi | Avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern
François Hollande a enfoncé des portes ouvertes, en rappelant que « les pays les pauvres étaient les plus touchés par les cyclones et les désordres climatiques ».
Le 17 mai aura lieu la journée internationale de lutte contre l’homophobie2. A cette occasion, KAP Caraïbe souhaite sensibiliser les martiniquais-es aux discriminations en lien avec l’orientation sexuelle et l’identité de genre.