L’État poursuit l’intimidation des journalistes. Ce jeudi, trois journalistes de Libération ont été convoqués par la police judiciaire après avoir écrit des articles sur le meurtre policier d’Amine Leknoun, tué par un agent de la BAC en août 2022.
Trois journalistes de Libération ont été convoqués par la police judiciaire de Lille en lien avec leurs enquêtes sur le meurtre d’Amine Leknoun, un habitant de Roubaix tué par un policier en août 2022. Libération a vivement réagi à cette convocation, qualifiant cette procédure d' »inadmissible ». La Société des journalistes et du personnel (SJPL) ainsi que la direction du journal ont immédiatement exprimé leur inquiétude, dénonçant une « nouvelle tentative d’intimidation », en particulier à la suite de la perquisition et de la garde à vue de la journaliste d’investigation d’un autre média, Disclose, Ariane Lavrilleux, un événement qui a suscité une large indignation au sein de la profession journalistique.
Les trois journalistes d’investigation, Ismaël Halissat, Fabien Leboucq et Antoine Schirer, ont été convoqués pour répondre des accusations de « violation du secret de l’instruction », « recel de violation du secret de l’instruction » et « diffamation publique à raison de la fonction ou de la qualité de dépositaire de l’autorité publique ».


Le père Christian Delorme, surnommé « le curé Minguettes », a été l’un des organisateurs de la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. Parmi ses nombreux engagements, il a fait partie de l’équipe de direction de la Cimade, où il a milité pour la réforme du code de la nationalité ainsi que pour la défense du droit des étrangers et des enfants d’immigrés. Il a aussi participé à l’écriture de plusieurs ouvrages, avec Rachid Benzine, tels que Chrétiens et musulmans. Nous avons tant de choses à nous dire (Albin Michel, 2014) et L’église, la République, l’islam. Une révolution française (Bayard, 2016). Alors que nous célébrons cette année le 40e anniversaire de la Marche, il revient sur sa genèse, ses grands acteurs et actrices, et nous livre dans cette tribune son analyse — en amont du colloque du musée de l’Homme — sur ses retentissements mais aussi sur le travail qui reste à accomplir dans la société française notamment pour vaincre les violences policières et le racisme systémique. Il invoque, une fois encore, la voie de la non-violence, adoptée en 1983 mais aussi lors des marches qui lui succédèrent et bien souvent oubliées, comme puissance d’actions des combats passés, dont les fruits restent généreux, et à venir.
Les fidèles lecteurs de France Antilles ont pu découvrir, comme moi, dans les colonnes de jeudi et vendredi, 2 sujets, qui à priori ne présentaient aucun lien. Mais à cet instant mon esprit chagrin m’a invité à faire ce papier, fatigué et déçu par le caractère hors sol des préoccupations de plusieurs élus dans une communication attrape-tout (et pas à la hauteur) qui semble être une réplique à une précédente tribune de citoyens de la société civile qui s’émouvaient d’une dérive idéologique et d’un exercice sans partage du président exécutif de la CTM, aux possibles conséquences funestes.
Outre le sentiment profond que nous sommes nombreux à avoir que là n’est pas le problème de la Martinique, force nous est de considérer que la Martinique se meurt économiquement et socialement et que sur le plan de l’enseignement, nous ne donnons pas leur chance à nos élèves, nos enfants. Il faut le dire et le répéter : l’échec scolaire et l’illettrisme ne sont pas des fatalités mais des difficultés qui sont surmontables prises suffisamment tôt. De même que nous devons faire réussir brillamment beaucoup plus d’élèves que nous le faisons. Mais encore faut-il se pencher de manière professionnelle sur ce qui fera la réussite de nos élèves, dans leurs études ici et dans le supérieur. Les langues, nous le savons tous, font partie intégrante de ces éléments de réussite, tant pour les scientifiques que pour les littéraires, mais nous sommes pourtant très loin du compte.
Dans le cadre de la préparation de la Journée Mondiale de la maladie d’Alzeimer du 21 septembre 2023 l’association France Alzheimer Martinique et le CCAS de la ville du Lamentin proposent deux temps forts sur trois sites distincts pour soutenir cette action :
Une menace cruciale pèse sur la biodiversité de notre planète : la sixième extinction de masse. Cette crise, qui est aussi grave que le changement climatique, est en grande partie causée par l’activité humaine et la manière dont nous interagissons avec notre environnement naturel.
Pierre Goldman, né en 1944 à Paris, fut une figure complexe et controversée de la scène intellectuelle et politique française des années 1970. Bien qu’il ait été condamné à la prison à perpétuité en 1974 pour le meurtre de deux pharmaciennes en 1969, son histoire ne se limite pas à son passé criminel. En réalité, elle se caractérise par une trajectoire marquée par la rédemption, l’intellectualisme, et une mort tragique.
Un groupe de vingt comédiens bénéficie actuellement d’une formation intensive dans le domaine du cinéma, entièrement financée par l’AFDAS (Opérateur de compétences pour les secteurs culturels, créatifs, médiatiques, etc.) et Pôle emploi. Cette initiative vise à préparer ces comédiens, sélectionnés pour leur engagement à suivre la formation sur une période de onze semaines, à devenir des acteurs et actrices professionnels capables de participer à des séries, des films, des publicités, et bien plus encore.
— Par l’ Atelier des Socios(*) —
Le gouvernement français se prépare à dévoiler sa feuille de route ambitieuse pour faire face à la crise climatique. L’objectif principal est de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, en alignement avec les directives de l’Union européenne. Cette initiative couvre divers domaines cruciaux pour la transition écologique.
La France renforce son engagement en faveur de l’égalité des sexes en annonçant un doublement significatif de ses financements en faveur des organisations féministes. Cette initiative majeure a été officiellement dévoilée par la secrétaire d’État française au Développement, Chrysoula Zacharopoulou, lors de sa participation à un événement à New York dédié à la mi-parcours du Forum Génération Égalité, un rassemblement qui s’inscrit dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU visant à construire un avenir plus équitable et durable d’ici 2030.
L’Union Nationale de l’Outre-Mer français (L’UNOM), en partenariat avec la ville de Rivière-Pilote et l’Association Martiniquaise des Diabétiques (L’AFD 972) vous invite à participer à l’évènement : INIRUN En Course Contre le Diabète.
Melissa Mambo Bangala, lauréate du prix d’écriture théâtrale ETC Caraïbe du meilleur texte francophone, édition 2023

Le Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM) (en créole martiniquais : Mouvman indépandantis matinitjé), est un parti politique indépendantiste et régionaliste créé le 1er juillet 1978 et présidé par Alfred Marie-Jeanne, alors maire de Rivière-Pilote et membre du Conseil général de la Martinique. Il prend la suite, après rupture d’une alliance avec le Parti Progressiste Martiniquais d’Aimé Césaire, d’un précécent mouvement fondé en 1973, La Parole au Peuple (LPAP). Il fêtait donc ses 50 ans samedi 16 septembre 2023 à Rivière-Pilote. L’association MIM (soutien financier du parti politique) est dissoute le 12 novembre 2019 par le tribunal de Grande Instance de Fort-de-France.


Un écrin de nature à couper le souffle, la Montagne Pelée et les pitons du nord de la Martinique sont désormais inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO, une nouvelle qui résonne comme une victoire historique. Cette annonce tant attendue a été officiellement prononcée lors de la 45e session du Comité du Patrimoine Mondial qui s’est tenue à Riyad, en Arabie Saoudite, le samedi 16 septembre.
Le système des bourses sur critères sociaux évolue à la rentrée 2023. Quatre points supplémentaires sont désormais attribués, dans le barème d’octroi des bourses, aux étudiants présentant un handicap et à ceux qui aident un parent en situation de handicap.
Revalorisation des bourses, gel des frais d’inscription, aides au logement, aides financières pour étudiants en difficulté… : tout ce qu’il faut savoir sur la rentrée universitaire 2023.
Les étudiants, sauf cas particuliers, doivent payer la contribution vie étudiante et de campus (CVEC) destinée à améliorer les conditions de vie sur les campus. Vous devez la régler avant de procéder à votre inscription dans un établissement d’enseignement supérieur sur une plateforme numérique dédiée. Pour l’année universitaire 2023-2024, son montant est de 100 €.