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Beethova Obas et Rebecca Jean conjointement sur scène à Montréal : entrevue croisée

Le 3 décembre 2023 à 19 h au Centre Leonardo Da Vinci à Montréal

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

L’annonce du spectacle musical du(8370 Boulevard Lacordaire, Montréal) a retenu l’attention des mélomanes montréalais. Lon peut déjà anticiper que le public, nombreux, se pressera aux portiques du Centre Leonardo Da Vinci pour écouter et applaudir l’exceptionnel Beethova Obas et les trois talentueux artistes invités : Rebecca Jean, Jean Jean Roosevelt et Emmanuel Obas. Les mélomanes ont certainement hâte de redécouvrir « Yon dènye mo » qui figure sur le premier album de Beethova Obas, « Le chant de liberté » (1990). Pour mémoire, la chanson « Yon dènye mo » est dédiée à l’immense artiste-peintre Charles Obas, le père de Beethova Obas, disparu dans la mortifère nuit de la dictature des Duvalier. Les mélomanes redécouvriront également la fameuse chanson « Gen de jou » de Rebecca Jean, une exceptionnelle adaptation créole de « Hier encore » de Charles Aznavour et qui figure sur l’album « Amoureuses des mots ». Ils revisiteront avec ravissement « Lage l » magnifiquement interprété par Emmanuel Obas, le frère de Beethova Obas, ainsi que « Peyi a » de Jean Jean Roosevelt.

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Le spectacle « Haïbécoise » de Rebecca Jean confirme son talent sur la scène musicale montréalaise

Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Peu de temps après s’être produite au Centro Leonardo Da Vinci, à Montréal, dans le cadre des célébrations du mois du créole, la chanteuse Rebecca Jean a offert au public montréalais, le 30 octobre 2021, son nouveau spectacle musical intitulé « Haïbécoise » au lieudit Le Ministère. La tonalité sinon l’ADN de ce spectacle est inscrite dans le titre même de cette ample prestation musicale, « Haïbécoise », comme pour rappeler les deux matrices de l’identité de cette chanteuse haïtiano-québécoise, née à Montréal de parents haïtiens, et qui chante aussi bien en français qu’en créole. « Haïbécoise » est un mot-valise créé par Rebecca Jean pour signifier que c’est à la confluence et à la pollinisation de ses deux cultures, la québécoise et l’haïtienne, qu’elle tisse son art chansonnier et qu’elle inscrit en notes aériennes chacune des mélodies qu’elle a écrites ou qu’elle interprète, avec un rare et novateur talent déjà salué dans les médias québécois par la critique. En entrevue au National le mois dernier, elle rappelle que « [Ses] racines ont pris naissance au soleil, quelque part entre Petit-Goâve et Jacmel.

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Rebecca Jean, la haute voix de la musique contemporaine haïtienne au Québec

Par Robert Berrouët-Oriol, Linguiste-terminologue —

La voix singulière et attachante de Rebecca Jean, musicienne, auteure, compositrice et interprète, née à Montréal, flamboie et déploie sa haute voilure depuis un certain temps sur les terres enneigées du Québec. Artiste polyvalente au talent raffiné, Rebecca Jean compte cinq albums à son actif, un catalogue de plus de 200 compositions et plusieurs projets signés en tant que réalisatrice /directrice musicale, auteure, compositrice, interprète et arrangeuse. À travers les différents registres de sa démarche musicale, elle ne cesse de nous surprendre en nous entraînant dans son univers tantôt délicat, tantôt féroce. Sur des textes évocateurs et mûris au creux des battements du langage, elle chante les failles comme les profondeurs de l’âme avec une poésie franche et un créneau unique ; elle sait se raconter et nous raconter avec finesse et subtilité. Artiste attachée à ses racines haïtiennes qui nourrissent une québécitude revendiquée et ouverte, comme en témoigne son morceau « Lang lakay », elle s’en fait l’écho à travers un cheminement créatif salué par la critique musicale montréalaise et par sa participation à des émissions radio-télé et à des spectacles divers sur plusieurs scènes, notamment l’Olympia, le Cabaret du Mile-End, le Pub du Quartier latin, le Lion d’or, le Pharaon lounge, le Balatou, le Petit cabaret, le Théâtre de verdure, etc.

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Née à Montreuil de parents martiniquais, elle fait scandale à Avignon : qui est Rébecca Chaillon?

Sa pièce « Carte noire, nommée désir » est l’évènement théâtral de l’année!

♦ Polémique au Festival d’Avignon : une pièce où « des bébés blancs sont embrochés par des acteurs noirs » accusée d’incitation à la haine

Le Festival de théâtre d’Avignon dénonce des attaques « racistes » contre des artistes

Bébés blancs embrochés, violences et racisme… ce que l’on sait de la pièce polémique au Festival In d’Avignon

Festival d’Avignon: Carte noire nommée désir, cette pièce qui fait polémique

Rébecca Chaillon, née le 25 octobre 1985 à Montreuil (Seine-Saint-Denis), est une autrice, metteuse en scène, performeuse et comédienne française.

Elle est également afro-féministe et militante queer, sujets principaux de son travail performatif.

Biographie
Jeunesse et formation
Rébecca Chaillon naît en 1985 à Montreuil de parents martiniquais. Son père est technicien en appareils de voies à la SNCF et sa mère est conseillère en assurance maladie à la sécurité sociale. Elle grandit à Beauvais et Creil en Picardie et passe un bac littéraire option théâtre. Parallèlement elle participe à une troupe amateur Le Goupil et à des petites compagnies comme la ligue d’improvisation théâtrale de l’Oise (ImproThéO), et à théâtre Tiroir.

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« J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne » de Jean-Luc Lagarce, m.e.s. Chloé Dabert

— Par Michèle Bigot —

Le retour du retour du fils ! Dans la série des bouclages qui fondent l’écriture de Jean-luc Lagarce, le motif du fils prodigue occupe une place centrale. Et contrairement à celui d’Ulysse, ce retour à la matrice est synonyme de mort, ou d’annonce de mort. Car pour le sujet la mort n’a d’autre réalité que son annonce, sa venue prochaine et tout le système d’échos que cette annonce engendre dans la famille, semblable aux ricochets de cet étang (ou ce marigot) qu’est le cercle familial.

Écriture intimement liée à la maladie du sida. Car cette affection fait entrer la logique de mort au cœur de la jeunesse, et porte sur le devant de la scène un coming out double dans lequel coïncident l’officialisation de l’homosexualité et l’annonce de la mort. Et dispose au premier plan la panoplie des relations affectives avec les parents, dans toute leur douloureuse complexité.

Écrite quatre ans après Juste la fin du monde, cette avant-dernière pièce (la dernière étant Le Pays lointain) représente une sorte d’épure de la précédente. Car le fils prodigue est bien mal en point, il brille par son absence au cœur même de sa présence supposée.

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L’auteure-compositrice-interprète SENAYA porte-parole de la 19è édition du Mois Créole à Montréal

« Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète » : du 3 au 30 octobre 2020 :

Le KEPKAA est fier d’annoncer que la très populaire chanteuse SENAYA, décrite par les critiques et ses fans comme «une bête de scène à la voix chaude, mélodieuse et authentique», a accepté d’être la porte-parole de la 19e édition du «Mois du créole à Montréal» qui se tiendra du 3 au 30 octobre 2020 sous le thème : «Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète / Le créole n’a qu’une race, c’est la liberté».

Montréalaise d’origine sénégalo-guadeloupéenne, SENAYA est aussi auteure, compositrice-interprète et productrice. Là où il y a du groove et de l’énergie, il y a SENAYA. Sa musique, baptisée «SOÛLKREÔL», part du blues aux rythmes de l’Afrique et des Caraïbes en passant par le jazz, le soul, le funk, le folk et le negro spiritual.

Le «Mois du créole» a déclaré SENAYA «est un grand évènement multiculturel et multidisciplinaire du répertoire culturel mondial, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’accepte le rôle de porte-parole».

Pour bien situer cette grande fête, il convient de rappeler que le «Mois du créole» est un évènement qui a pris naissance à Montréal sous la bannière de KEPKAA le 5 octobre 2002.

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« Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète »

19e édition du «Mois du créole à Montréal» du 3 au 30 octobre 2020

Montréal, Québec, le 27 aout 2020 – Le KEPKAA est fier d’annoncer que la très populaire chanteuse SENAYA, décrite par les critiques et ses fans comme «une bête de scène à la voix chaude, mélodieuse et authentique», a accepté d’être la porte-parole de la 19e édition du «Mois du créole à Montréal» qui se tiendra du 3 au 30 octobre 2020 sous le thème : «Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète / Le créole n’a qu’une race, c’est la liberté».

Montréalaise d’origine sénégalo-guadeloupéenne, SENAYA est aussi auteure, compositrice-interprète et productrice. Là où il y a du groove et de l’énergie, il y a SENAYA. Sa musique, baptisée «SOÛLKREÔL», part du blues aux rythmes de l’Afrique et des Caraïbes en passant par le jazz, le soul, le funk, le folk et le negro spiritual.

Le «Mois du créole» a déclaré SENAYA «est un grand évènement multiculturel et multidisciplinaire du répertoire culturel mondial, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’accepte le rôle de porte-parole».

Pour bien situer cette grande fête, il convient de rappeler que le «Mois du créole» est un évènement qui a pris naissance à Montréal sous la bannière de KEPKAA le 5 octobre 2002.

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« Jérôme Bel par … » en version 972

Jeudi 11 avril / 19h30 / Tropiques-Atrium

— Par Hélène Lemoine —

Dans « Jérôme Bel par Jérôme Bel », le célèbre danseur et chorégraphe français nous plonge dans l’intimité de sa vie artistique et personnelle. Né le 14 octobre 1964 à Montpellier, Bel découvre sa passion pour la danse contemporaine lors du Festival d’Avignon en 1983, où il est profondément marqué par les œuvres de Pina Bausch et Anne Teresa De Keersmaeker. Cette rencontre avec la scène le pousse à étudier la danse au CNDC d’Angers, de 1984 à 1985.

Sa carrière, à la fois riche et diversifiée, témoigne de sa créativité et de son audace. En tant que danseur, il collabore avec de grands chorégraphes en France et en Italie avant de se lancer dans la chorégraphie lui-même. Son approche minimaliste, provocatrice et ludique remet en question les conventions du spectacle. Des pièces telles que « Nom donné par l’auteur » ou « Jérôme Bel » explorent des concepts novateurs, tandis que « The Show Must Go On » réunit vingt interprètes sur scène, dans une fusion audacieuse de chansons pop et de mouvements contemporains.

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L’Appel des 201 à manifester le 21 janvier contre la loi immigration

Signé par une coalition hétérogène de personnalités influentes, cet appel conjoint de L’Humanité et Mediapart réunit des voix diverses, allant de Jacques Toubon, ex-Défenseur des droits, à Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, en passant par des artistes, des universitaires, des religieux, et des représentants syndicaux. Tous partagent une conviction commune : la loi immigration représente une menace sérieuse pour les fondements de la République française, tels que la solidarité, la liberté, l’égalité et la fraternité.

Dans une démarche de rassemblement et de solidarité, plus de 200 personnalités se mobilisent pour manifester le 21 janvier, dénonçant le caractère dangereux de cette législation adoptée fin décembre. L’appel transcende les clivages politiques traditionnels, unifiant des figures de la gauche à la droite, des syndicats aux associations, des artistes aux intellectuels. Cette diversité inédite reflète l’urgence de la situation et la nécessité de dépasser les divisions partisanes pour sauvegarder les valeurs républicaines fondamentales.

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Avignon 2023 vu par Michèle Bigot et Dominique Daeschler pour Madinin’Art

Le Festival d’Avignon est la plus importante manifestation de théâtre et de spectacle vivant du monde, par le nombre de créations et de spectateurs réunis.

Fondé en septembre 1947 par Jean Vilar avec l’aide de Jean Rouvet, sur la suggestion des marchands de tableaux Yvonne et Christian Zervos, ce festival des arts du spectacle est considéré comme le plus ancien et le plus célèbre de France. À l’origine simple Semaine d’art dramatique offrant alors trois créations dans trois lieux scéniques différents, cet événement devient en juillet 1948 le Festival d’Avignon.

La Cour d’honneur du Palais des papes est le berceau du festival, qui investit plus de 30 lieux de la ville, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, et sa région, dans des ouvrages d’art mais aussi des gymnases, cloîtres, chapelles, jardins, carrières, églises.

Le 5 juillet 2021, le metteur en scène et dramaturge portugais Tiago Rodrigues (alors directeur artistique du théâtre national Dona Maria II de Lisbonne) est nommé directeur du Festival d’Avignon pour succéder — à partir de 2023 — à Olivier Py à l’issue de la 76e édition du Festival qui se déroule du 7 au 26 juillet 2022.

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« K. », texte, m.e.s. Alexis Armengol & « On n’est pas là pour disparaître », adaptation, m.e.s. Mathieu Touzé, d’après le texte d’Olivia Rosenthal

— Par Michèle Bigot —

K., Alexis Armengol

Alexis Armengol, acteur, scénographe et metteur en scène avec toute sa troupe, Théâtre à cru, créée en 1999, est désormais un habitué des plateaux. Son projet artistique se déploie autour de l’accessibilité des nouvelles formes théâtrales. Sa particularité est de croiser les disciplines, créant ainsi un véritable renouveau formel, une aventure théâtrale dans laquelle l’objet scénique est investi d’un rôle important. Sur le plateau se rencontrent les images vidéo, les dessins sur écran, les formes découpées dans des planches, l’image animée, le son, la musique et une prodigieuse gestuelle des personnages, autant comédiens que danseurs, jongleurs et acrobates. Une sorte de théâtral total où tous les sens sont sollicités pour stimuler l’imagination. Le texte fait partie intégrante de cette circulation de vie, il est pris dans la dynamique du drame, jamais isolé. Il y a là un langage scénique vraiment original et renouvelé autant que l’exige le sujet.

Le sujet est ici l’autisme, ou du moins ce qu’on appelle ainsi, faute d’en avoir une plus exacte compréhension. Le spectacle s’ingénie à déconstruire cette étiquette.

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17è édition du CinéMartinique Festival

Du 14 au 22 octobre 2022

Télécharger le programme en PDF en bas de page

Samedi 22 octobre | 15h | Salle Frantz Fanon
REWIND AND PLAY
Réalisation : Alain Gomis
Son : Matthieu Deniau
Montage : Alain Gomis
Production : Sphere Films, Andolfi, INA
France / Allemagne – 2021 – 1h06 – VOSTFR
Synopsis :
Décembre 1969, Thelonious Monk arrive à Paris. Avant son concert du soir, il enregistre une émission pour la télévision française. Les rushes qui ont été conservés nous montrent un Thelonious Monk rare, proche, en proie à la violente fabrique de stéréotypes dont il tente de s’échapper. Le film devient la traversée de ce grand artiste, qui voudrait n’exister que pour sa musique. Et le portrait en creux d’une machine médiatique aussi ridicule que révoltante.

Soirée de clôture
Samedi 22 octobre | 19h00 | Salle Frantz Fanon
SHE PARADISE Maya Cozier – Trinidad et Tobago – 1h14
Sparkle, une jeune fille de 17 ans, découvre un groupe libre d’esprit de danseuses de Soca dans les rues du centre-ville de Trinidad. Fascinée par cette vision de la sororité, elle décide d’user de toute son imagination pour les convaincre de la prendre sous leur aile.

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Présidentielle : près de 500 artistes appellent à voter Macron, «sans illusions, sans hésitations et sans trembler»

Comédiens, chanteurs, réalisateurs, écrivains, des représentants du monde de la culture déclarent dans une tribune, publiée ce vendredi 15 avril par Le Parisien et l’AFP, qu’ils voteront pour le président sortant au second tour le 24 avril prochain pour faire barrage à Marine Le Pen.

 » Sans illusions, sans hésitations et sans trembler, votons le 24 avril »

« Le 10 avril dernier, l’extrême droite, pour la troisième fois de l’histoire de la Ve République, est au second tour de l’élection présidentielle, aux portes du pouvoir. Jamais elle n’a été aussi près de l’emporter.Aujourd’hui, ce que l’on appelait autrefois le front républicain se fissure. Nous en sommes consternés.

Actrices et acteurs du monde de la culture, du spectacle vivant, nous avons parfois eu des divergences, des oppositions, des désaccords profonds avec le pouvoir en place. Nous avons parfois eu des déceptions aussi, des colères, des rages même. Mais si, pour certains d’entre nous, l’issue de ce premier tour n’a pas été celle espérée, si, pour certains d’entre nous, la méfiance demeure ; il n’y a pour nous, aujourd’hui, aucune hésitation, aucun doute, aucun flottement.

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Sciences sociales: nouveautés du 26 septembre 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Le peuple garifuna et la Martinique : Une relation historique

Présentation faite à l’occasion de la Journée Nationale du Peuple Garifuna au Guatemala, le 26 novembre 2020.Texte traduit de l’espagnol par l’auteur Sébastien Perrot-Minnot1

Le lien avec les ancêtres et les racines représente un aspect fondamental de l’identité garifuna. Parmi les cérémonies commémoratives les plus importantes des Garinagu de Livingston figure celle du Yurumein, associée à la fête de Saint Isidore le Laboureur (15 mai) ; elle se rapporte à l’arrivée des Garinagu sur ces terres de la Caraïbe guatémaltèque, dans les premières décennies du XIXe siècle. « Yurumein » est une version du nom amérindien (arawak) de l’île de Saint-Vincent, chérie par les Garinagu comme le berceau et la Mère-Patrie de leur peuple.

Saint-Vincent se trouve dans le sud des Petites Antilles et forme, avec les proches îles des Grenadines, de la Grenade, de la Barbade, de la Martinique et de la Dominique, un ensemble de territoires unis par de puissants liens historiques et culturels. Par conséquent, la compréhension du passé insulaire du peuple garifuna nécessite de considérer le thème dans le cadre de cette partie des Petites Antilles, appelée « Islas de Barlovento » en espagnol et « Windward Islands » en anglais, d’après une certaine définition de ces expressions géographiques.

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« In the Mood for Love », un film de Wong Kar-Wai

Mardi 23 février – 20h30 – Salle Frantz Fanon –

Avec Tony Leung Chiu Wai, Maggie Cheung, Rebecca Pan
Nationalités Français, Hong-Kongais

Synopsis :

20 ans après, redécouvrez au cinéma le film romantique ultime, dans une copie restaurée 4K exceptionnelle… Hong Kong, 1962. Mme Chan loue une chambre chez Mme Suen. Le même jour et sur le même palier, s’installe M. Chow. Leurs conjoints sont souvent absents. Un jour, M. Chow et Mme Chan découvrent que leurs époux sont amants. Blessés, ils se fréquentent alors de plus en plus et développent eux aussi une liaison…

La presse en parle :
Aden par Philippe Piazzo
L’histoire d’un frisson à l’écoute d’une mélodie. Une sensation très physique d’être perdu en terrain connu. Un instant d’éternité.

Chronic’art.com par Grégoire Bénabent
(…) derrière cette variation sur le thème éternel du rendez-vous manqué se cache un mélo aux allures expérimentales dont la construction abstraite et sophistiquée n’est pas -bien au contraire- ennemie des larmes.

L’Humanité par Jean Roy
Sublimement, Wong Kar-Wai brasse le meilleur du cinéma mondial, européen comme d’Extrême-Orient, renonçant aux expérimentations formelles de ses derniers titres pour retrouver le classicisme charnel de ses débuts.

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Sciences sociales : nouveautés du 14 janvier 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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L’actu des Planches!

L’hommage vibrant de Damon Albarn au génie musical de l’Afrique

Les sons et la danse l’emportent dans le « Vol du boli », présenté au Théâtre du Châtelet, à Paris.

Les indépendants de la culture organisent leurs Etats généraux

Cent cinquante délégués de lieux ou d’événements culturels se sont retrouvés à Lyon pour se réinventer après la pandémie.

« Le Vol du Boli », un spectacle hybride entre théâtre, musique, ombre et lumière sur les planches du Châtelet

Sur la scène du théâtre du Châtelet à Paris pendant trois jours, l’opéra « Le Vol du Boli » déterre un évènement historique oublié : le vol d’un fétiche animiste africain par l’écrivain Michel Leiris dans les années 1930.

« L’Empereur des boulevards » : une pièce pétillante sur Georges Feydeau, l’homme derrière le vaudevilliste

Après « Edmond », sur Rostand, c’est Georges Feydeau qui a les honneurs d’un biopic théâtral très enlevé, à son image.

Avec « Hauts plateaux », Mathurin Bolze offre une nouvelle voltige au cirque contemporain

La compagnie de cirque contemporain MPTA part en tournée en France avec ce nouveau spectacle qui promet beaucoup de poésie et de féerie sur des thématiques parfois délicates. 

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Cinéma 2020, un coin de ciel bleu dans la grisaille

Alors que le public tarde à retrouver le chemin des salles obscures, que certaines, faute de public, se sont vues contraintes de refermer leurs portes, quelques festivals de cinéma sont maintenus à l’automne 2020.

Le Huffpost liste les diverses raisons alléguées pour expliquer cette désaffection. D’après le sondage YouGov qu’il publie, le port du masque et le respect de la distanciation sociale expliqueraient la baisse de fréquentation dans les salles obscures. Néanmoins, des festivals sont maintenus, contrairement à celui de Cannes, plus précoce dans les dates, et qui s’était donc vu contraint à l’annulation.

FRANCE : Deux en un ! La 46e édition du Festival du cinéma américain, qui se tiendra à Deauville du 4 au 13 septembre, accueille dix films labellisés « Cannes 2020 » (extraits de divers articles de Télérama).

Les planches de Deauville auront de faux airs de Croisette, du 4 au 13 septembre 2020. Année exceptionnelle oblige, le 73e Festival de Cannes trouvera partiellement refuge en Normandie, où la 46e édition du Festival du cinéma américain accueillera neuf longs métrages sur les cinquante-six « labellisés » par Thierry Frémaux.

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« La Comédie Continue, encore ! » Les spectacles de la Comédie Française en ligne.

Grille de la  semaine du 1er au 7 juin 2020

Samedi 6 juin 2020

Speakerine du jour Véronique Vella

14h La Maison de Bernarda Alba de Federico GarcÍa Lorca, traduction Fabrice Melquiot – mise en scène Lilo Baur

Claude Mathieu, Anne Kessler, Cécile Brune, Sylvia Bergé, Florence Viala, Coraly Zahonero, Elsa Lepoivre, Adeline d’Hermy, Jennifer Decker, Elliot Jenicot, Claire de La Rüe du Can et les comédiens de la promotion 2014/2015 de l’Académie Claire Boust, Ewen Crovella, CharlotteFermand, Thomas Guené, Solenn Louër, Valentin Rolland

L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte.

Capté Salle Richelieu en juillet 2015

Durée 1h40

20h30 L’ Avare de Molière – mise en scène Jean-Paul Roussillon

avec Jacques Eyser, Jean-Paul Roussillon, Michel Aumont, Jean-Claude Arnaud, René Arrieu, Simon Eine, Marco Behar, Jean-Noël Sissia, Francis Huster, Yves Pignot, Françoise Seigner, Ludmila Mikaël, Isabelle Adjani, Claire Boers

Capté au Théâtre de l’Odéon en juillet 1973

Réalisation René Lucot

Coproduction ORTF, Comédie-Française

Durée 2h30

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« Monsieur le Président, cet oubli de l’art et de la culture, réparez-le ! »

Tribune. Monsieur le Président de la République, lors de sa conférence de presse du 19 avril, le premier ministre [Edouard Philippe], énumérant tous les secteurs d’activité, a oublié le secteur culturel. Combien de personnes vivant en France a-t-il oubliées avec nous ?

Le secteur fait vivre 1,3 million de personnes. Il aide à tenir ceux qui sont en troisième ligne et qui regardent les œuvres de tous styles et tous genres que nous avons fabriquées, accrochées, enregistrées, celles aussi que nous mettons en ligne, même confinés, grâce aux savoir-faire que nous avons acquis. Nous espérons aussi qu’elles aident parfois à se délasser, à prendre un peu de bon temps à ceux qui sont en première et en deuxième ligne lorsqu’ils en ont le loisir.

Depuis six semaines, le ministre de la culture [Franck Riester] ne dit strictement rien. Des « je ne sais pas » à la pelle, quelques mots sur les théâtres privés, semble-t-il, de vagues encouragements, peut-être, aux assureurs à assurer contre les risques du Covid-19… Une formule, « mettre l’art et la culture au cœur de la société » : on pourrait faire plus précis pour répondre à la situation actuelle.

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Littératures : nouveautés du 16 février 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Après les critiques de 200 personnalités contre son fonctionnement, l’Académie des César demande une médiation au CNC

Après la publication, lundi soir, d’une tribune réclamant une refonte des modes de gouvernance de l’Académie des César, celle-ci réagit et demande une médiation.

Le conseil d’administration de l’Académie des César va demander une médiation au Centre national du cinéma (CNC) pour mettre en place « une profonde réforme » de ses statuts et de sa gouvernance, après les violentes critiques sur son fonctionnement exprimés dans une tribune, a-t-il annoncé mardi 11 février dans un communiqué.

« L’Association pour la Promotion du cinéma rappelle qu’elle a pris acte des critiques, questionnements et remarques quant à la gouvernance de l’Académie des arts et techniques du cinéma. Le conseil d’administration va saisir aujourd’hui le président du Centre national du cinéma afin de nommer un médiateur en charge d’une profonde réforme des statuts et de la gouvernance de l’Académie », indique le communiqué. « Nous appelons à présent à un apaisement, afin que ne soit pas mis en danger le bon déroulement de la 45e cérémonie des César », ajoute-t-il.
200 personnalités du cinéma réclament une réforme

Dans une tribune publiée lundi soir sur le site du Monde, 200 personnalités du cinéma français dont Omar Sy, Bertrand Tavernier, Céline Sciamma ou Agnès Jaoui ont réclamé une « réforme en profondeur » de l’Académie des César.

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« Le Code Noir ». Opéra-Comique de Louis Clapisson, en tournée.

Direction Musicale : Jérôme Correas. Mise en Scène : Jean-Pierre Baro

En tournée 2019-2020

les 7-8-9 novembre 2019 : Théâtre de Corbeil-Essonnes

en partenariat avec le Théâtre-Sénart, Scène Nationale de Lieusaint

le 13 novembre 2019 : Théâtre de Cornouaille, Scène Nationale de Quimper

le 29 novembre 2019 : Centre d’Art et de Culture de Meudon

le 16 janvier 2020 : Centre des Bords de Marne, Le Perreux sur Marne

le 31 janvier 2020 : Opéra de Massy

 

 Production : Les Paladins

Coproduction : Théâtre des Quartiers d’Ivry, CDN du Val de Marne – Théâtre de Corbeil-Essonnes – CDBM Le Perreux – Opéra de Massy – Théâtre de Cornouaille, Scène Nationale de Quimper, Centre de création musicale

Avec le soutien financier de : Conseil Régional d’Ile-de-France – Conseil Départemental de l’Essonne – DRAC Ile-de-France au titre de l’aide à la résidence artistique – l’ADAMI

Avec le soutien de : la Fondation Singer-Polignac

 

Paris, 12 juin 1842. L’Opéra-Comique présente Le Code Noir, fruit de la collaboration entre Louis Clapisson et Eugène Scribe. Sujet brûlant en ces années de combat pour les libertés individuelles, le thème de l’Esclavage est à la mode.

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« Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ? »

Tribune. Collectif

90 personnalités, parmi lesquelles Omar Sy, Céline Sciamma ou Christine Delphy, demandent à Emmanuel Macron, dans une tribune au « Monde », de condamner l’agression d’une accompagnatrice scolaire voilée.

Ils le sont encore plus pour le fils de cette femme, qui a assisté, impuissant, à l’humiliation de sa propre mère. Devant la haine de l’attaque, il n’a pu s’empêcher d’éclater en sanglots dans ses bras, avant de quitter l’assemblée. Qui se soucie du mal qu’il a subi ? Qui se préoccupe du traumatisme que peut représenter une telle agression dans la tête d’un gamin d’à peine 10 ans ? Quelles seront les conséquences d’une telle humiliation publique si ce n’est renvoyer à cet enfant qu’il demeure un citoyen de seconde zone, indigne d’être pleinement français et reconnu comme tel ?

Mais ils sont surtout d’une violence et d’une haine inouïes pour cette femme, victime d’un amalgame inacceptable associant la pratique de sa religion à l’attentat de la Préfecture de police de Paris. Une femme publiquement piétinée, chosifiée, déshumanisée, devant le groupe d’enfants qu’elle accompagnait bénévolement. Comme si elle pouvait être écrasée, bafouée dans sa dignité, sans que cela ne suscite la moindre indignation collective digne de ce nom.

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