Mois : avril 2016

Une lettre de Serge Letchimy à Alfred Marie-Jeanne

serge_letchimyL’ancien président du conseil régional qui conteste le déficit du compte administratif 2015 du Conseil régional a adressé une lettre à Alfred Marie-Jeanne, président du Conseil exécutif de la CTM l’informant de son intention de  demander au Préfet de la Martinique de saisir la chambre régionale des comptes.

Une requête afin de lever toute ambiguïté concernant un déficit qu’il juge « mensonger» et « de la grossière propagande politicienne».

*****

***

*

→   Lire Plus

Hassane Kassi Kouyaté, riche de vie, riche d’Afrique

Le 14 avril  à 19 h Médiathèque du Saint-Esprit

rpl_hassane_kassi_kouyate— Par Faubert Bolivar, Rencontres pour le lendemain —

…Comment a-t-il fait pour réussir à vivre pleinement plusieurs vies en une seule et en à peine un demi-siècle ? Metteur en scène, conteur, musicien, danseur, comédien et enseignant, Hassane Kassi Kouyaté est tout un monde. L’homme qui s’est confié à nous ce matin du 23 mars dans son bureau, a à son actif 56 mises en scène professionnelles, qui ont fait le tour du monde. De toute évidence, après seulement un an et demi à la direction de Tropiques Atrium Scène nationale, il nous a démontré ce dont il était capable. Les faits sont là, parlons de l’homme. Monsieur Kouyaté est pétri de la grande tradition orale africaine. Tradition dont, par ailleurs, il est un digne porteur, un passeur, attitré. En effet, Hassane est un griot. Il est, dit-il fièrement, « dans une mission de griot ». Il faut savoir qu’au Burkina Faso où il a ses racines, les Kouyaté sont une caste de griots. Hassane est l’héritier de son père, feu Sotigui Kouyaté, qui était maitre des griots et griot des maitres.

→   Lire Plus

Wi’anArt, 4ème édition

Exposition au Fort Fleur d’Epée du Gosier du 16 avril au 6 mai 2016

wi_anart-2016-0Entrée libre et gratuite Tous les jours de 9h à 17h
Wi’anArt, 4ème édition, est une manifestation guadeloupéenne de promotion de l’art contemporain.
Avec l’aide des artistes Félie Line-Lucol et Laurence Roussas du collectif Rip’Art et le photographe Philippe Virapin, pas moins de 20 écoles, collèges et lycées de toute la Guadeloupe ont créé des œuvres visuelles et originales sur le thème Je consomme, je crée.
L’exposition invite le public à une réflexion engagée avec les jeunes guadeloupéens sur notre relation à la société de consommation et les nombreux déchets qui envahissent
notre environnement. L’exposition questionne aussi la notion de récupération en art, technique très présente dans la Caraïbe. Artistes et jeunes ne manqueront pas non plus de détourner les icônes de notre société de consommation et les messages publicitaires qui submergent notre quotidien.
Le vernissage, vendredi 15 avril à partir de 18h, sera l’occasion de performances spectaculaires dont celle, très visuelle, de la troupe Correspon’danse de Saint-François, un spectacle de danse de 30 min.


.

wi_anart-2016-1

wi_anart-2016-3

→   Lire Plus

« Nègre marron itinéraire d’un enfant du ghetto » un roman de Jessi Americain

americain_negre_marronAntoine descend d’une grande famille de guerriers boni, ces Marrons du Surinam qui ont fui les plantations et ont ensuite résisté aux troupes coloniales hollandaises pour s’établir définitivement en Guyane française durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Le petit garçon grandit dans un environnement où prédominent la culture et l’imaginaire marrons et s’efforce de résister aux tentations diverses des ghettos amazoniens de Soholang, Saint-Laurent-du-Maroni en bushinenguetongo.

Cette quête de soi, de connaissances et de réussite, dont il a soif, le transporte de son ghetto de Soholang à la capitale française Paris quand il intègre Sciences Po, la célèbre école de la rue Saint Guillaume. Il sera également, durant ce parcours initiatique, confronté à la belle et terrible réalité des rues de Colombie, avant de revenir au point de départ… changé.

MOTS DE LECTEUR :

« Le roman de ce jeune auteur bushinengue lève le pan d’un voile sur une culture riche mais encore trop méconnue de Guyane. À la manière de Zobel dans La Rue Cases-nègres, il propose la vision, innoncente mais pas naïve, d’un narrateur enfant aux prises avec un environnement pauvre, par moments hostiles, révélateur du fonctionnement de cette société.

→   Lire Plus

« Black-Label ou les déboires de Léon-Gontran Damas », un essai de Kathleen Gyssels

black-labelCaen, Passage(s), 2016, « Essais ». ISBN : 979-10-94898-01-7. 308 p. 20 €.

En 1956, le « troisième homme de la négritude » publie son troisième recueil de poésie, Black-Label. Dans cette œuvre, qui retint peu l’attention des critiques, Damas se montre particulièrement élusif tout en reprenant la thématique qui lui tient à cœur. Anti-clérical t anti-bourgeois, pacifiste et anti-assimilationniste, le Guyanais s’y révèle aussi comme un poète hypersensible, livré à des crises profondes liées à son existence nègre et son expérience d’un Antillo-guyanais toujours en exil.

Entre amour et dépression, engagement politique et danses afro-cubaines, la poétrie métissée de Damas s’imprègne du jazz et du blues pour raconter les déboires d’un être complexe, laminé par des souvenirs d’enfance et, pourtant, toujours prêt à l’exaltation. Tenant compte du contexte socio-culturel de l’époque où il paraît, le recueil de Damas est ici analysé à l’aune des affiliations esthétiques et éthiques du poète proche, entre autres, de Richard Wright, Langston Hugues et Claude Mc Kay, mais aussi d’Apollinaire, Ghérasim Luca ou Robert Desnos.

À l’heure où Christine Taubira scande devant l’Assemblée cet oublié de la littérature francophone, il convient de relire sa poésie qui transgresse toutes les lignes / frontières (ethniques, sociales, linguistiques et genrées).

→   Lire Plus

« Échappée belle », un roman de Valérie Siracus

siracus_echappee_belleLaurence, jeune femme active, quitte le foyer familial pour s’installer dans son propre appartement. Au cours d’une soirée chic, elle fait la connaissance de Mike, jeune responsable commercial au charme dévastateur, qui la séduit immédiatement grâce à sa joie de vivre et sa galanterie. Elle partage avec insouciance sa vie de fêtes et de prestige.

Mais, jour après jour, le portrait de Prince Charmant moderne de Mike s’écaille laissant deviner un être manipulateur, spectre d’une vie pleine de paillettes, qu’elle n’aurait jamais imaginé. Aveuglée par son amour pour lui, elle le laisse l’entraîner sur la pente d’une dangereuse addiction à la cocaïne.

C’est alors pour cette jeune femme, une inexorable descente aux enfers.

Quand les voies de l’amour et de l’ambition vous mènent sur les chemins de la dépendance, être fort c’est parfois savoir demander de l’aide…

MOTS DE LECTEUR :

« Un délice. Un personnage féminin qui se débat pour survivre à un amour vorace et néfaste. Une jeune femme qui pourrait être votre voisine, votre fille, votre petite amie… Une jeune créole, aux prises avec les tentations de ce siècle, les bonnes et les moins bonnes rencontres et dans la difficulté de faire la différence entre possession perverse et amour véritable.

→   Lire Plus

« Mata Hoata » : arts et société aux îles Marquises

mata_hoataDe Gauguin à Brel, de Stevenson à Melville, les îles Marquises ont fasciné les plus grands artistes. L’exposition leur rend hommage, à travers 300 pièces et œuvres témoignant de la force d’une culture qui a su traverser les époques et dompter l’histoire.

À propos de l’exposition

Écrivains, peintres, musiciens… Nombreux furent les artistes occidentaux qui s’aventurèrent dès le XIXe siècle dans cet ailleurs lointain, séduits par la culture traditionnelle de l’archipel polynésien. Une esthétique sophistiquée et complexe caractérise alors les arts des îles Marquises, marqués par la prégnance de la figure humaine (mata en langue marquisienne), et en particulier les très grands yeux qui ornent les sculptures et les tatouages.

Si la culture traditionnelle a subi les assauts de l’histoire au contact des Occidentaux à la fin du XIXe siècle, elle a réussi à en conserver ses principaux codes, jouant d’ingéniosité pour y intégrer et adapter le regard de l’extérieur. Le profond métissage qui en a résulté, particulièrement visible dans l’artisanat commercial fécond à cette période, a permis aux arts marquisiens de survivre. Un tour de force qui a autorisé le maintien de la culture traditionnelle mais aussi le renouveau actuel des festivals de danse, des arts traditionnels et la résurgence du tatouage.

→   Lire Plus

« Du domaine des murmures », ou de l’art de persévérer…

— Par Roland Sabra —

du_domaine_des_murmures-4Prenez le même texte, le même metteur en scène, la même scénographie, changez la comédienne et vous obtenez deux représentations, que dit-on ? Deux pièces de théâtre différentes. Le metteur-en-scène José Pliya et la comédienne, chanteuse et musicienne Léopoldine Hummel en ont fait la démonstration vendredi 09 avril 2016 au Tropiques-Atrium en nous proposant « Du domaine des murmures »  une adaptation du roman de Carole Martinez publié aux éditions Gallimard et ayant obtenu le prix Goncourt des lycéens en 2011.

Il y avait pourtant beaucoup à redouter de la transposition sur le dispositif très frontal propre à la salle Frantz Fanon d’une pièce jusqu’alors jouée dans des espaces intimistes, comme le caveau du Théâtre de poche de Montparnasse ou la petite salle du Théâtre des Halles d’Avignon. On se souviendra des critiques nuancées, ou réservées  exprimées dans Madinin’Art. D’autres venues de quelques sommités théâtrales dont on taira les noms et exprimées de vive voix allaient dans le même sens. Elles portaient sur l’usage jugé «  incongru », « anachronique » d’un micro de pied pour amplifier la voix de la comédienne.

→   Lire Plus

« Des vanités… des vanités » : de la poésie et de la science

A Tropiques Atrium du 31 mars au 30 avril 2016

vanite_j-p_breleur-1— Par Christian Antourel —

L’artiste interpelle la problématique du corps qu’il convient de mettre en relation avec des questions liées au temps qui passe, à la vie et à la mort.

Avec « Des vanités…des vanités » il est question de digital painting, sur support plexiglas, ce mouvement de l’art qui consiste à utiliser des outils numériques au moyen d’un programme informatique en remplacement des outils traditionnels de l’art pictural, est une pratique émergente que Jean-Philippe Breleur maitrise à la perfection. Quant aux vanités, elles même, c’est un genre singulier de la nature morte évoquant l’éphémère du vivant. Ici l’œuvre d’art nous rappellent par son expression que nous sommes mortels, donc vains, c’est-à-dire ce qui est vide, creux, inutile et illusoire. Une vanité désigne par conséquent tout ce qui est frivole et insignifiant. L’intention de l’artiste est de donner une « forme au vide » chercher à faire la part des choses donner à voir l’absence dans la présence d’une matière plastique. Dire finalement le triomphe de la mort sur la vie, certainement.

→   Lire Plus

« L’archipel des nomades », un roman de Louison Cazal

louison_cazal-archipelL’origine de la lignée de Jean-Paul Irta le condamne bien avant sa naissance.
À Fort-de-France, où elle vivait pauvrement, Rosemaine sa tante, séduite par la promesse du BUMIDOM, avait besoin, comme vous et des milliers d’autres Antillo-Guyanais, de rêves. Un jour, elle partit s’installer  dans une ville provinciale où avec son ami, ils résidaient modestement dans un des nombreux immeubles taillés les uns aux pieds des autres comme d’immenses pans de roches.
La possibilité d’obtenir un logement décent lui parvint rapidement grâce à un contrat sur le foetus que portait sa soeur Théodora. Par ce truchement, Rosemaine réussit à programmer un rapprochement familial et retourna récupérer Jean-Paul à peine sortie des entrailles de sa mère pour le ramener en France hexagonale.
Dans un univers de tentations et d’engrenages néf as tes, Jean-Paul lui, en grandissant, tentera d’éviter la spirale infernale : problèmes d’argent et avec la justice, secrets autour de sa propre identité mais aussi et par dessus tout de ne plus être la cible
des opportunistes du système défaillant…
MOTS DE LECTEUR :
« On ne saurait faire plus actuel que ce roman et son intrigue des années 70 : des individus ayant traversés la mer, à qui l’État français et organismes locaux ont promis des conditions de vie meilleures mais qui se retrouvent parqués dans des immeubles-cages à po ules, inadaptés e t insalubres, où règne l’insécurité et persistent des lendemains plus qu’incertains.

→   Lire Plus

Luz adapte « Ô vous frères humains », d’Albert Cohen

luz_o_vs_freres_humainsLuz adapte « Ô vous frères humains », d’Albert Cohen, qui traite de l’antisémitisme, presque un an après Catharsis, album dans lequel l’ancien dessinateur de presse racontait la tuerie de Charlie Hebdo. Dans les deux cas, c’est toujours la haine qui est à l’origine de tout.

Après 25 ans de carrière le dessinateur Luz ne travaille plus aujourd’hui pour la presse, hormis pour Groland. Le 7 janvier 2015, il arrive en ­retard à la conférence de rédaction de Charlie Hebdo. Il rapportait son témoignage dans un album exutoire, Catharsis (mai 2015), où il exorcisait son traumatisme en s’ouvrant par le dessin à l’expression de ses émotions intérieures. Il adapte aujourd’hui Ô vous frères ­humains, d’Albert Cohen, un livre à part dans l’œuvre du romancier. En noir et blanc, cette ­partition graphique, presque muette, ­explore à la limite du fantastique cette première confrontation d’un enfant avec l’antisémitisme dans une rue de Marseille, le jour de ses dix ans.

Dans Catharsis, en vous mettant en scène, vous parliez de votre désir d’adapter Shining, de Stephen King. Pourquoi finalement avoir choisi ce livre d’Albert Cohen ?

→   Lire Plus

2015: année record pour la peine capitale

corde_a_pendreLes exécutions de condamnés à mort ont bondi de 54% en 2015, atteignant leur plus haut niveau depuis 1989, selon les données recueillies par Amnesty International. 25 pays ont pratiqué des exécutions.

C’est un triste record. Selon le dernier rapport annuel de l’organisation Amnesty International sur la peine de mort dans le monde, rendu public aujourd’hui, le nombre d’exécutions recensées en 2015 est le plus élevé depuis vingt-cinq ans. Au moins 1 634 personnes ont été tuées en 2015, soit une hausse de plus de 50 % par rapport à l’année précédente. Des chiffres qui ne tiennent pas compte de la Chine, pays qui ne donne pas accès à ses statistiques et qui est considéré comme l’État qui exécute le plus dans le monde.

Trois États sont responsables de près de 90 % de ces morts. « L’Arabie saoudite, l’Iran et le Pakistan ont fait exécuter un nombre impressionnant de condamnés à mort, à l’issue bien souvent de procès d’une iniquité flagrante. Ce massacre doit cesser », a dénoncé Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International. L’Iran a exécuté au moins 977 condamnés en 2015, contre au moins 743 en 2014.

→   Lire Plus

EDF : le courant ne passe plus !

surtensionLe 17 février dernier, un incident sur le réseau d’EDF a endommagé un grand nombre d’appareils chez plusieurs clients d’EDF. Certains ont quasiment tout perdu. EDF reconnaît l’incident mais le traitement des dossiers nous interpelle.
En effet, appartient-il aux sinistrés – notamment quand ils ont tout perdu (four, congélateur, réfrigérateur, machine à laver le linge et la vaisselle, ordinateur, etc…) d’attendre la venue et la décision d’un hypothétique réparateur, de payer ses services et d’attendre le bon vouloir d’EDF en conservant par devers soi les « pièces à conviction » ? Nous dénonçons aussi ce soupçon de tricherie que les propos d’EDF laissent percevoir à l’égard de sa clientèle.
Disons-le tout net, nous attendons des excuses pour avoir laissé entendre que les pertes d’appareils pouvaient n’être que des « allégation » de la part des consommateurs : on ne jette pas l’opprobre sur toute sa clientèle ! Mais, nous attendons aussi et pour le moins une réduction de l’abonnement proportionnée – d’une manière générale pour toute coupure – au temps d’interruption du service. Si EDF peut prélever 18 euros en cas de retard de paiement, il pourrait payer 18 euros en sus d’une réduction d’abonnement pour toute interruption !

→   Lire Plus

Hadriana dans tous mes rêves

hadriana_depestre_poinsotÉtude critique par Jérôme Poinsot

RENÉ DEPESTRE

Hadriana dans tous mes rêves

HONORÉ CHAMPION PARIS – 201

Jacmel (Haïti) en 1938, à l’époque des réjouissances du Carnaval, Patrick Altamont, le jeune narrateur, nous conte deux évènements qui se produisent en simultané : d’abord la fin de sa très chère marraine Germaine Villaret-Joyeuse, puis les noces de l’éblouissante Hadriana Siloé, laquelle tombe raide morte au pied de l’autel à la minute où elle prononce le oui sacramentel.
Mais nous sommes en pays vaudou où le rituel des métamorphoses permet de mêler les horreur de la mort aux rires de la fête. Et si Hadriana, l’héroïne française du récit, est enterrée en grande pompe dans sa belle robe de mariée, elle ressuscite aussitôt sous la forme d’une zombie, l’une des formes mythiques du destin des Haïtiens. Autour de ce thème lié aux mythes de l’esclavage et de la colonisation, symbole de l’ambiguïté du réel-merveilleux dans les cultures de la Caraïbe, l’humour et l’imagination du conteur se débrident pour éclairer le vécu haïtien dans sa fantaisie, sa sensualité, son surréalisme démonté, son désordre toujours hallucinant…

  • Collection ENTRE LES LIGNES
  • Format 11 X 17,6 CM
  • Nombre de volume 1
  • Nombre de pages 136
  • Type de reliure BROCHÉ
  • ISBN 9782745331007
  • Date de publication 17/03/2016
  • Lieu d’édition PARIS
  • Indic.

→   Lire Plus

L’épidémie de Zika se poursuit sur l’ensemble de la Martinique mais ralentit

zikaPour la semaine du 28 mars au 03 avril 2016, l’épidémie de Zika se poursuit sur l’ensemble du territoire. La dynamique de l’épidémie montre un ralentissement au cours des deux dernières semaines, tendance qui sera à confirmer dans les semaines à venir en raison de la fermeture de cabinets de ville durant les vacances scolaires.
Le nombre de cas évocateurs de Zika ayant consulté un médecin généraliste durant la semaine 13 a été estimé à 1260, portant à 16 650, le nombre estimé total de cas depuis le début de la circulation du virus.
Depuis le début de l’épidémie, l’infection a été confirmée biologiquement chez 119 femmes enceintes. Trois malformations cérébrales foetales ont été décelées chez des femmes enceintes, dont deux microcéphalies.
Six patients atteints de syndromes de Guillain-Barré ont été confirmés biologiquement. Trois autres formes neurologiques graves ont également été confirmées au virus Zika.
De plus, des investigations biologiques pour le virus Zika sont en cours pour 5 patients atteints de SGB.
Le point épidémiologique complet sur la situation dans les Antilles Guyane est joint à ce communiqué.
L’ARS Martinique rappelle l’importance des mesures collectives de lutte contre les moustiques.

→   Lire Plus

« Peaux échappées » un roman de Cindy Marie-Nelly

marie-nelly_peaux_echappeesVous ne sauriez être insensible à cette histoire ou plutôt ces histoires…

— Fais la fière, fais l’arrogante, mais tu ne vaux pas mieux que moi, chienne ! Le temps va te le montrer ! Je jure sur la tête de ma mère, la prêtresse de son village, que tes filles seront toutes des chiennes, flattées puis rouées de coups, comme toi, négresse !

SARAH – Tour Mermoz, Aubervilliers, Ile de France, Réveillon de Noël 2008

— Son ancêtre esclave a été maudite par une sorcière africaine, mec ! Mais attention ! Pas une malédiction genre « Tu vas mourir ». Non ! Une malédiction qui dit « Tu seras malheureuse en amour. Toi et toutes tes filles, vous allez galérer.

Pour Rose, Sarah et les autres, aimer ou être aimée appelle larmes, cris et sang. Toutes ces femmes semblent partager un même destin mais tentent désespérément de connaître le bonheur par delà ce qui semble être une fatalité.

Parce qu’être heureux ça se décide et qu’aimer ne tient qu’à sa propre volonté, les unes après les autres, souvent dans la douleur, devront vivre malgré tout et malgré le poids des mots…

MOTS DE LECTEUR :

« L’auteur nous livre ici avec une force douce incroyable et un talent littéraire indéniable un texte ambitieux et captivant.

→   Lire Plus

La route sous toutes ses coutures…

Franck Michel à la BU Schoelcher, mardi 12 avril, 18h45

anthropo_vadrouille« Franchir le seuil, c’est donc couper les ponts. Tout voyage véritable traverse l’expérience de la rupture ».
Docteur en ethnologie de l’Université de Strasbourg, anthropologue, chercheur fixe ou itinérant, Franck Michel, a fait de la route et de la question du « déplacement dans l’espace, volontaire ou contraint », [Larousse] ses terrains d’action et de recherche permanents. Déplacement dans l’espace, au-devant de l’autre autant qu’au cœur de soi-même… Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, Franck Michel, pour cette rencontre à la BU, nous présentera en particulier Routes : éloge de l’autonomadie, essai anthropologique aux élans militants paru aux Presses de l’Université Laval (Québec).

Le chercheur nous y éclaire sur le sens du voyage, en parcourt la longue histoire et la vaste géographie, questionne avec attention et humour l’identité du voyageur sous toutes ses espèces : touriste grégaire ou indépendant, vacanciers de toutes conditions, migrant, pèlerin, nomade, stoppeur… A travers ses nombreuses pérégrinations, F. Michel interroge, voire interpelle le tourisme et ses divers effets à l’aune d’une mondialisation-occidentalisation forcenée contre laquelle il s’inscrit résolument, au nom d’une « autonomadie » puisant aux meilleures sources de l’insoumission : Thoreau, La Boétie ou André Gorz…

Franck Michel, un voyageur « total » et passionné, qui nous fera partager son goût pour les chemins du monde.

→   Lire Plus

Autour de « 40 entretiens d’artistes » et « La Réception de l’art »

le 14 avril 2016 de 18h 30 à 21h 30 Bibliothèque Schoelcher à Foyal

Rencontre autour des ouvrages « La réception de l’art » , le 21ème numéro de la revue Recherches en Esthétique et « 40 entretiens_&_receptionentretiens d’artistes : Martinique et Guadeloupe » — Tome 1 & 2, publiés sous la direction de Dominique Berthet

Intervenants :

Dominique Berthet, Directeur de Recherches en Esthétique

Anne-Catherine Berry, enseignante

Yolande Salomé Toumson, enseigmante

 

→   Lire Plus

Rosalie Blum

—- Par Guy Gabriel —

rosa_blum.jpgA Madiana. Rosalie BLUM : film français de Julien Rappeneau Avec Noémie Lvovsky, Kyan Khojandi, Alice Isaaz, Anémone,

Genre Comédie ;film français ; 1h35

Vincent Machot mène une vie sans histoire, presque tristounette ;en effet,il la partage entre son salon de coiffure, son cousin, son chat, et sa mère bien trop envahissante. Mais la vie réserve parfois des surprises, même aux plus prudents… Il croise par hasard Rosalie Blum épicière de son état, une femme mystérieuse et solitaire, qu’il est convaincu d’avoir déjà rencontrée. Mais où ? Intrigué, il se décide à la suivre partout, dans l’espoir d’en savoir plus. Il ne se doute pas que cette filature va l’entraîner dans une aventure pleine d’imprévus où il découvrira des personnages aussi fantasques qu’attachants. Une chose est sûre : la vie de Vincent Machot va changer…

     Julien Rappeneau nous propose une drôle d’histoire de filatures, sous forme de comédie gigogne pleine de surprises ; on découvre le personnage de Vincent Machot (Kyan Khojandi) dont la vie se partage, entre le salon de coiffure familial qu’il a repris et une mère tyrannique et acariâtre qui le harcèle (Anémone) Il se met à suivre cette femme énigmatique sans bien savoir pourquoi mais se prend très vite au jeu.

→   Lire Plus

En Guyane, un prêtre soupçonné de pédophilie placé en garde à vue

pedo_pretre

Un prêtre soupçonné de pédophilie a été placé vendredi 8 avril en garde à vue à Kourou, en Guyane, a fait savoir une source proche du dossier à l’Agence France-Presse (AFP). Il a été signalé par son propre évêque, Mgr Lafont, personnalité considérée plutôt comme une figure d’ouverture au sein de l’épiscopat français

L’homme d’Eglise a été interpellé aux environs de 8 heures, heure locale, dans la commune de Macouria, où il était en fonction, a précisé la même source.

Une enquête, confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Kourou, avait été ouverte contre le prêtre qui avait fait l’objet d’un signalement de la part de Mgr Lafont qui a été prêtre en Afrique du Sud de 1983 à 1996 et s’est beaucoup engagé dans la lutte contre l’apartheid.

Depuis le pontificat de Benoit XVI, les évêques ont obligation d’appliquer une politique de transparence sur ces sujets… Pour qu’une enquête soit ouverte, ils doivent faire un signalement auprès de la justice.

Dans un tweet posté jeudi, Mgr Lafont, déclarait : « Est péché, selon la Parole de Dieu, tout ce qui blesse l’intégrité spirituelle, affective ou physique d’une personne surtout d’un enfant.

→   Lire Plus

Les hommes viennent-ils de MARS & les femmes de VENUS ?

Samedi 9 avril, à 17 heures au Garage Popular, 116 rue Lamartine à Fort-de-France

culture_egaliteCarbet de l’égalité – Réservé aux femmes

A moins d’avoir vécu ces dernières années dans une grotte, vous n’avez pas pu passer à côté du best-seller de JOHN GRAY, vendu à 50 millions d’exemplaires et traduit dans 46 langues. Et vous avez certainement eu vent du spectacle éponyme de PAUL DEWANDRE, adaptation toute personnelle, à la fois instructive et hilarante, de ce guide indispensable des relations entre les… Martiens et les Vénusiennes, les hommes et les femmes…
Introduction
Une semaine après la naissance de notre fille Lauren, ma femme, Bonnie, et moi étions complètement épuisés. Chaque nuit le bébé nous réveillait. Bonnie, qui avait subi une déchirure du périnée au cours de l’accouchement, devait prendre des analgésiques et avait du mal à marcher. j’ai passé un peu de temps auprès d’elle pour la soutenir puis, au bout de cinq jours, je suis retourné au bureau car elle semblait aller mieux. Pendant mon absence, ses comprimés contre la douleur vinrent à manquer. Au lieu de m’appeler au bureau, elle demanda à l’un de mes frères, qui était venu lui rendre visite, de lui en acheter d’autres.

→   Lire Plus

« Sur la route du sucre », 10ème édition à Trinité

Samedi 9 avril à 18 h 30, à la Maison de la culture de la Trinité / Gratuit

au_temps_des_iles_a_sucreDans le cadre de la 10e édition de « Sur la route du sucre » , Patrick Baucelin, présente son documentaire « Au temps des îsles à sucre » . Après la projection, place à une rencontre avec les comédiens en costumes d’époque…

Les quarante minutes du documentaire dépeignent les diverses plantations de sucre qui existaient dans les Caraïbes au temps de l’esclavage, ainsi que la vie des esclaves sur les plantations.

Ce film, qui a été présenté à Roseau au bureau du Comité du Festival de la Dominique le mardi 29 Mars 2016, fait partie d’un ensemble que Patrick Baucelin consacre à la Caraïbe.

Prenant la parole lors du lancement du film, Patrick Baucelin il a déclaré:  » «Mon travail ne se fait pas dans une optique commerciale parce que je pense que cela est très important pour les jeunes et les gens des Caraïbes en général et dans le monde de connaître l’histoire« .

Et c’est avec une certaine fierté justifié qu’il ajoute : « Ce documentaire a été nominé au Festival du film de New York et a nommé à Hollywood comme l’un des 26 meilleurs documentaires du monde entier. 

→   Lire Plus

« Rialta ou la nostalgie de l’amour », un roman de Michel Redon

rialta_michel_redonAdrien est le propriétaire d’un tableau qu’il a récemment acheté lors d’une exposition de peinture haïtienne : le portrait d’une femme nue allongée sur un canapé rouge. Il le place aussitôt dans sa chambre. Ce qu’il ne sait pas, c’est que la femme nue a une histoire. Elle est Rialta, fille de Saint-Domingue, belle femme toujours amoureuse et aimée, qu’un peintre haïtien un peu sorcier a enfermée dans un tableau en faisant son portrait en 1928. Depuis, elle vit dans le tableau. Elle raconte ses amours d’autrefois et aussi celles qu’elle a regardées au gré de ses changements de propriétaire Santo-Domingo, Port-au-Prince, Salvador de Bahia, Londres, l’Italie, Paris… Mais quand elle découvre Adrien, elle sait que c’est lui sa nostalgie de l’amour. Simple image d’aquarelle certes mais jalouse, elle chasse une à une les femmes qu’il rencontre, jusqu’à la venue de Génie…

Ce roman à l’écriture à la fois agréable et sensuelle nous fait redécouvrir la beauté du désir, de l’amour et nous propose, à travers l’équilibre tendre des personnages hommes et femmes, de nous laisser porter bien volontiers par la nostalgie de l’amour…

MOTS DE LECTEUR :

« Un véritable coup de cœur ce récit, de la littérature comme on aime !

→   Lire Plus

Tigana Santana, le  » philo-chanteur « 

tigana_santanaL’artiste brésilien, en tournée, puise dans la culture bantoue et a trouvé en elle un souffle vital.

Le chanteur-guitariste Tiganá Santana est aujourd’hui le trésor le mieux caché du Brésil. S’il est caché, c’est parce qu’il vit sur la canopée, survolant la jungle des afro-sambas découverte il y a presque quarante ans par Baden Powell et Vinícius de Moraes. Mais même s’il devenait plus connu que Michael Jackson, Tiganá Santana resterait secret. Car les mystères, et les solutions, sont dans sa musique : trois albums (Maçalê en 2010, The Invention of Colour en 2012, Tempo & Magma aujourd’hui) de folk mystique, clair-obscur, brésilien mais d’abord aérien, unique en son genre.

A l’époque de son deuxième album, les critiques occidentaux l’avaient comparé à Nick Drake. Pour sa voix grave, douce et suspendue, on pense plutôt au folk-singer américain Terry Callier, période The New Folk Sound. La voix de Tiganá Santana est basse et ambiguë, un falsetto délicat, translucide, comme patiné, venu de très loin, la voix qu’on entend en collant un coquillage marin contre son oreille. Tiganá Santana chante comme un violoncelle, ou comme la trompette de Chet Baker, ou comme si Chet Baker avait joué du violoncelle.

→   Lire Plus

Christophe Chassol : « Ultrascore »

— Par Selim Lander —

Chassol (Big Sun)Belle découverte, à l’Atrium, que celle de Christophe Chassol, musicien talentueux et inventif qui mêle images et musique(s). Musique(s) parce qu’il ajoute à la bande son du film projeté sur l’écran géant derrière lui celle qu’il joue en live aux claviers, accompagné à la batterie par Lawrence Clais.

La musique enregistrée est de celles que produisent les créateurs d’aujourd’hui, un mélange de genres, beaucoup de « samples » avec quelques mesures répétées jusqu’à plus soif. La musique jouée en direct est souvent plus fluide, plus mélodique mais cela n’empêche pas non plus de temps à autre la répétition obsédante d’un ou deux accords. Qu’on soit ou non sectateur enthousiaste de cette mode influencée par les DJ, le fait est qu’elle a envahi la planète, ce qui signifie qu’elle a trouvé son public et même que ce dernier en redemande. Dont acte. En l’occurrence, le résultat n’est pas désagréable même pour des oreilles a priori rétives à ce style musical.

→   Lire Plus