Étiquette : Rita Ravier

« Reine Pokou », texte et m.e.s. de Françoise Dô

Vendredi 1er mars 19h30 à Tropiques-Atrium
Cie Bleus et Ardoise, La Comédie de Saint-Étienne – CDN –
Salle Frantz Fanon
Née au début du XVIIIe siècle, Abla Pokou est la nièce du roi Osseï Tutu, fondateur de la confédération Ashanti du Ghana. À la mort de son oncle, une guerre fratricide éclate au pays pour sa succession au trône. Abla Pokou se sentant en danger s’enfuit avec sa famille, ses serviteurs ainsi que ses soldats
fidèles. Selon la légende, son peuple et elle se retrouvent bloqués par le majestueux fleuve de La Comoé. La reine demanda alors à l’esprit de la rivière, quel était le moyen de passer et de sauver son peuple pour se rendre sur l’autre rive. L’esprit de la rivière exigea alors le sacrifice de ce que le peuple a de plus cher. Abla Pokou et ses fidèles comprennent alors que seul le sacrifice d’un enfant pourront leur permettre de passer. La Reine Abla Pokou sacrifia alors son enfant unique. Après la traversée, la reine se retourna et dit « Bâ wouli » qui signifie « l’enfant est mort » et qui donnera le nom à son peuple, le peuple Baoulé

Lire sur Madinin’Art : La Reine Pokou

Texte et mise en scène : Françoise Dô
D’après le roman Reine Pokou, concerto pour un sacrifice de Véronique Tadjo

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« Poto Mitan » & « Monsieur Lapousyè »

Le 24 févier 2024 à 17h30 et le 25 février à 15 & 17h30
Poto Mitan
Murielle Bedot Center, 48 Village de la poterie
Pièce chorégraphique de Murielle Bedot
Régisseur Lumière et son : Dominique GUESDON.
Cette pièce traite du silence intérieur, du silence des autres…
Cette douleur de l’isolement entraînant la solitude et même la dépression, loin des regards aimants, attentifs et aidants.
Elle se veut un dénonciateur mais aussi un électrochoc pour happer le spectateur dans ce monde que la femme n’a bien souvent pas eu le choix d’incarner.

Ma peau mérite toutes les douceurs du monde: Courtes histoires sages et peu sages pour adultes
de La Tchipie (Auteur)
Ce sont des gens simples. Vraiment simples. De ceux que l’on ne veut pas regarder. De ceux à qui on ne prête pas d’histoires qui marquent la peau, électrisent les souvenirs. Dans ces courtes histoires, il n’y aura ni hélicoptère, ni supra-richesse, ni muscles à en mourir, ni luxe à ne plus savoir où donner de la tête. Juste des gens simples, qui se rencontrent, se séduisent, doutent d’eux-mêmes, y vont quand même, s’aiment, se rejettent, parfois font l’amour, mais pas que.

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« Plein emploi », texte de Stéphane Titeca, m.e.s. Éric Delor

Jeudi 29, vendredi 30 juin & samedi 1er juillet  à 19H
Plein emploi
Mise en scène – Scénographie – Univers sonore : Éric DELOR

Avec
Rita Ravier
Fiona Soutif
Virgil Venance
Marc julien Louka

C’est la veille de Noël. Chez Plein Emploi, c’est la période des bilans, il faut rendre des comptes à tous les « subventionneurs » qui font vivre l’association. Chacun doit aussi faire face à des ennuis personnels. Paule-Anne a un avion à prendre. Philomène a maille à partir avec son fils. Il faut aussi embaucher une nouvelle collaboratrice en vue d’un projet gigantesque que fomente Paule-Anne. Projet qui rend Philomène dubitative étant donné que « Plein Emploi » est exsangue et ne continue à fonctionner que grâce aux amitiés politiques et aux petits arrangements de Paule-Anne. Il ne manquerait plus que débarque un contrôleur de l’Union européenne pour que ce soit la pagaille la plus complète et que le réveillon se transforme en cauchemar… Une soirée qui s’annonce distrayante et à ne pas manquer.
Chez « PLEIN EMPLOI », pour Philomène et Pierre-Antoine c’est l’effervescence !

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« 3 fous parlent dans la rue » et « Plein Emploi »

— Par Roland Sabra —

Amateur : nom. 1) Personne qui aime, cultive, recherche (certaines choses).
2) Personne qui cultive un art, 
une science pour son seul plaisir.
Le Robert

« 3 fous parlent dans la rue »

En mai-juin, revient la saison du théâtre amateur, ce théâtre qui prend son essor au début du XXe siècle comme ne témoigne la création en 1907 de  la Fédération nationale des compagnies de théâtre amateur (FNCTA). S’il existe plusieurs dizaines de troupes en Martinique, elles sont des milliers dans l’hexagone avec une concentration particulière dans le département des Deux-Sèvres, dans lequel une enquête de 2018 recensait 174 troupes et 100.000 spectateurs par an1.

Le 2 juin, à l’Espace Camille Darsière, Élie Pennont présentait, comme restitution, une partie du travail qu’il dirige dans le cadre de l’Atelier Théâtre du SERMAC. Comme il le fait souvent il a puisé dans le riche catalogue de l’écrivaine martiniquaise Francine Narèce pour en extraire « 3 fous parlent dans la rue ». On rappellera avoir vu il n’a pas si longtemps mémoire, « Chimamanda », ou « Pour 2 francs ou le massacre des ouvriers de la canne au François ».

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« Tiers-lieu chorégraphique : vers une écologie de la danse »

Programme samedi 6 mai 2023, le kolectif13 vous invite à sa restitution Mondes Nouveaux « Tiers-lieu chorégraphique : vers une écologie de la danse » au Domaine de Fonds Saint-Jacques à Sainte-Marie

Programme samedi 6 mai 2023, le kolectif13 vous invite à sa restitution Mondes Nouveaux « Tiers-lieu chorégraphique : vers une écologie de la danse » au Domaine de Fonds Saint-Jacques à Sainte-Marie

10h, ouverture des portes

11h, atelier danse bèlè / contemporain à la purgerie, suivi d’une performance participative en extérieur

13h, déjeuner sur l’herbe sous le manguier

14h, sieste performative sous le manguier

15h, visite guidée de l’exposition sous forme de performance entre le ti-salon & la salle à manger

16h30, performance en extérieur « Le Banc », suivie d’une 1re conférence par la chercheuse Jésika Orsinet

19h, projection du film « Tombolo », suivi d’une 2de conférence par le chercheur Lazaro Benitez Dias (la purgerie)

20h, performance « Arches » sous les arches, suivie d’une Djing Party

Les membres du kolectif13 sont : Marlène Myrtil, Annabel Gueredrat, Chantal Thine, Jean Hugues Miredin, Laurent Troudart, Lindy Callegari, Rita Ravier, Véronique Defranoux, Jean Félix Zaïre et nos invités sont : Jésika Orsinet, Lazaro Benítez Dias, Fred Lagnau

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« Les Îles de Raphaël », un dénouement perfectible

— Par Roland Sabra —

Le poids du non-dit, des silences, du refoulé l’a fait fuir l’Habitation familiale. Elle s’est réfugiée à New York, s’est consacrée à son besoin de dire ce qui l’étouffe. Par l’écriture. De poèmes. Et d’un livre qui révèle les conditions dans lesquelles s’est constitué le matrimoine familial. La mère qui vient de mourir, voulait le faire interdire. Elle est venue pour l’enterrement. Sa sœur aînée a repris le flambeau maternel et se fait la gardienne de la chape de plomb qui pèse, qui oppresse. L’aînée lui dit : «  Pour être sous les projecteurs tu pousses ta famille dans le caniveau » Entre les deux, une sœur d’adoption, une cousine maternelle, une orpheline dont la mère n’a pu supporter le joug du secret et qui s’est tuée dans un accident de voiture. La veillée funéraire est en cours quand elle arrive, elle reste sur le perron de la maison, refuse d’entrer.

Les personnages sont campés. Laquelle des deux sœurs est la plus proche de la mère, qui faisait profession d’archéologue ? Celle qui hérite sans trop d’états d’âme de l’Habitation ou celle qui déplace, sur le terrain familial et littéraire, le questionnement maternel à propos des traces mémorielles laissées par les générations précédentes ?

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« Les Îles de Raphaël », texte & m.e.s. Alexandra Déglise

Vendredi 21 avril 19h30 – Tropiques-Atrium – Salle Frantz Fanon

Création
À l’occasion de l’enterrement de leur mère, trois sœurs se déchirent et règlent leurs comptes avec la défunte à qui elles n’ont pas osé parler de son vivant.
Elles tentent, par-delà le temps, de renouer le fil de la lignée de femmes qui les a construites.
Mémoires intimes et mémoires familiales, histoire et roman national, oubli et hommage aux Ancêtres : à travers l’archéologie des « non-dits » qui hantent une famille, Les îles de Raphaël interroge la capacité pour chacun et chacune à écrire un libre récit de soi, à l’intérieur des Grands récits que les morts lèguent aux vivants.

Ecriture et mise en scène : Alexandra Déglise
Regard extérieur : Arielle Bloesch
Chorégraphie : Patricia Guannel
Composition, création sonore : Christophe Césaire
Création lumière : Johanna Boyer-Dilolo
Création vidéo : Laura Chatenay-Rivauday
Scénographie, costumes : Laura De Souza
© crédit photo : Peggy Fargues
Avec : Karine Pédurand, Rita Ravier, Gloriah Bonheur
Production : DALA CompaNY
Coproduction : Tropiques Atrium Scène nationale de Martinique, Etc_Caraïbe
Avec le soutien de : DAC Martinique, Collectivité Territoriale de Martinique, FEAC, Festival du Jamais Lu, La Chartreuse-CNES, Cité Internationale des Arts de Paris

Scolaires le jeudi 20 avril à 9h
Lynda Voltat – 0596 70 79 37 – 0696 40 08 31 – lvoltat@tropiques-atrium.fr

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« Chroniques agricoles », par la Cie Kaméléonite

Vendredi 31 mars 2023 – 19h30 Maison de la Culture du Lorrain
Accès libre
Au programme, deux petites formes danse et art de la parole :
Jardin créole 23 ‘ création 2020
Terres au féminin 40 ‘ création 2022-2023

Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie Kaméléonite a créé en 2021, deux petites formes hybrides – danse et art de la parole – sous l’intitulé Chroniques agricoles. Ce travail a été élaboré à partir de rencontres et de collectages de paroles des agriculteurs, jardiniers, retraités, amoureux de la terre sur le territoire.
Chroniques agricoles s’inspire de PLANTÉ.ES, créé en France en 2017 par le Collectif de l’Âtre en raison de l’ intérêt citoyen de son équipe pour l’agriculture intensive, l’utilisation des pesticides, la monoculture, les politiques européennes – et leur impact sur la vie quotidienne.

C’est l’actualité et le positionnement des lieux agricoles, des agriculteurs et des consommateurs du territoire Martinique qui est au cœur de notre propos :
nous collectons des informations des acteurs du réseau agricole martiniquais que nous rencontrons ;
nous explorons ces sources d’information par l’écriture et l’improvisation théâtrale et dansée;
nous créons ces CHRONIQUES à l’aide des arts de la parole et de la performance du corps ;
nous présentons au public ces CHRONIQUES in situ : marché, place, cour d’école, lycée agricole, exploitation, champs, jardin partagé, écomusée, centre rural…

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« Chroniques agricoles », un spectacle de la Cie Kaméléonite

Samedi 10 décembre  à la Médiathèque Alfred Melon Dégras au Saint-Esprit  / Accès libre

Deux petites formes seront présentées : Jardin créole et Klimatik (création 2020).

genèse du spectacle

Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie Kaméléonite a créé en 2020, deux petites formes hybrides – danse et art de la parole – sous l’intitulé Chroniques agricoles. Ce travail a été élaboré à partir de rencontres et de collectages de paroles des agriculteurs, jardiniers, retraités, amoureux de la terre sur le territoire.

C’est notre attachement à la terre et notre choix de sensibiliser une audience par l’expression de la voix et du corps dansant qui donne naissance à un spectacle drôle, puissant, singulier et révélateur sur l’agriculture.

équipe artistique

Direction artistique : Marlène Myrtil.

Artistes-interprètes : Jean-Michel Garraud, Rita Ravier, Francis Saint-Albin, Chantal Thine.

Composition Musicale : Christophe Césaire.

Affiche : Fred Lagnau

 

partenaires

Avec le soutien du Ministère de la Culture – DAC Martinique, Collectivité Territoriale de Martinique, Groupe Caisse des Dépôts..

Accueil résidence : Ville de Saint-Pierre.

la compagnie Kaméléonite

Créée par Marlène Myrtil en 1998 à Paris, la compagnie Kaméléonite s’est implantée en Martinique en 2008 pour développer un travail en résonance immédiate avec les territoires ultramarins.

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« Chroniques agricoles » : Jardin créole & Terres au féminin, de la Cie Kaméléonite

Samedi 12 novembre à Saint-Joseph
La Compagnie Kaméléonite est heureuse de vous convier à la représentation des Chroniques agricoles, danse et art de la parole :
samedi 12 novembre à 19h30
Centre culturel Marcé à Saint-Joseph
Accès : N4 – Quartier Belle Etoile 97212 Saint-Joseph
Accès libre sur réservation au 0596 57 60 06.
Deux petites formes seront présentées : Jardin créole (création 2020) 23’ et Terres au féminin (création 2022) 30’.

Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie Kaméléonite a créé en 2021, deux petites formes hybrides – danse et art de la parole – sous l’intitulé Chroniques agricoles. Ce travail a été élaboré à partir de rencontres et de collectages de paroles des agriculteurs, jardiniers, retraités, amoureux de la terre sur le territoire.
Le succès des deux premières Chroniques agricoles, initiative d’écriture artistique à partir de notre actualité agricole, nous inspire à nouveau cette année pour parler de la place frontale des femmes dans le champ agricole, qu’il soit traditionnel ou innovant.
Après trois résidences de création (Saint-Pierre, Le Lorrain, Saint-Joseph) Terres au féminin sera présentée pour la première fois au public dans sa forme de 30 ‘.

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« Dans la Famille Roptus, j’appelle… » : marche théâtralisée sur la vie se Lumina Sophie

Samedi 7 mai à 11h25 Circuit Manikou sur la route des Pitons
Projet de l’association Culture Égalité
Programmée au Festival Lézard TiShow

Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous sommes programmés dans le cadre du festival des arts de rue du Carbet les Lezard Tishow le samedi 7 mai 2022.
Nous vous proposons, dans un cadre naturel, le temps d’une déambulation de 45 mn d’assister à la prestation théâtrale de trois comédiennes venues incarner trois générations : Reine-Sophie : la grand-mère de Lumina, esclave ; Zulma : la mère de Lumina, esclave qui a connu l’Abolition et Lumina, née libre et personnage central de l’insurrection du Sud en 1870.
Les spectateur.trices suivent le parcours d’un pèlerinage symbolique qui leur offre, au milieu des bois, une triple rencontre avec trois personnages féminins. Bien-sûr le public est conscient qu’il s’agit d’une interprétation, mais porté par des comédiennes professionnelles et sachant que ces femmes ont bel et bien existé, le trouble d’une vérité s’installe au milieu de la résonance de la forêt, comme une rencontre avec nous mêmes.`
Textes : Huguette Bellemare et Hervé Deluge (adaptés des ouvrages de Gilbert Pago)
Mise en espace : Hervé Deluge
Comédiennes : Reine Sophie : Appolline Steward ; Zulma : Sarah-Corinne Emmanuel ; Lumina : Rita Ravier
– Évènement Gratuit et ouvert à tous.tes

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« Les revenants de l’impossible amour », à revoir.

— Par Roland Sabra —

Ne chantez pas la Mort, c’est un sujet morbide
Le mot seul jette un froid, aussitôt qu’il est dit
Les gens du show-business vous prédiront le bide
C’est un sujet tabou… Pour poète maudit
La Mort… La Mort…
Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la Mort est la sœur de l’amour
La Mort qui nous attend, l’amour que l’on appelle
Et si lui ne vient pas, elle viendra toujours
La Mort… La Mort…

Jean-Roger Caussimon

A l’entrée dans la salle, la scène est close, laissant dépasser en bordure quelques miniatures de tombes. En sourdine des chants, des mots, des cris, fusent par instant, incompréhensibles, et quand le rideau se lève il découvre une atmosphère de brumes nocturnes dans laquelle se noient quelques sépultures ornées de gigantesques croix papistes plus ou moins tordues au milieu desquelles on finit par apercevoir un pauvre bougre dépenaillé, armé d’une pelle, fossoyeur supposé, qui se terre et qui soliloque. Il est, Jean-Simon Brutus, une figure de Baron Samedi, à l’origine avec son épouse, Dame Brigitte, de la famille des Guédé, ces incarnations des esprits de la mort dans le vaudou haïtien.

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Petites Formes 2022 : Bolivar

— Par Selim Lander —
Les Revenants de l’impossible amour de Faubert Bolivar

L’édition 2022 du festival martiniquais des « Petites Formes » a commencé en fanfare, pourrait-on dire, par la création d’une nouvelle pièce de Faubert Bolivar. « Fanfare » ne doit pas être pris ici au pied de la lettre, même si la musique est très présente et sur le plateau avec deux musiciens (Daniel Dantin et Ghassen Fendri), l’un à la section rythmique, l’autre à la guitare électrique. Le mot est plutôt à prendre au sens plus général de ce qui révèle un éclat particulier. Et de fait, outre la musique, le décor, les costumes, l’aisance des comédiens, tout contribue à faire de cette pièce un spectacle total.

On ne présente plus Faubert Bolivar au public martiniquais. Sa dernière apparition publique date du mois de novembre dernier, lorsque sa pièce Il y aura toujours un dernier soleil fit l’objet d’une lecture publique – remarquée – par Alexandra Déglise /1. Il fit lui-même, naguère, une apparition en personne sur les planches de Tropiques Atrium où on put l’entendre défendre vaillamment des textes poétiques.

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« Les revenants de l’impossible amour », de Faubert Bolivar, m.e.s. Jean-Erns Marie-Louise

Mercredi 16 mars- 19h Tropiques-Atrium

Primé Meilleur texte dramatique 2017 par Textes En Paroles – G

« Connaissez-vous le dicton qui dit : « ne se rencontrent que les gens qui se sont donnés rendez-vous ». Il en va de même pour la mort, on croit qu’elle arrive par hasard, sereine, somptueuse, montrant le bout de chaque chemin de vie, parce qu’on ignore que l’on ne meurt que sur rendez-vous. Si. Si si. Si-si-siFaubert Bolivar

Note de mise en scène

Faubert Bolivar, est pour moi, un auteur de la même lignée que Franck Fouché, Jean Price-Mars, Jacques-Stephen Alexis, Félix Morisseau-Leroy… ils ont réussi à capter la réalité sociale Haïtienne pour la rendre universelle par la forme et la langue. 

Henry Gauthier-Villars tout comme Franck Fouché affirment que le théâtre est bien d’essence religieuse. Si étymologiquement, religieux signifie ce qui relie, le théâtre ne serait donc vraiment lui-même quand il reste fidèle à sa mission originelle servir un idéal social, réunir serait sa double fonction. Cette double mission dont parle Gauthier-Villars nous montre que le théâtre n’a d’autre objectif que d’opérer une série de déplacements qui vont du déroulement des pulsions élémentaires du corps, en passant par le rythme, par la dislocation de l’anatomie jusqu’à l’éclatement des forces premières occultes pour mettre à nu la vie dans sa transparence.

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« Arrivée d’Paris », de Georges Mauvois, m.e.s. Hervé Deluge

Les 14, 15 janvier à 17h30 au T.A.C.

— Présentation par Lydie Bétis, Directrice du Théâtre Aimé Césaire (T.A.C.)

Un synopsis et une distribution qui nous promettent un merveilleux moment à passer.
La pièce en créole salue l’excellente plume de l’auteur Martiniquais tant apprécié feu Georges Mauvois, elle se déploiera par la mise en scène impressionnante du très talentueux Hervé Deluge.
Pièce très à propos, elle replace le spectateur dans un contexte de vie qu’il a connu ou qu’il a côtoyé – contexte qui reste d’actualité parce qu’il rappelle les déboires que génère la brulante question de l’indivision, Souvent la famille « lafanmi » (mot qui est passé dans le langage courant pour exprimer un lien fort même entre personnes sans liens de filiation) voudrait se dispenser des règles du droit notarial en matière d’héritage pour s’appuyer sur ‘le yon à lot’.

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Le jour où les lycéens de Fort-de-France entrent en scène !

Rodrigue : « Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. »

– par Janine Bailly –

Nous les avions vus lors de la première restitution de leurs travaux, en décembre 2020, dans des conditions difficiles liées à la pandémie et au lieu, une simple salle de lycée servant de salle de spectacle… Nous les retrouvons avec bonheur en juin 2021, mais ils se tiennent cette fois, comme des grands, sur la scène de la Salle Frantz Fanon à Tropiques Atrium, à Fort-de-France. Ce sont cinquante-huit des élèves de théâtre du Lycée Schœlcher – hélas, pour des raisons sérieuses et diverses, certains n’ont pas pu être présents ce soir-là. Ils ont grandi en âge, parfois en taille et toujours en talent. Ils ont conquis le droit d’occuper l’espace de la Scène Nationale, et s’ils en sont impressionnés, ils savent bien nous le cacher. Hormis une main qui tenant une feuille blanche est prise d’un léger tremblement – et cela me semble plus beau et plus émouvant encore –, garçons et filles semblent être à leur place, chacun dans son rôle et prenant crânement en charge, devant une salle comble et attentive, des textes pas toujours faciles à interpréter.

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À La Martinique, le Théâtre  à l’école, ou « le blé en herbe » !

–– par Janine Bailly ––

Depuis de trop longues semaines déjà, le théâtre nous manque cruellement, et l’on se languit de reprendre le chemin interdit des salles de spectacle, où seule veille encore « la Servante », cette petite lampe qui la nuit reste allumée sur les plateaux quand le théâtre est fermé… fidèle éclaireuse dans l’ombre, pour que perdure et nous revienne bientôt la magie du rideau qui s’ouvre, ou plus simplement aujourd’hui la magie de l’obscurité qui se fait, laissant place à l’éblouissement des feux de la scène, à l’enchantement des mots, des textes, des voix et des corps. « Pour que la lumière jamais ne s’éteigne », dit Emmanuel Demarcy-Mota, qui sans faillir a maintenu le lien avec son public par des spectacles originaux, transmis en direct depuis le Théâtre de la Ville, précisant aussi que rien jamais ne remplacera le spectacle vivant, l’émotion partagée d’une salle frémissante, complice et, dans l’ombre, conquise.

Certes, ainsi que le dit le proverbe, “faute de grives on mange des merles”, et nous fûmes tenus de nous contenter, pour tromper notre impatiente attente, de captations et visioconférences offertes sur nos écrans… mais ici, à la Martinique, la vie culturelle lentement mais sûrement a repris son cours, puisqu’aussi bien, en raison d’une évolution épidémique différente, nous ne sommes plus soumis aux règles drastiques que la France se voit encore imposer.

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Belle rencontre avec les textes d’Andrise Pierre, à Tivoli

— Par Roland Sabra —

Leurs plaintes sont des plaintes portées contre, selon le vieux sens du mot allemand (Anklage).

Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie ».

Quel bonheur d’avoir pu retrouver une parole vivante ce samedi dans le Parc Naturel de Tivoli, où nous invitait ETC_Caraïbe pour la mise en espace de quelques extraits de trois textes écrits par Andrise Pierre, cette autrice haïtienne, plusieurs fois récompensée pour une écriture qui  se veut celle d’une dramaturge féministe.

Alexandra Déglise, Rita Ravier et Virgil Venance, d’une voix claire et posée, ont modulé les textes en leur donnant une âme, loin des captations vidéos de travaux de très grande qualité, dont nous sommes abreuvés en ces temps de confinement, mais qui manquent cruellement de vie, figés sur les écrans qui les supportent et parfois nous insupportent.

Trois textes donc, très récents dans leurs factures. Les deux premiers sont Vidé mon ventre du sang de mon fils, Que Dieu ne noircisse pas nos matrices, et dont Janine Bailly fait une belle présentation dans Madinin’Art. Le troisième, « Elle voulait ou croyait vouloir et puis tout à coup elle ne veut plus« , vient d’obtenir le prix SACD de la Dramaturgie Francophone 2020.

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« Cendrillon » , version Pommerat adoptée/adaptée par Widad Amra 

— par Janine Bailly —

Sous l’égide de Widad Amra, organisatrice de l’Atelier théâtre, et de sa complice de cette année, Rita Ravier comédienne et danseuse, les élèves du Couvent de Cluny ont donné sur la scène de leur établissement une bien plaisante adaptation de la pièce écrite par Joël Pommerat, Cendrillon, palimpseste de ce conte traditionnel qui a bercé nos enfances. Après s’être « attaqué » au Petit Chaperon Rouge, puis à Pinocchio, c’est cette histoire populaire tellement connue, venue du fond des temps et récrite par Charles Perrault ou par les frères Grimm, que le dramaturge a déconstruite, mettant l’accent sur la question du deuil. Comment accepter de vivre après la perte d’un être cher, et plus encore si l’on est un enfant et que la personne disparue est votre mère ? On se souvient au cinéma de la Ponette de Jacques Doillon. Recentré sur cette idée essentielle, mais aussi sur les rapports au sein de la famille recomposée, le texte permet aux adolescents d’interpréter avec justesse une histoire qui ne leur est pas tout à fait étrangère. Et la structure du conte, si on la conserve,  permet de donner une version qui ne soit pas à priori tragique, mais qui dise les choses graves en les habillant d’un humour savamment distillé.

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« Manmzèl Julie »

Le 19 mai 2019 au Lorrain

Le Lorrain accueille la pièce de théâtre Manmzèl Julie , variation caribéenne d’après l’œuvre de Strindberg par Jean-Durosier DESRIVIÈRES le 19 mai à 16h au Centre culturel du Lorrain

Lire la critique de Madinin’Art :« Manmzèl Julie » de Durosier Desrivières, m.e.s. Deluge — Par Roland Sabra —

SYNOPSIS :
Dans un coin de la Caraibe, c’est la nuit de la Saint-Jean, la fête des innocents, qui correspond sans doute à une autre fête. La cuisine de la propriété du Vénérable Maître Auguste se transforme, au cours de cette nuit, en une scène où se déroule de multiples jeux de manipulation avec un trio infernal : Julie, jeune mulâtresse, la fille du Maître, qui s’encanaille avec ses domestiques, notamment Jean, le major d’homme nègre, très ambitieux, plus aristocrate que sa jeune maîtresse qui cherche à le séduire Christine, la cuisinière, la négresse, fiancée de Jean, qui se débat dans les mailles du mysticisme et du bovarysme ambiants, et des intrigues amoureuses entre son fiancé et Manmzèl Julie. L’alcool, la musique, la danse, les faux rires, des « mauvais airs, des esprits vaudous et des maladresses réunis, semblent créer une atmosphère propice à une tragédie qu’aucun des protagonistes ne voient venir..

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« Cette punition », texte & m.e.s. : Valer’Egouy

Dimanche 27 janvier 2019 -17h- Chapiteau à Schœlcher 

Entrée libre

Pièce de théâtre constituée d’extraits de textes, contes, musiques, mouvements dansés.
Un homme passe une nuit en prison en garde à vue pour une affaire dont il n’est pas réellement responsable. La jalousie des autres lui saute dessus alors il entre en réflexion et défilent devant ses yeux plusieurs moments de sa vie depuis l’enfance. Il voyage aussi hors de sa terre natale et remonte le temps à aujourd’hui pour parler d’autres punitions. La thématique de la punition n’a pas été souvent abordée au théâtre dans les pièces présentées en Martinique ces dernières années. Il est question de réveiller des sentiments par quelques émotions – partir de l’enfance et faire le chemin ensemble en passant de l’adolescence à l’âge adulte, jusqu’aux cheveux blancs.

Présentation
La thématique de la punition n’a pas été souvent abordée au Théâtre. En tout cas, il y a peu de pièce de Théâtre où c’est le thème principal. Nous entendons par là celles qui sont représentées en Martinique ces dernières années.
Il est question de réveiller des sentiments par quelques émotions – partir de l’enfance et faire du chemin ensemble en passant par l’adolescence, garçon fille, femme homme, conteur narrateur, l’envahisseur, l’adulte jusqu’aux cheveux blancs.

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« Le courageux petit Pépito » de Lucette Salibur

Vendredi 22 avril à 18h 30. Espace A’zwel

courageux_pepito-2Mise en lecture par Rita Ravier
avec Alex Donote, Rita Ravier, Ruddy Sylaire
CENTRE DE RECHERCHE
création et de diffusion théâtrale
Enfance et petite enfance
Une mise en lecture qui nous conte l’histoire d’un pays où aucune fleur ne pousse, où aucun oiseau ne vient chanter. Dame la pluie est retenue prisonnière dans un pays lointain. Que peut faire le courageux petit Pépito…
Centre commercial Lafontaine, Terreville, Schoelcher – Direction artistique : Lucette Salibur
Réservation : 0596 66 25 81 ou 0696 28 57 58 ou lazwel@gmail.com
L’espace A’zwel est conventionné avec la ville de Schoelcher, la Dac Martinique et est soutenu par la CTM
à l’espace A’ZWEL* des 2ans
18h30
Vendredi 22 avril

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