Mercredi 25 juin – 19h30 Tropiques-Atrium
Entrée libre
La Classe Théâtre Jeunes est une formation initiale de théâtre pour les 17-30 ans de Martinique de Tropiques Atrium Scène nationale, qui contribue à l’émergence artistique de jeunes martiniquais dans le cadre de nos missions d’accompagnement, de développement et de professionnalisation. Cette classe permet de découvrir les prérequis à la professionnalisation des comédiens ainsi que les métiers du Théâtre !
Une dizaine de jeunes ont participé à cette classe cette saison et vous invite à découvrir leur talent !
Extraits de :
Tjè nou pa réparé d’Aurélie Marie Jourdain
Mise en scène José Dalmat
Prix spécial du Jury Etc_Caraïbe 2024 – Texte en cours d’écriture avec un accompagnement dramaturgique de Etc_Caraïbe
Le cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht
Mise en scène Arielle Bloesch
S’inspirant du jugement de Salomon, Brecht raconte sous forme de parabole une légende ancienne : l’histoire d’une fille de cuisine, Groucha Vachnadzé, qui abandonne tout pour sauver le fils du gouverneur, lors d’un soulèvement révolutionnaire. Elle s’attache à celui qu’elle considère bientôt comme son propre enfant. Quelques années plus tard, rentrée dans son village, elle se retrouve au centre d’un procès, instruit par un étrange juge. La mère biologique de l’enfant, qui s’était enfuie en l’abandonnant, est encore en vie et compte bien retrouver son héritier. Doit-on préférer les liens du sang à ceux du cœur ? Quelle sera l’issue du procès ?
Ton beau capitaine de Simone Schwarz-Bart
Mise en scène Rita Ravier
Wilnor, ouvrier agricole haïtien, écoute, dans sa case créole, en Guadeloupe, la cassette que lui a envoyée son épouse. « Wilnor, mon beau capitaine… »
La voix de Marie-Ange révèle des choses qui abasourdissent Wilnor. Il répond.
«Moi-même, pour dire la vérité, moi-même je m’en souviens à présent, il m’est arrivé plus d’une fois d’être mystifié, tout pareillement que toi, Marie-Ange. Ainsi je regarde une de leurs femmes passer dans la rue, et tout d’un coup c’est comme si je t’avais devant les yeux, Marie-Ange. Et c’est ça, c’est ça la séparation, Marie-Ange. Elle emmêle toutes choses, elle les secoue comme dans un cornet à dés… »