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Maryse Condé  doit être intégrée au Panthéon comme l’a été Aimé Césaire

— Collectif —

L’écrivaine guadeloupéenne constitue une personnalité « engagée et au-dessus de la mêlée », estime un collectif emmené par l’ancien président du Conseil représentatif des associations noires, Louis-Georges Tin. Elle y rejoindrait alors Joséphine Baker,Victor Schœlcher et Félix Eboué.

Géante de la littérature mondiale, ayant reçu le prix Nobel alternatif de littérature en 2018,Maryse Condé nous a quittés dans la nuit du 1er au 2 avril. Née en 1934 en Guadeloupe, elle a produit une œuvre abondante, faite entre autres de sagas, de romans, de pièces de théâtre,d’essais, de contes pour enfants et même de recettes de cuisine.
Ses ouvrages sont en général une invitation au voyage qui conduit le lecteur d’une rive à l’autre de l’Atlantique et fait le lien entre l’Afrique, l’Amérique et l’Europe. Sous sa plume, c’est la géographie, mais aussi l’histoire qui émergent, les petites histoires perdues au milieu de la grande, qu’il s’agisse des empires africains, de la période de l’esclavage, de l’époque coloniale ou du temps présent.
Se trouvant à la confluence d’Aimé Césaire, d’Édouard Glissant et de Frantz Fanon, elle a produit une œuvre universelle : on ne comprend pas bien le monde si on n’a pas lu Maryse Condé.

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« Immanence : dans l’intensité de la vibration d’Aimé Césaire », de Michèle Charles-Nicolas

—-Par Fernand Tiburce Fortuné —

Cet article se veut davantage comme une présentation de l’artiste Michèle Charles-Nicolas (MC-N) de ses œuvres, de ses réflexions sur son esthétique, qu’une analyse complète, approfondie de ses productions plastiques elles-mêmes.

Au sein même du livre, Michèle Charles-Nicolas, des Critiques d’art de qualité, éminents spécialistes font ce travail de décryptage sur lequel je me suis appuyé.

« Le travail de critique littéraire est insuffisant, car il ne parvient pas
à percer tous les mystères d’une création poétique »

R.M RILKE

1 –La pensée créatrice de Michèle Charles-Nicolas

Il est toujours passionnant de découvrir une artiste, un livre d’art, des œuvres avec un mélange de crainte et de curiosité esthétique. Ce livre, parrainé par la Fondation Clément, offre à notre lecture critique, d’une part une appréciation de l’artiste sur son travail et ses motivations profondes, d’autre part une longue interview de l’artiste par Patrick Chamoiseau, enfin des jugements de qualité portés par des critiques d’art sur ses œuvres et son parcours.

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« Immanence. Dans l’intensité de la vibration d’Aimé Césaire » par Michèle Charles-Nicolas

Cette monographie présente un choix d’œuvres où son regard porteur d’humanité rejoint les arcanes de la poésie d’Aimé Césaire ; elle est complétée par un entretien avec Patrick Chamoiseau.

Michèle Charles-Nicolas rattache sa passion pour la peinture à son enfance : « La peinture, c’est pour moi l’évidence de mon enfance, la promesse de la découverte à l’adolescence, le geste d’une vie et la projection omniprésente de mon essence même. »
Née à Solesmes en 1943, puis élève pensionnaire dans l’Anjou, elle peignait sur des morceaux d’ardoise de Trélazé. L’artiste a ensuite pratiqué la céramique et la sculpture aux Ateliers beaux-arts de Glacière, avant de renouer avec sa passion pour la peinture en 1992, aux Ateliers beaux-arts de Montparnasse..
La couleur s’est imposée à elle comme « chant poétique », pour spiritualiser la matière, et ses tableaux portent le nom des poèmes d’Aimé Césaire, qui l’a tant inspirée. Michèle Charles-Nicolas travaille dans son atelier du XVe arrondissement à Paris.
Ouvrage publié en partenariat avec la Fondation Clément

Format : 23 x 28,5 cm
Façonnage : Broché avec rabats
Pagination : 128 pages
Date de parution : 07/12/2023
ISBN : 9782357207684

ÉDITIONS HERVÉ CHOPIN
32 rue Lafaurie de Monbadon
33000 BORDEAUX
presse@hc-editions.com

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Le 17 décembre 2001, Aimé Césaire et « l’arbre de la Fraternité »

Le 17 décembre 2001, Aimé Césaire plantait, à l’Habitation Clément, à l’invitation de Bernard Hayot, un courbaril, dont il rappelait la symbolique : « Le courbaril, la démarche lente, mais résolue vers l’avenir ». 12 ans plus tard, le mardi 17 décembre 2013, Bernard Hayot et Serge Letchimy rappelaient le sens de cet acte et les leçons à en tirer. Un geste plus que symbolique pour eux… Et tout un débat.

La plantation d’un courbaril !
22 juillet 2008 Actualités créoles, Un peu d’histoire

Aimé CESAIRE
Voici le texte historique lu par Aimé CESAIRE le 17 décembre 2001, à l’occasion de la plantation d’un courbaril symbolique à l’habitation Clément, à l’invitation de Bernard HAYOT.

La plantation d’un courbaril !
Un des plus beaux arbres martiniquais, menacé et sans doute en voie de disparition.
Merci à vous d’essayer de le sauver et d’en rappeler toute l’importance.
Importance réelle, économique sans doute.
Importance sociale, mais à mes yeux, plus encore importance symbolique.
Le courbaril, c’est à dire l’enracinement dans le roc s’il le faut, mais vainqueur grâce à l’entêtement et au vouloir vivre.

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« Noria » : une célébration des 110 ans d’Aimé Césaire

Du 12 octobre au 16 décembre 2023

Le domaine de Fonds Saint-Jacques accueille avec éclat l’exposition collective « Noria », une célébration magistrale des 110 ans de la figure emblématique de la négritude, Aimé Césaire.
Cette exposition temporaire, présentée en collaboration par la ville de Basse-Pointe, Cap Nord Martinique et la Collectivité territoriale de Martinique, met en lumière les œuvres de six artistes plasticiens martiniquais de renom. Parmi eux, nous retrouvons Catherine Césaire, Norville Guirouard-Aizée, Renée Louise, Maïmé Massol, Christophe Mert et Ricardo Ozier-Lafontaine.
Le choix du domaine de Fonds Saint-Jacques, situé à quelques kilomètres de Basse-Pointe, lieu de naissance du poète Aimé Césaire le 26 juin 1913, est des plus judicieux. Ce cadre historique offre une toile de fond riche en histoire pour cette exposition temporaire d’une qualité exceptionnelle.
Les artistes exposants y dévoilent leurs créations sous des formes aussi diverses que variées, que ce soient des installations, des sculptures ou des images. Peu importe la forme qu’elles revêtent, toutes les œuvres invitent les visiteurs à plonger dans l’univers du poète. Le titre de l’exposition, « Noria, » provient d’un recueil de poésie inédit d’Aimé Césaire, préparatoire à son dernier recueil, « Moi, laminaire. 

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« Une Tempête » d’Aimé Césaire, m.e.s. William Mesguich

Première le jeudi 12  octobre à 19h 30 au T.A.C.

Les 12, 13, 14, 17,18, 19, 20, 21 octobre 2023

Une tempête est une pièce de théâtre écrite par Aimé Césaire, publiée et jouée pour la première fois en 1969. C’est une réécriture post-coloniale et anticolonialiste de La Tempête de William Shakespeare. La pièce a été jouée pour la première fois au Festival d’Hammamet en Tunisie sous la direction de Jean-Marie Serreau. Elle a été jouée plus tard à Avignon et à Paris. La pièce est une réflexion sur le concept de race, sur le pouvoir, et sur la décolonisation.

Personnages
Césaire se sert de tous les personnages de la version de Shakespeare, mais il précise qu’Ariel est un esclave « ethniquement mulâtre », que Caliban, l’esclave de Prospero, est un « esclave nègre » et que Prospéro est un maître blanc. Il ajoute le personnage d’Eshu, un « dieu-diable nègre ».

Ariel
Présentation du personnage
Parcours dans l’œuvre
À l’arrivée de Prospero dans l’île, Ariel est retenu prisonnier dans un arbre par la sorcière Sycorax, alors maîtresse des lieux. La condition de sa libération est qu’il se mette au service de son nouveau maître, dont il va devoir exécuter les nombreuses demandes : de ce fait, tout au long de l’intrigue, il utilise ses pouvoirs pour répondre aux requêtes de Prospero.

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Noria, exposition collective pour les 110 ans de la naissance d’Aimé Césaire

Jusqu’au 31 août 2023 au Centre culturel Tangamen, sur le site de Gradis à Basse-Pointe

— Par Jean-Marc Terrine, Commissaire d’exposition —

La ville de Basse Pointe ouvre une ronde culturelle, en collaboration avec la Collectivité Territoriale de Martinique, dans le cadre de la célébration des 110 ans de naissance du poète de la blessure sacrée. Les arts visuels sont de la fête avec une exposition collective autour de six plasticiens martiniquais.

Des formes et des couleurs pour émerveiller le poète.

En effet, Aimé CÉSAIRE n’aimait pas les concepts, ni la raison folle des Lumières et sa langue qui enferme. Corset tricoté, étriqué du signe et du sens qui parlent sans dire. Poète plutôt sensible aux images et au langage polysémique qui chante l’imaginaire : le rythme-flux et les métaphores, l’antipoésie.

Alors, pour célébrer les 110 ans d’enfantement du poète dans sa terre de Basse Pointe, qu’Aimé Eyma tant, une exposition d’art et d’expression du visible et de l’invisible, ne pouvait être que le meilleur cadeau.

Les artistes Catherine CÉSAIRE, Norville GUIROUARD-AIZÉE, René LOUISE, Maïmé MASSOL, Christophe MERT et Ricardo OZIER-LAFONTAINE sont là, avec leurs œuvres.

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« La Manière Nègre ou Aimé Césaire Chemin faisant », un film de Jean-Daniel Lafond

Mercredi 28 juin à 19h /Tropiques Atrium
1991 – Canada – 59 min
Documentaire
De : Jean Daniel Lafond

Synopsis:
La manière nègre propose un voyage inusité au pays de Césaire, dans l’oeuvre du grand poète martiniquais qui toute sa vie a lutté pour la dignité et la liberté de son peuple, à l’instar de Nelson Mandela, à qui il rend un vibrant hommage. Ce film devient l’occasion d’une réflexion inédite sur le destin du Québec et de la Martinique. Aimé Césaire se livre en toute confiance au poète québécois Paul Chamberland qui, trente ans auparavant, avait trouvé en lui un modèle et une inspiration dans sa lutte pour l’indépendance du Québec.

Réalisation : Jean-Daniel Lafond
Scénario : Jean-Daniel Lafond
Production : René Gueissaz
Avec :
Aimé Césaire
Paul Chamberland
Lobo Dyabavadra
Joby Bernabé
Cécile Celma
Jean-Paul Daoust
Andrée Ferretti
Gérald Godin
Michaëlle Jean
Dany Laferrière
Serge Legagneur
Alfred Marie-Jeanne
Yves Préfontaine
Yves-Marie Séraline
Evrard Suffrin
Pierre Vallières
Denise Wiltord

En partenariat avec INTEREG CINUCA

Jean-Daniel Lafond, né le 18 août 1944 à Désertines (Allier), est un cinéaste, un essayiste et un philosophe québécois et français.

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Et les chiens se taisaient d’Aimé Césaire

Vendredi 23 et Samedi  24 juin à 19h Annulé
Lundi 26 juin à 19h (jour du 110ème anniversaire)

Pour rendre hommage au Grand Homme qu’était Aimé Césaire et qui aurait dû célébré son 110ème anniversaire le 26 juin prochain. »

Cette pièce, c’est la vie d’un homme, d’un révolutionnaire, revécue par lui au moment de mourir au milieu d’un grand désastre collectif. Il revit (ou ressasse) ses hésitations, ses élans, ses rêves, ses défaites, ses victoires : d’abord, la naissance en lui du héros dans le décor colonial et son initiation à la solitude (mieux à l’abandon que par avance il accepte) parmi les sollicitations contradictoires de l’esprit de vie et de l’amor fati ; puis son combat spirituel – aux prises qu’il est avec les forces du sentiment et les forces du passé ; enfin, dans l’acte 3, c’est la confrontation avec la mort. Ici la force héroïque prend son essor du contact rétabli au plus profond avec le fond obscur et terrestre de l’être.

Une pièce écrite par Aimé CÉSAIRE et mise en scène par Élie Pennont un de ses plus grands disciples

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Sur les traces d’Aimé Césaire…

ou les sites, rues et édifices baptisés Aimé Césaire

Par Xavier Chevallier, conservateur en chef des bibliothèques —

Cent-dix ans après sa naissance et quinze ans après sa disparition, quelle(s) empreinte(s) a laissée(s) Aimé Césaire en Martinique, dans l’Hexagone et ailleurs ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser au sujet de la postérité littéraire et politique du Chantre de la négritude, en examinant notamment le nombre de livres, études, articles, conférences, films et émissions qui lui ont été consacrés – plusieurs centaines. Les archives audiovisuelles et le web permettant de remonter des années 1960 à 2008 sont de ce point de vue une source inépuisable d’informations et de (re)découvertes sur les aspects multiples de l’homme et de l’œuvrei.

Pourtant, c’est par un autre biais, à savoir la place qu’occupe Aimé Césaire dans l’espace public, que sera ici abordée la réception d’une œuvre et d’une personnalité aussi éminente qu’imposante. Approche qui, loin d’être anecdotique, est révélatrice à bien des égards de l’évolution de la perception et de la dimension de l’illustre personnage.

Aussi ai-je entrepris en 2022 des recherches sur internet pour trouver les sites, salles, bibliothèques, établissements scolaires, édifices, rues, places, fresques et statues portant le nom d’Aimé Césaire en Martinique, en France et dans le monde.

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« Cette guerre que nous n’avons pas faite » : une allégorie d’Aimé Césaire

Vendredi 14 & samedi 15 avril 2023, à 19h30, au T.A.C.

— Par Selim Lander —

Beau succès que cette interprétation par Hervé Deluge de la pièce de Gaël Octavia, même si l’assistance pour la première au Théâtre municipal de Fort-de-France était moins fournie qu’elle ne l’a été dans d’autres circonstances. On la souhaite encore plus nombreuse pour les deux représentations suivantes car le texte est formidablement écrit et construit ainsi que superbement mis en scène et interprété. Gaël Octavia n’en est pas à son coup d’essai en tant qu’auteure de théâtre, sa pièce intitulée Congre et Homard qui fait s’affronter deux hommes est un bijou, pas au sens de quelque chose de joli mais d’un modèle de construction de l’intrigue. Quant à Hervé Deluge, il est un comédien courageux qui s’engage à fond dans ses projets et l’interprétation est à sa mesure. S’étant également chargé de la mise en scène, il a judicieusement pris le parti d’illustrer la pièce avec des projections – sur le socle à l’antique dont le comédien ne bougera pas pendant tout le spectacle – qui renforcent le côté humoristique d’une pièce dont le sujet est par ailleurs fort sérieux, voire douloureux, en particulier pour les spectateurs martiniquais.

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À propos de l’Ur-texte  » Et les chiens se taisaient » d’Aimé Césaire

Peut-on faire lecture publique d’un texte qu’un auteur a désavoué ?

— Par Roland Sabra —

Désavouer: Refuser de reconnaître quelque chose comme sien, le renier. Larousse .

Pendant longtemps, jusqu’en décembre 2008, n’étaient connues que quatre versions du texte d’Aimé Césaire «  Et les chiens se taisaient ». Les deux plus célèbres, publiées en français sont celle de 1946, chez Gallimard, insérée dans le recueil « Les armes miraculeuses », suivie en 1956 d’un « arrangement théâtral » de Présence Africaine. Cette année là deux autres versions, dues au travail de l’écrivain et traducteur Janheinz Jahn voient le jour, Und die Hunde schwiegen , en allemand dans le texte, la première radiophonique dont il existe une transcription et une autre suffisamment ré-élaborée, transformée pour qu’elle soit considérée, par certains, comme le résultat d’une co-écriture entre le poète et son traducteur. « Jahn supprime dans les trois actes environ un tiers du texte original de Césaire […]. Il complète ce qu’il a conservé par des scènes et des indications scéniques qu’il a lui-même rédigées et qui constitueront environ 20 % de la totalité du texte définitif de cette version.

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« Il avait l’agoraphobie, Noël. »… Aimé Césaire

Au bout du petit matin, ce plus essentiel pays restitué à ma gourmandise, non de diffuse tendresse, mais la tourmentée concentration sensuelle du gras téton des mornes avec l’accidentel palmier comme son germe durci, la jouissance saccadée des torrents et depuis Trinité jusqu’à Grand-Rivière, la grand’lèche hystérique de la mer.

Et le temps passait vite, très vite.

Passés août où les manguiers pavoisent de toutes leurs lunules, septembre l’accoucheur de cyclones, octobre le flambeur de cannes, novembre qui ronronne aux distilleries, c’était Noël qui commençait.

Il s’était annoncé d’abord Noël par un picotement de désirs, une soif de tendresses neuves, un bourgeonnement de rêves imprécis, puis il s’était envolé

tout à coup dans le froufrou violet de ses grandes ailes de joie, et alors c’était parmi Ie bourg sa vertigineuse retombée qui éclatait la vie des cases comme une grenade trop mûre.

Noël n’était pas comme toutes les fêtes. Il n’aimait pas à courir les rues, à danser sur les places publiques, à s’installer sur les chevaux de bois, à profiter de la cohue pour pincer les femmes, à lancer des feux d’artifice au front des tamariniers.

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Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France

Réservez vos places sur plan : 05 96 59 43 29 – 05 96 59 42 39
GSM : 06 96 22 07 27 – Email : theatre.foyal@fortdefrance.fr
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4 MOLIÈRES

Meilleur spectacle Théâtre Privé
Auteur francophone vivant : Benoit Solès
Metteur en scène Théâtre Privé : Tristan Petitgirard
Comédien  : Benoit Solès

L’incroyable destin d’Alan Turing, le mathématicien anglais qui a brisé le code secret de l’Enigma allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’histoire vraie d’un génie au destin brisé.
Manchester. Hiver 1952. Suite au cambriolage de son domicile, le professeur Turing porte plainte au commissariat. D’allure peu conventionnelle, il n’est d’abord pas pris au sérieux par le sergent Ross. Mais sa présence n’échappe pas aux Services Secrets. Et pour cause, Alan Turing est un homme détenant de nombreux secrets… De son incroyable acharnement pour briser l’« Enigma », à sa course irrépressible pour comprendre le « code » de la nature, nous découvrons un homme atypique et attachant, inventeur d’une « machine pensante », véritable genèse de l’intelligence artificielle et des ordinateurs… Marqué à jamais par la mort de son ami d’enfance, Christopher, Alan Turing sera finalement condamné pour homosexualité et mettra fin à ses jours, tel Blanche-Neige, en croquant dans une pomme empoisonnée… Voici le destin hors du commun d’un génie injustement resté dans l’ombre et broyé par la « machine » bien-pensante de l’Angleterre des années 50.

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« Vidé Kay la » le 26 juin 2022 au Parc Aimé CÉSAIRE de 8 h à 16 h.

Nous avons choisi de créer « Vidé kay la » pour rassembler le peuple martiniquais autour d’un événement d’entraide et de partage.
Un moment de découverte des différents artisans et produits locaux loin de la violence actuelle que subis notre île. Et surtout, le 26 juin, c’est le jour de l’anniversaire d’Aimé Césaire. C’est une date forte qui prendra tout son sens durant cette manifestation où nous travaillerons main dans la main pour valoriser la richesse de notre île à travers les différents stands.
Nous retrouverons plusieurs stands : liqueur, bien-être, grillade, produits artisanaux, fruit et légumes et bien d’autres encore. Mais ce n’est pas tout, nous aurons également des artistes qui viennent soutenir cette manifestation : Régina le slameur, Jonathan Charles le clarinettiste, des danseurs, du tambour, du steel-pan, mais également deux prestations musicales de l’école Hjm art music et de l’orchestre les amis d’abord et pleins d’autres choses à découvrir sur place. Notre évènement sera animé par Michel LINEROL.
La CGTM SOEM, c’est aussi l’entraide et la solidarité. C’est pour cela que la CGTM SOEM de Fort-de-France a choisi de reverser 20 % de chaque réservation de stand à la banque alimentaire de Marti-nique.

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Du 26 au 28 mai 2022, c’est mai poésie dans l’île d’Aimé Césaire !

Un festival d’un genre majeur en Martinique du côté de la commune de Saint-Esprit organisé par l’association Balisaille. Cet évènement articulé autour du thème « ‘’Parler poésie’’ a bénéficié du soutien de la DAC martinique, de la ville du Saint-Esprit qui a su faire de ce festival une activité phare de la commune à l’approche de sa fête patronale, et de la ville de Fort-de-France qui a mis à notre disposition la maison d’Aimé Césaire pour accueillir notre soirée du 27 mai 2022, en hommage à Jacques Stephen Alexis », a fait savoir le président de l’association, Daniel Boyer-Faustin tout en insistant que ce thème est tiré d’un texte inédit du grand poète Monchoachi.

Lire aussi : Widad Amra :  » Connaitre deux pays, deux histoires, c’est aller à l’universel »

Il a indiqué que cette grande fête de la poésie accueillera des auteurs de renommée internationale. Parmi eux, Joby Bernabé, Francis Combes, Raphaël Confiant, Patricia Latour, Lyonel Trouillot.

Qui sera l’invité d’honneur pour déployer les ailes de la poésie en ces instants ?

« La poétesse Widad Amra est notre invitée d’honneur, une manière pour nous de saluer le courage et l’audace de cette femme qui a tenu, parallèlement à son activité d’enseignante, à parler la poésie ».

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Aimé Césaire, la voix de la fraternité

En 1976, Aimé Césaire s’entretenait avec Edouard Maunick, poète et journaliste mauricien, au cours d’une série de cinq émissions. Le poète et homme politique antillais avait 63 ans à cette époque. Dans ces entretiens, il parle de son parcours intellectuel et de son attachement à la culture antillaise et africaine. Il évoque aussi la douleur de l’exil, le racisme toujours présent dans les sociétés occidentales et l’importance de maintenir l’espoir parmi les peuples noirs opprimés.

Aimé Césaire est né en Martinique en 1913. Après de brillantes études au lycée Schoelcher de Fort-de-France, il obtient en 1931 une bourse qui lui permet de suivre des études à Paris. En 1934, il fonde la revue L’Etudiant noir avec Senghor, Damas, Sainville et Maugée, puis entre à l’Ecole Normale  Supérieure. En 1935, il commence à écrire un long poème, le Cahier d’un retour au pays natal, pour lutter contre le dépaysement et l’exil. Il invente le terme de négritude. En 1939, il retourne en Martinique où il enseigne au lycée de Fort-de-France. En 1941, il fonde la revue Tropiques avec sa femme et d’autres amis.

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La nouvelle saison au théâtre Aimé Césaire

Premier spectacle : « Ponce Pilate – L’histoire qui bifurque », d’après le récit éponyme de Roger Caillois

Représentations au Théâtre Aimé Césaire, du 29 au 31 octobre 2020

Télécharger le programme de la saison 2020-2021

Le Livre : 

Imaginons que Ponce Pilate ait décidé de faire libérer Jésus. Ainsi le sauveur est sauvé par le courage inattendu d’un fonctionnaire romain, connu pourtant pour sa prudence, sinon pour sa faiblesse. De sorte que Jésus vit jusqu’à un âge avancé, qu’il n’y a pas de christianisme et que presque aucun des événements des deux derniers millénaires ne se produit. Pilate n’a d’estime que pour la sagesse. Il se méfie des religions. Mais est-il sage de compter sur la sagesse pour transformer le monde ? C’est un des multiples problèmes que pose un ouvrage dont l’intérêt touche à la psychologie, à la philosophie de l’histoire et surtout à la théologie, entendue d’ailleurs en un sens très laïc, comme une branche spécialisée des mathématiques.

La Pièce

Faut-il condamner à mort celui qui se prétend le Messie ? Ne vaut-il pas mieux une injustice qu’un désordre, sacrifier le bon sens à la raison d’État ?

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Lire Aimé Césaire, sous tous les cieux

« The Complete Poetry of Aimé Césaire », version bilingue anglais-français

En février 2020, l’universitaire américain Albert James Arnold publie en français, « La Littérature antillaise entre histoire et mémoire, 1935-1995 », une étude dense consacrée entre autres au concept de nation et aux discours identitaires aux Antilles. L’ouvrage évoque également les questions de la négritude, de l’antillanité, du créole, analysant des œuvres d’auteurs comme Maryse Condé, Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant, Simone Schwarz-Bart ou Gisèle Pineau. À la question de savoir ce qui a présidé au choix spécifique de cette période, Albert James Arnold répond que « la première date est celle où Aimé Césaire commence à écrire sur le dilemme de l’étudiant noir devant la montée des fascismes. Il entrait à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm et publiait ses premiers articles sur la négritude  dans « l’Étudiant noir ». La seconde date est celle où une maison d’édition antillaise – Ibis Rouge – s’implante en Guyane avec des antennes en Guadeloupe et en Martinique. Entre ces deux dates, tout ce qui s’écrit aux Antilles ayant une certaine importance se publie en métropole et en relation avec l’institution littéraire française ».

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Au théâtre Aimé Césaire : Femmes combattantes, Femmes influentes

Le 8 février 2020, à 19h30, au Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France

— par Marie Alba —

« Femmes combattantes, Femmes influentes » est un spectacle présenté par « Les BUV’ART », une troupe composée d’une dizaine de comédiennes et comédiens qui chaque année se retrouvent dans un esprit de convivialité et de partage, pour mettre en scène une ou plusieurs pièces de théâtre. Cette troupe fait partie de l’association loi 1901 « L’Art Gonds Tout », présidée par Fabrice Gérardin, domiciliée à Case-Pilote, et dont l’objet est la promotion des arts et de la culture sous toutes ses formes, mais aussi la création de lien social par le biais des rencontres, des échanges et du partage.

Partant de l’adage chinois selon lequel « les femmes portent sur leurs épaules la moitié du ciel et elles doivent le conquérir », Marie Alba a imaginé le spectacle après avoir fait des recherches sur les Figures de Femmes dans l’histoire. Parce que leur combat l’a particulièrement interpellée, elle a sélectionné six d’entre elles, et les faisant parler à la première personne, a écrit leur vie de combattantes.

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« Discours sur le colonialisme » d’Aimé Césaire

Samedi 5 octobre 2019 à 19h au Théâtre Aimé Césaire.

Dans le cadre du Festival Le Mois Kréyol #2, la Cie Moun San Mélé présentera sa version théâtrale du Discours sur le Colonialisme d’Aimé Césaire.
Troupe Moun San Mélé dirigé par Mariann Mathéus
Mise en scène de Mariann Mathéus
Avec Mariann Mathéus, Patrick Karl, Ahmed Barry, et Jean-Emmanuel Fatna

Le Discours sur le colonialisme est un essai anticolonialiste d’Aimé Césaire publié pour la première fois par Réclame, maison d’édition liée au Parti communiste français, le 7 juin 1950, avec une préface de Jacques Duclos.

Perspectives
Aimé Césaire, dans cette édition, a choisi de mettre en exergue, cette phrase du dirigeant communiste : « Le colonialisme, cette honte du xxe siècle ». Il s’oppose aux actions violentes et criminelles commises dans les colonies, l’exploitation des peuples et le pillage des ressources.

Dans une perspective communiste, Césaire critique la position de la classe bourgeoise qu’il qualifie de décadente, car ne connaissant plus de limites dans le mal qu’elle commet au travers du système économique capitaliste. Il estime également que la colonisation, loin d’une « œuvre civilisatrice », a au contraire décivilisé les colonisateurs : « Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser les colonisateurs, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral »1.

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Aimé Césaire, un penseur éruptif

— Max Pierre-Fanfan, Journaliste/Écrivain  —

L’hommage rendu mercredi 10 avril 2019 au Panthéon à l’homme politique et poète martiniquais Aimé Césaire (décédé le 17 avril 2008) à l’occasion de la publication de ses écrits politiques (sous la direction d’Édouard de Lépine et de René Hénane) a ravivé sa pensée plus éruptive et présente que jamais.
Sa mémoire ne se réduit pas à l’évocation voire à l’invocation d’un simple passé. La pire faute qui puisse être commise serait de considérer ce passé comme oublié, oblitéré;;;Quelque chose de ces moments ou de ces évènements historiques, nous sont aujourd’hui transmis. Ces derniers aussi loin soient-ils de nous dans l’espace et dans le temps nous concernent tous .ils constituent notre présent réminiscent dans une histoire toujours à requestionner. Citer le passé n’a que très peu de sens autre qu’antiquaire ou nostalgique si l’on ne s’acquitte pas du souci de le citer à comparaître, de le citer au procès toujours ouvert de notre histoire présente. Les écrits politiques d’Aimé Césaire, à l’instar de ses œuvres poétiques et littéraires, témoignent, construisent une filiation, déroulent des fils afin que nous puissions, nous et nos descendants, configurer quelque chose de cette histoire qui nous a formés.

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Enquête sur la communication du Théâtre Aimé Césaire (T.A.C.)

Cher(e) Adhérent(e), Cher(e) Spectateur(trice),

Pour mieux vous informer du contenu du programme de notre saison théâtrale, nous vous proposons une enquête portant sur les supports de communication utilisés par le Théâtre Aimé CESAIRE afin de mieux cibler ceux qui vous conviennent le mieux.
En répondant à notre questionnaire, vous acceptez de participer à un tirage au sort qui vous permettra de gagner :
Ø        Une inscription gratuite à l’Atelier théâtre du SERMAC
Ø        Deux places gratuites pour la pièce de votre choix programmée dans la nouvelle saison.
Une fois votre questionnaire rempli, déposez-le dans l’urne prévu à cet effet.
L’équipe du Théâtre Aimé CESAIRE vous remercie de votre parti

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La maison d’Aimé Césaire à Fort-de-France

Aimé Césaire, écrivain, maire de Fort-de-France depuis 1945, a fait l’acquisition de cette maison vers la fin des années 1960, pour y accueillir sa famille. Le choix du site permet à Aimé Césaire d’assouvir son amour pour la nature et celle de la Martinique en particulier. Il y trouve source d’inspiration pour sa poésie « péléenne », traduisant aussi sa simplicité et son humilité.​

Ce bâtiment abrite encore des objets et souvenirs de l’homme politique et de l’écrivain, qui pourraient être utilisés et complétés dans le cadre d’une scénographie autour de sa vie et de son œuvre.

La maison Césaire à nouveau ouverte
La maison Aimé Césaire, 131 route de Redoute, ouvrira de nouveau ses portes au public ce dimanche 7 avril. Elles étaient fermées ces dernières semaines pour permettre la réalisation de travaux de peinture. La Maison du poète sera normalement ouverte tous les dimanches jusqu’à la fin du mois de juin. De 9 heures à 13 heures. À noter que la dernière visite est programmée à 12h30.

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Théâtre Aimé Césaire : présentation du programme 2018-2019

— Présentation par Michèle Césaire —

Trois ruptures est le titre du premier spectacle de cette nouvelle saison du Théâtre Aimé Césaire. Il annonce justement la thématique de notre programmation 2018 -2019 : La rupture, sociale, idéologique, créatrice.

On rit, on pleure, on s’interroge, on vit les émotions incontournables du théâtre comme l’ont montré de nombreux artistes, amuseurs avertis et baladins intemporels.

Vive le spectacle et que perdure sa liberté de ton.

Trois ruptures, La pièce de Remi De Vos, n’est pas une tragédie, mais plutôt, en raison de l’humour corrosif de l’auteur, une comédie, dramatique certes, mais surtout une comédie.

Cette saison est dédiée de fait à l’écriture théâtrale contemporaine, celle qui est ancrée dans la réalité d’aujourd’hui et qui rend le spectacle vivant. Le théâtre actuel, celui qui reflète notre société et ses composantes, peut bousculer et choquer, mais nous considérons qu’il est important de le promouvoir. Notre sélection de spectacles est révélatrice d’une grande envie de divulguer et de faire apprécier les écritures modernes, et par conséquent de ne pas éviter les paris culturels difficiles.

La volonté et la détermination à faire exister ce beau théâtre à l’italienne caribéen, dont la rénovation s’est arrêtée trop tôt puisque l’étage et les balcons demeurent fermés, s’expriment fortement dans notre programmation.

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