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« The Fabelmans » de Steven Spielberg

Dimanche 05 janvier à 21h10 France 2

Avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano, Seth Rogen, Keeley Karsten, Julia Butters, Judd Hirsch, Sophia Kopera, Jeannie Berlin, Robin Bartlett, Mateo Zoryan, Alina Brace
Film Durée 2h30 | Date de sortie 22 février 2023
Synopsis :
Un soir de janvier 1952, Mitzi et Burt Fabelman emmènent leur fils Sammy voir son premier film au cinéma : « Sous le plus grand chapiteau du monde ». L’enfant tombe sous le charme du septième art et passe la majeure partie de son temps à filmer les activités familiales. Sa mère le pousse à développer ce côté artistique tandis que son père, un scientifique, n’y voit qu’un hobby. Au fil du temps, Sammy tourne des films de plus en plus perfectionnés en utilisant les membres de sa famille comme acteurs. Jusqu’au jour où il découvre, à travers l’une de ses oeuvres, une facette de sa mère qui va bouleverser leurs rapports…

Meilleur film – Drama – Golden Globes 2023
Meilleure réalisation pour Steven Spielberg – Golden Globes 2023
Meilleure réalisateur pour Steven Spielberg – National Board of Review 2023, USA,
Meilleure performance masculine pour Gabriel LaBelle, National Board of Review, USA.

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L’éphéméride du 2 janvier

Naissance à Cayenne de Gaston Monnerville le 2 janvier 1897

Gaston Monnerville, né le 2 janvier 1897 à Cayenne (Guyane) et mort le 7 novembre 1991 à Paris, est un homme d’État français. Il est notamment député de la Guyane de 1932 à 1940, sous-secrétaire d’État aux Colonies de 1937 à 1938, président du Conseil de la République de 1947 à 1958 et du Sénat de 1958 à 1968.

Situation personnelle
Famille

Petit-fils d’esclave, Gaston Monnerville est le fils de Marc Saint-Yves Monnerville, fonctionnaire de l’administration coloniale2, et de Marie-Françoise Orville. Des côtés maternel et paternel, la famille est originaire de Case-Pilote, commune de la Martinique. Son frère, Pierre Monnerville, est également engagé en politique, étant député socialiste de 1956 à 1967.

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« Letters Home » , un film de Chantal Akerman

Lundi 9 décembre à 14h à Madiana
De Chantal Akerman | Avec Coralie Seyrig, Delphine Seyrig | 24 février 2016 en salle | Date de reprise 25 septembre 2024 | 1h 44min | Drame

Synopsis
La poétesse Sylvia Plath se suicide. Elle avait alors une correspondance avec sa mère. Son histoire est mise en scène au théâtre par Françoise Merle que Chantal Akerman adapte deux ans après, à la MC93, en filmant les deux mêmes comédiennes Delphine et Coralie Seyrig
« 11 février 1963, Sylvia Plath, poétesse américaine, trente ans, mariée, deux enfants, se donne la mort. Une longue et minutieuse correspondance la reliait jusque-là à sa mère. Françoise Merle avait monté un spectacle en 1984 autour de cette correspondance, cantate à deux voix où celle de la mère et celle de la fille se confondaient, se répondaient, se séparaient ou se cherchaient.
Chantal Akerman a suivi ce chemin, de la folie à la mort, chemin constamment balisé par cet échange de voix fragiles, où se dit la difficulté d’écrire, les douleurs et les bonheurs de la vie d’amante et de mère.

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« Diamant brut », un film de Agathe Riedinger

Lundi 9 à 19h,  Mardi 10 à 19h & jeudi 12 décembre à 14h | Madiana
Par Agathe Riedinger
Avec Malou Khebizi, Idir Azougli, Andréa Bescond | 20 novembre 2024 en salle | 1h 43min | Drame
Synopsis:
Tout public
Liane, 19 ans, téméraire et incandescente, vit avec sa mère et sa petite sœur sous le soleil poussiéreux de Fréjus. Obsédée par la beauté et le besoin de devenir quelqu’un, elle voit en la télé-réalité la possibilité d’être aimée. Le destin semble enfin lui sourire lorsqu’elle passe un casting pour « Miracle Island ».
La presse en parle :
Le Parisien par Catherine Balle
Sans jamais regarder son héroïne avec mépris, le film nous fait vibrer avec cette battante écorchée vive, en quête d’ascension sociale et d’amour. Il critique un système, mais jamais ceux qui tentent de l’utiliser et en sont parfois victimes.

Bande à part par Olivier Pélisson
Agathe Riedinger signe l’un des premiers longs-métrages phares de l’année, mais aussi un portrait juvénile troublant et vivifiant, reflet du monde moderne. « Diamant brut » s’avère un écrin rare, révélant progressivement de multiples facettes, de la puissance à la fragilité, de l’éclat au silence.

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L’éphéméride du 21 novembre

Publication du premier numéro du magazine Elle fondé par Hélène Lazareff et Marcelle Auclair le 21 novembre 1945

Elle (souvent typographié ELLE en capitales) est un magazine hebdomadaire français féminin et de société fondé en 1945 par Hélène Lazareff et Marcelle Auclair. Le titre est racheté en avril 2018 par le milliardaire tchèque Daniel Křetínský.
Historique
Le premier numéro de Elle est publié le 21 novembre 1945, quelques mois après l’adoption du droit de vote des femmes en France et du retour d’Hélène Lazareff , exilée russe alors réfugiée à New York pendant l’Occupation, où elle travaillait à écrire au supplément féminin du New York Times ainsi que comme rédactrice de la rubrique mode au Harper’s Bazaar, un Magazine de mode luxueux dont elle s’inspire tout en conservant un « positionnement francophile » marqué. La ligne éditoriale du journal est posée dès l’origine dans sa ligne de pied : « du sérieux dans la frivolité, de l’ironie dans le grave. » Hélène Lazareff précise qu’elle souhaite alors « faire un journal de mode, mais pas seulement. Un journal moderne. Pratique. Avec des photos.

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L’éphéméride du 14 novembre

Parution à compte d’auteur du premier tome du roman de Marcel Proust, Du côté de chez Swann le 14 novembre 1913.

Du côté de chez Swann est le premier volume du roman de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Il est composé de trois parties, dont les titres sont :

Combray ;
Un amour de Swann ;
Noms de pays : le nom.

Publication
Proust commence à rédiger Combray de façon suivie fin mai, début juin 1909. Quatre extraits de Combray parurent dans Le Figaro entre mars 1912 et mars 19131. Le premier tome de La Recherche fut refusé par plusieurs éditeurs, dont Gallimard2, avant d’être publié par Grasset à compte d’auteur le 14 novembre 1913.

Combray
Dans Combray, le narrateur raconte son enfance à Combray, sa relation avec sa mère dont il réclame la présence le soir avant de se coucher. Selon Antoine Compagnon, « Combray, c’est en quelque sorte l’enfance perverse, celle-là même dont parle Freud, contemporain de l’auteur ». Il évoque ses premières lectures, notamment François le Champi de George Sand. On voit se dessiner l’univers culturel et affectif d’un personnage dont on va suivre la vie et l’évolution pendant le reste de la Recherche.

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Colloque international sur les œuvres d’Aimé Césaire, patronné par l’Unesco. Programme.

Du 12 au 16 novembre au Lycée Victor Schœlcher

Le colloque international « Le caractère multidimensionnel de la poésie d’Aimé Césaire » à l’occasion du 110e anniversaire de la naissance de l’écrivain

Du 12 au 16 novembre 2024, le Centre Césairien d’Études et de Recherches (CCER) organisera un colloque international au lycée Victor Schœlcher, à Fort-de-France, en Martinique, pour célébrer le 110e anniversaire de la naissance d’Aimé Césaire. Ce colloque, placé sous le patronage de l’UNESCO, réunit des chercheurs et des experts du monde entier pour explorer l’œuvre poétique de l’écrivain martiniquais, notamment sa richesse et sa dimension plurielle.

Intitulé « Le caractère multidimensionnel de la poésie d’Aimé Césaire », l’événement ambitionne d’approfondir la compréhension de cette poésie, souvent qualifiée d’hermétique, en mettant en lumière ses multiples facettes. L’objectif est de réunir chercheurs et « césairologues » venus de tous horizons, d’Allemagne à la Côte d’Ivoire, du Sénégal au Venezuela, afin d’examiner les textes et la pensée de l’écrivain sous divers angles : linguistique, culturel, politique, et esthétique.

Un événement au cœur de la Martinique, terre natale de Césaire

L’édition 2024 de ce colloque se distingue par son ancrage profond dans l’histoire et la culture martiniquaises, puisque le lycée Victor Schoelcher, où Aimé Césaire a été à la fois élève et enseignant, accueillera l’événement.

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« The substance », un film de Coralie Fargeat

Dès le 8 novembre à Madiana
Avec Demi Moore, Margaret Qualley, Dennis Quaid `| 6 novembre 2024 en salle | 2h 20min | Drame, Epouvante-horreur | Prix du scénario Fedtival de Cannes 2024

Synopsis:
Elisabeth Sparkle, vedette d’une émission d’aérobic, est virée le jour de ses 50 ans par son patron à cause de son âge jugé trop élevé pour la suite de sa carrière. Le moral au plus bas, elle reçoit une proposition inattendue, celle d’un mystérieux laboratoire lui proposant une « substance » miraculeuse : si elle se l’injecte, elle deviendra « la meilleure version » d’elle-même, « plus jeune, plus belle, plus parfaite » grâce à une modification cellulaire de son ADN.

La presse en parle en  🙂 : et en 👿

Bande à part par Olivier Bombarda
POUR – Film politique, coup de force féministe jusqu’au-boutiste, monstrueux, décapant et régénérant, il est sans conteste l’un des meilleurs « body horror movie » de ces trente dernières années.Elle par Françoise Delbecq
Brillant, transgressif, mais aussi drôlissime.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Avec ses décors superbes, son interprétation remarquable, sa photo et ses effets spéciaux de grande classe, « The Substance » réunit tous les atouts pour séduire les amateurs du film de genre.

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« Miséricorde », un film d’Alain Guiraudie

Jeudi 14 novembre à 19h00 à Madiana
Comédie, Policier | 16 octobre 2024 en salle | 1h 43min |
De Alain Guiraudie | Par Alain Guiraudie
Avec Félix Kysyl, Catherine Frot, Jean-Baptiste Durand
Synopsis
Tout public avec avertissement
L’ambiance du film et son histoire sont susceptibles de troubler un jeune public.
Jérémie revient à Saint-Martial pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Il s’installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue…
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Élodie Tamayo
En philosophie, on qualifie d’horizontale l’immanence et de verticale la transcendance. Or cette horizontalité-là est sans doute une miséricorde, au sens que lui donne le dernier film, magistral, d’Alain Guiraudie.

Culturopoing.com par Maryline Allliger
Alain Guiraudie nous tient en déséquilibre, nous éblouissant au rebord du noir le plus profond. Conte macabre, « Miséricorde » est aussi une comédie noire, où le mystère s’insinue en lieu de tension dans les corps.

Le Monde par M. Ma
Alain Guiraudie opère ici une greffe inouïe entre la tragédie et le burlesque, entre la gravité du scénario criminel et la banalité des corps qui l’incarnent, entre le poids de la culpabilité et la trivialité des élans quotidiens.

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« Juré n°2 », un film de Clint Eastwood

Mardi 5 novembre à 14h00, 16h30, 22h00 | Mercredi 6 novembre à 11h 30, 16h30, 19h15, 22h etc
Avec :Nicholas Hoult, Toni Collette, Zoey Deutch
Genre :Drame, Thriller | 1h 54min
Synopsis :
Alors qu’un homme se retrouve juré d’un procès pour meurtre, il découvre qu’il est à l’origine de cet acte criminel. Il se retrouve face à un dilemme moral, entre se protéger ou se livrer.
La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Une mise en scène très sobre avec une émotion palpable qui monte en crescendo jusqu’à la scène finale spectaculaire dans la symbolique et totalement inattendue. Ce film est peut-être le dernier Eastwood mais l’un de ses plus aboutis. C’est juré.

Le Point par La Rédaction
En ces temps de binarité mortifère nourrie par les réseaux sociaux, parasitant toute nuance et vérité dans le rendu de la justice, la démonstration paisible mais ferme de Juré n° 2 fait un bien fou. Et se clôt sur un plan d’une force dévastatrice que l’on n’est pas près d’oublier. À voir de toute urgence.

Public par Sarah Lévy-Laithier
Difficile de garder sa boussole morale intacte dans un film aux ressorts psychologiques si puissants.

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Analyse et réflexions sur le poème « Complaintes d’esclave » de Massillon Coicou

— Par Fortenel Thélusma, linguiste et didacticien du FLE —

I
Pourquoi donc suis-je nègre ?
Oh ! pourquoi suis-je noir ?
Lorsque Dieu m’eut jeté dans le sein de ma mère,
Pourquoi la mort jalouse et si prompte au devoir
N’accourut-elle pas l’enlever de la terre ?
Je n’aurais pas connu tous ces tourments affreux ;
Mon cœur n’aurait pas bu tant de fiel, goutte à goutte.
Au fond de mon néant, oh ! je serais, sans doute,
Moins plaintif, plus heureux.
Mais Dieu m’a condamné, le sort doit me poursuivre ;
De mon sang, de mes pleurs, il faut que tout s’enivre !…

II
Pourquoi donc suis-je nègre ?
Oh ! pourquoi suis-je noir ?
Lorsque Dieu m’eut jeté dans le sein de ma mère,
Pourquoi la mort jalouse et si prompte au devoir
N’accourut-elle pas l’enlever de la terre ?
Car libre l’oiseau vole et redit ses concerts ;
Car libre le vent souffre au gré de son caprice ;
Car libre, l’onde limpide, harmonieuse, glisse
Entre les gazons verts.
Esclave, il n’est pour moi nul bonheur, nulle fête,
Et je n’ai pas de place où reposer ma tête.

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« Monsieur Aznavour », un film de Mehdi Idir, Grand Corps Malade

À voir(?) à Madiana

Avec Tahar Rahim, Bastien Bouillon, Marie-Julie Baup
23 octobre 2024 en salle | 2h 13min | Biopic, Drame
Synopsis
Tout public
Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez le parcours exceptionnel et intemporel de Monsieur Aznavour.
La presse en parle ( en 🙂 bien et en 😈 ):
Ouest France par Michel Troadec
Ce biopic se regarde avec bonheur tellement on se retrouve plongé dans une époque à suivre l’ascension d’un artiste qui a gagné le haut de l’affiche.

Public par Sarah Lévy-Laithier
Un hommage superbe et puissant.

Closer par J.B.
Musical et grisant.

Elle par Françoise Delbecq
Tahar Rahim est « for me formidable ».

Femme Actuelle par La Rédaction
Le résultat se révèle particulièrement convaincant dans les scènes émouvantes : Tahar Rahim rend bien la tension entre la pudeur, le masque social et les douleurs rentrées.

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« Tout s’est bien passé », un film de François Ozon

Dimanche 6 octobre à 21h10 sur France 2
Avec Sophie Marceau, André Dussollier, Géraldine Pailhas
22 septembre 2021 en salle | 1h 49min | Comédie, Comédie dramatique, Drame
Synopsis :
Adaptation du roman Tout s’est bien passé d’Emmanuèle Bernheim.
Emmanuèle, romancière épanouie dans sa vie privée et professionnelle, se précipite à l’hôpital, son père André vient de faire un AVC. Fantasque, aimant passionnément la vie mais diminué, il demande à sa fille de l’aider à en finir. Avec l’aide de sa sœur Pascale, elle va devoir choisir : accepter la volonté de son père ou le convaincre de changer d’avis.

La presse en parle :
Les Echos par Olivier De Bruyn
Dans sa nouvelle fiction, le cinéaste prolifique adapte l’ouvrage autobiographique d’Emmanuèle Bernheim, dirige deux acteurs impeccables (Sophie Marceau et André Dussollier) et signe l’un des plus beaux films de sa carrière.

20 Minutes par Caroline Vié
Ce beau film présenté au Festival de Cannes arrive à ne pas être plombant malgré son sujet douloureux.

Culturopoing.com par Bénédicte Prot
Dans « Tout s’est bien passé », on retrouve avec bonheur cette main sûre de cinéaste qui, après plus d’une vingtaine de longs-métrages, continue de composer chaque oeuvre avec une attention au détail et un goût impeccables.

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« Écologie décoloniale » : repenser la fracture coloniale et environnementale à travers le prisme caribéen

— Par Sabrina Solar —

L’ouvrage de Malcom Ferdinand, Une écologie décoloniale, n’aborde pas spécifiquement le XIXe siècle, mais propose une analyse profonde des fractures coloniales et environnementales, en les réarticulant depuis ce que l’auteur désigne comme le « nœud colonial de 1492 » jusqu’à nos jours. Ce livre, récompensé par la Fondation de l’écologie politique et issu de la thèse de Ferdinand, se situe à la croisée de la théorie politique, de l’écocritique et de l’histoire, offrant ainsi une perspective particulièrement précieuse pour les historien.nes, notamment par l’originalité de ses ambitions conceptuelles.

Dès l’introduction, l’auteur énonce clairement sa thèse : l’histoire coloniale ne peut être dissociée des causes profondes des ravages environnementaux actuels. Il s’agit ainsi de repenser ensemble la double fracture coloniale et environnementale, longtemps perçue de manière isolée. Ferdinand explore cette démarche depuis l’espace caribéen, qui constitue un point d’observation crucial pour analyser l’assise économique des empires européens et les conséquences écologiques de la colonisation. L’auteur se positionne dans une démarche cosmopolitique, celle d’un « monde commun » fondé sur des actions politiques pluriverselles, défiant les conceptions traditionnelles qui réduisent la planète à un simple « oikos », un espace à gérer de manière restreinte et exclusive.

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« Septembre sans attendre », un film dee Jonás Trueba

Lundi 16 sept. à 19h | Vendredi 20 sept. à 14h | Mardi 24 sept. à 14h | À Madiana

Par Jonás Trueba, Itsaso Arana
Avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Andrés Gertrudix
Titre original Volveréis `| 28 août 2024 en salle | 1h 54min | Comédie dramatique
Synopsis :
Tout public
Après 14 ans de vie commune, Ale et Alex ont une idée un peu folle : organiser une fête pour célébrer leur séparation. Si cette annonce laisse leurs proches perplexes, le couple semble certain de sa décision. Mais l’est-il vraiment ?

La presse en parle :
Le Monde par Cl. F.
D’autres matériaux nourrissent la fibre mélancolique de l’œuvre – car on défie quiconque de ne pas être ému. Tel ce faux flash-back d’Alex incrusté dans le récit, en fait une vidéo de l’acteur Vito Sanz jeune, filmé dans la vraie vie par une amie et découvrant Paris, que Trueba transforme en archive des temps heureux.

Les Inrockuptibles par Jacky Goldberg
Jonás Trueba compose une comédie de (peut-être) remariage absolument enchanteresse, aussi retorse que limpide en apparence, agissant comme un courant profond qui vous emporte sans crier gare au large.

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« Monsieur Klein », un film de Joseph Losey

Vendredi 23 août dès 21h sur France 5

De Joseph Losey | Par Franco Solinas| Avec Alain Delon, Jeanne Moreau, Michael Lonsdale | 27 octobre 1976 en salle |Date de reprise 6 juillet 2022 | 2h 03min | Drame, Judiciaire

Synopsis
Pendant l’occupation allemande à Paris, Robert Klein, un Alsacien qui rachète des œuvres d’art à bas prix, reçoit, réexpédié, à son nom, le journal Les Informations juives qui n’est délivré que sur abonnement. Il découvre bientôt qu’un homonyme juif utilise son nom, et décide alors de remonter la piste qui le mènera à cet inconnu.

La presse en parle :
Avoir-Alire par Alexandre Trauner :
Delon est superbe dans ce récit kafkaïen des déboires d’un affairiste sous l’Occupation, magistralement mis en scène par Joseph Losey… Monsieur Klein fut un échec public mais séduisit les professionnels qui lui donneront les César du meilleur film, du meilleur réalisateur des meilleurs décors

Dvdclassik par Pierre Charrel
Comptant parmi les chefs-d’œuvre de Joseph Losey, porté par (peut-être) la plus grande composition d’Alain Delon, Mr. Klein continue de s’imposer presque un demi-siècle après sa sortie comme l’un des films de fiction ayant le plus puissamment embrassé la question de la Shoah.

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Exposition Féminin pluriel Généalogies

— Par Philippe Charvein —

Les artistes conviés-conviées dans le cadre de cette exposition collective, expriment à travers leurs œuvres, qu’elles soient plastiques ou picturales, une vision du monde, pour ne pas dire une philosophie.

Cette exposition dont le titre est significatif : « Féminin pluriel Généalogies », se présente comme un éloge de la diversité, de la multiplicité qui serait à la source même du vivant. A quoi bon, en effet, semblent nous dire ces artistes, tout ramener à un principe unique, à un système hiérarchique, à une « genèse » réductrice ? Cette exposition est finalement l’occasion d’une célébration : célébration d’une humanité riche de tous ses particuliers ; de toutes ses histoires personnelles ayant contribué – contribuant encore – à un destin commun, une œuvre commune. Célébration d’une humanité saisie dans sa chair, dans sa multiplicité… une humanité destinée à s’enrichir de nouvelles éclosions.

« Généalogies » au pluriel, à cet égard ou la mise en évidence de toutes ces lignes qui se croisent et s’entrecroisent, s’imbriquant les unes aux autres, figurant ainsi une humanité multiple se régénérant en permanence… se construisant en permanence, avec, semble-t-il, le Féminin au centre de tout, comme une sorte de principe générateur et multiplicateur insufflant une vitalité particulière… et renouvelée.

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« Avocats, nous nous constituons en brigade du droit contre le Rassemblement national »

Tribune collective

Dans une tribune collective, plusieurs avocats se mobilisent contre le Rassemblement national (RN), en tête des élections législatives, au nom des grands principes du droit, des libertés fondamentales et des valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité.

Nous sommes avocats.

Nous sommes auxiliaires de justice.

Et nous sommes républicains.

En cela, nous défendons tous des femmes et des hommes, sans condition d’âge, de nationalité, d’origine et de fortune. Tous, nous œuvrons, jour après jour, pour améliorer le fonctionnement de la justice et l’accès au droit. Tous, nous chérissons les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité, les grands principes du droit et nos libertés fondamentales. Nous croyons en la force du droit contre tous les populismes, les autoritarismes, les racismes et les discriminations.

Le RN, « un danger pour notre société »

Aujourd’hui, nous nous mobilisons pour affirmer que le Rassemblement national est un danger pour notre société en ce qu’il est un parti d’extrême droite prônant une idéologie raciste, antisémite et suprémaciste. Rappelons que les tentatives de nettoyage et maquillage de ce parti à des fins électoralistes n’ont pas trompé le Conseil d’État qui a rejeté sa requête, le 14 mars 2024, visant à ne plus être classé à « l’extrême droite ».

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« Dämon. El funeral de Bergman », texte, m.e.s., scénographie, costumes d’ Angelica Liddell

— Par Michèle Bigot —

Angelica Liddell est désormais une habituée du Festival d’Avigon, où elle avait présenté Liebestod. L’odeur du sang ne me quitte pas des yeux et plus récemment Juan Belmonte (histoire du théâtre III). Voici qu’aujourd’hui elle s’empare de l’espace de la Cour d’honneur, gageure qu’elle tient avec succès, quoique occupant la scène à elle seule dans le plus grand dénuement pendant la première moitié du spectacle. Comme dramaturge et comme actrice, cet espace scénique est investi d’une valeur symbolique forte: il est porteur de la mémoire de tous les spectacles qui l’ont précédée depuis la création du festival, mais pour elle il est surtout le lieu de quantité de massacres aussi vieux que la cour papale: « Pour moi, la cour n’est pas un bâtiment. Le gradin est une représentation du monde, mais le château lui-même est l’âme, une âme hantée par les fantômes de la Tour Glacière et les cadavres de l’Inquisition. C’est un lieu de mort, de torture, rongé par des fantômes nés de corps torturés, battus, transpercés, violés, décapités, éviscérés et roués de coups de pied, des fantômes d’une guerre contre la pensée humaine, comme le dit Michelet. 

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Les actrices et acteurs du monde du Livre se mobilisent

Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Les acteurs et actrices DU MONDE DU LIVRE

La lecture, en donnant à découvrir une infinité de récits, de parcours, de pensées, nous ouvre à des imaginaires multiples et alternatifs. Elle est une expérience à la fois intime et collective. Douce et puissante.

Entrer dans une histoire, un témoignage, un essai, c’est s’immerger dans la vision d’un autre, c’est approfondir la sienne, c’est entamer un dialogue d’une infinie richesse. Le livre, la lecture participent à rendre chacune et chacun attentif, respectueux, vigilant. La lecture offre à penser le monde, à le saisir dans toute sa complexité, à le questionner et à le rêver. Et parfois aussi, à s’insurger. 

Dans une société troublée, les livres sont plus que jamais nécessaires. Ils aident l’enfant à grandir, l’adolescent à se construire, l’adulte à se situer et à surmonter les aléas de la vie, à surmonter la peur et l’isolement.  

Nous, actrices et acteurs du monde du Livre, sommes porté.es par des valeurs de partage, de transmission, de médiation. Nous voulons pouvoir continuer à proposer des œuvres en toute liberté, en provenance de tous horizons, véhiculant une grande diversité de pensées et de discours.

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« Le deuxième acte », un film de Quentin Dupieux

Les 17 & 20 juin à Madiana
France | 2024 | 1h20
Comédie
Avec Léa Seydoux, Vincent Lindon, Louis Garrel, Raphaël Quenard, Manuel Guillot

Synopsis :
Florence veut présenter David, l’homme dont elle est follement amoureuse, à son père Guillaume. Mais David n’est pas attiré par Florence et souhaite s’en débarrasser en la jetant dans les bras de son ami Willy.
Les quatre personnages se retrouvent dans un restaurant au milieu de nulle part.

La presse en parle :
Les Fiches du Cinéma par Thomas Fouet
Sous couvert d’une satire du monde du cinéma, un Dupieux souvent très drôle, parfois vertigineux, et comme toujours teinté d’inquiétude.

Télé 2 semaines par Margot Loisel
Roi des concepts non dénués de fond, Quentin Dupieux livre avec Le Deuxième Acte un absolu de cinéma dont il est difficile de parler sans en dévoiler les surprises. Il y suit Vincent Lindon, Léa Seydoux, Louis Garrel et Raphaël Quenard qui jouent des versions d’eux-mêmes et questionnent le pouvoir du cinéma sur le réel.

Télé Loisirs par Margot Loisel
Vincent Lindon, Léa Seydoux, Louis Garrel et Raphaël Quenard qui jouent des versions d’eux-mêmes et questionnent le pouvoir du cinéma sur le réel.

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« Le cochon de Gaza », une comédie de Sylvain Estibal

Mardi 21 mai à 19h au Teyat Otonom Mawon (Tom)
Par Sylvain Estibal
Avec Sasson Gabai, Baya Belal, Khalifa Natou
21 septembre 2011 en salle | 1h 39min | Comédie

Distinction :
– César du meilleur premier film 2012
– ⁠Prix du public au festival international du film de Tokyo

Synopsis
Après une tempête, Jafaar, un pêcheur palestinien de Gaza, remonte par hasard dans ses filets un cochon tombé d’un cargo. Bien décidé a se débarrasser de cet animal impur, il décide toutefois d’essayer de le vendre afin d’améliorer son existence misérable. Le pauvre Jafaar se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable…
Dans cette tragi-comédie, l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère absolue au quotidien, les contraintes des militaires Israéliens et le diktat des barbus aux commandes, est représenté par ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt a tout. Jafaar, dans une permanente dérision de lui-même, même dans les moments tragiques, évolue dans cette histoire a l’humour mordant… et nous laissera espérer que si l’on peut s’entendre, malgré toutes les différences, à l’échelle individuelle, on peut s’entendre in fine, à l’échelle collective.

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« Madame Hofmann », un film de Sébastien Lifshitz

Mercredi 15 mai à 19h | Vendredi 17 mai à 14h à Madiana
Festival d’Angouleme – Les Flamboyants.
Prix de la critique du festival de Valencienne.
Documentaire `| France | 1h44

Synopsis : « Bienvenue dans ma vie », cette phrase, Sylvie Hofmann la répète à longueur de journée ou presque. Sylvie est cadre infirmière depuis 40 ans à l’hôpital nord de Marseille. Sa vie, c’est courir. Entre les patients, sa mère, son mari et sa fille, elle consacre ses journées aux autres depuis toujours. Et si elle décidait de penser un peu à elle ? De partir à la retraite ? En a-t-elle le droit, mais surtout en a-t-elle vraiment envie ?
Bande annonce :

La Presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Un portrait bouleversant et passionnant.

Les Fiches du Cinéma par Antoine Corte
Après le succès d’Adolescentes et de Petite fille, Sébastien Lifshitz confirme son talent de portraitiste avec Madame Hofmann, en abordant la paupérisation de l’hôpital public sous l’angle singulier d’une cadre hospitalière à la veille de la retraite.

Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
Si le cinéaste dépeint, par l’intermédiaire de Sylvie Hofmann, l’hôpital en crise, en manque de tout, de matériel et de soignant·es, c’est moins pour en chroniquer le chaos que pour honorer l’intelligence humaine qui lui fait face.

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Guillaume Guillon Lethière : un grand peintre français né esclave en Guadeloupe

Guillaume Guillon, connu sous le nom de Guillaume Guillon Lethière, est né le 10 janvier 1760 à Sainte-Anne, en Guadeloupe. Fils d’un magistrat colonial et d’une Afro-descendante affranchie, il porte en lui les racines mêlées de l’histoire coloniale des Caraïbes. Sa mère, Marie-Françoise Dupepaye, était une esclave affranchie, tandis que son père, Pierre Guillon, était un colon blanc et un haut fonctionnaire colonial.

Dès son jeune âge, Guillon Lethière montre un talent exceptionnel pour la peinture. Son père, reconnaissant ses dispositions artistiques, l’emmène en France pour parfaire son art. À Rouen, il étudie sous la tutelle de Jean-Baptiste Descamps, avant de poursuivre sa formation à Paris auprès du peintre du roi, Gabriel-François Doyen.

En 1784, il remporte le prestigieux prix de Rome, une reconnaissance majeure qui lui ouvre les portes de l’Académie de France à Rome. De retour à Paris en 1792, il s’engage pleinement dans la Révolution française, immortalisant les exploits du général Dumas, lui-même issu de la diversité.

Sa carrière artistique exceptionnelle le conduit à devenir directeur de l’Académie de France à Rome, poste qu’il occupera pendant neuf ans.

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« Dieu est une femme » de Andrés Peyrot

•lundi 6 mai à 19h •mardi 7 mai à 14h •jeudi 16 mai à 14h
Par Andrés Peyrot, Elizabeth Wautlet
Titre original God is a Woman
Documentaire 3 avril 2024 en salle | 1h 25min |
Synopsis
En 1975, Pierre-Dominique Gaisseau, explorateur français oscarisé pour son documentaire Le Ciel et la Boue, se rend au Panama pour réaliser un film sur la communauté fermée des Kunas, où la femme est sacrée. Gaisseau, son épouse et leur fille Akiko vivent avec les Kunas pendant une année. Mais le projet fait faillite et la copie est confisquée par une banque. Cinquante ans plus tard, les Kunas attendent toujours de découvrir « leur » film, devenu une légende transmise par les plus anciens aux plus jeunes. Un jour, une copie cachée est retrouvée à Paris.. À travers sa forme et l’histoire qu’il raconte, Dieu est une femme interroge le rapport entre protagonistes et cinéastes de film documentaire dans une perspective de décolonisation du regard et du cinéma.

La presse en parle :
Culturopoing.com par François Armand
Beauté ultime du film, si les Kunas ne renient rien de ce qui les relie à la société des Blancs, c’est bien une voie d’émancipation qui se dessine.

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