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João Donato, chanteur et compositeur brésilien, pionnier de la bossa-nova, est mort

João Donato, né le 17 août 1934 à Rio Branco et mort le 17 juillet 2023 à Rio de Janeiro, est un pianiste, compositeur et chanteur brésilien. La majeure partie de son œuvre appartient au genre musical latin jazz, une passerelle entre la bossa nova, le jazz et la musique cubaine.

Biographie
Jeunesse
João Donato est le fils d’un pilote de l’armée de l’air, joueur de mandoline à ses heures et d’une mère chanteuse amateur. Sa sœur ainée Eneyda a été pianiste et son jeune frère Lysias a travaillé avec lui comme auteur.

Carrière musicale
João Donato débute très tôt. À l’âge de 15 ans, il joue déjà avec des musiciens reconnus comme Dick Farney et Paulo Moura ainsi qu’avec Altamiro Carrilho, figure de la scène musicale de cette époque. Ce dernier a une grande influence artistique sur lui. À partir de 1950, il fréquente le club musical Farney-Sinatra, considéré comme la matrice formatrice pour la génération d’artistes qui créera plus tard la bossa nova, à la fin des années 1950. Dès 1953, il dirige ses propres formations baptisées successivement Donato e Seu Conjunto, Trio Donato et Os Namorados3.

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Le 52ème Festival Culturel de Fort-de-France

Télécharger le programme en pdf en bas de page

Lundi 17 Juillet ➽ 19h
➜ Ermitage Ecole primaire “Pomme cannelle”
“Lojé pa jé” Trio téat
Les tribulations des locataires et des concierges dans “les cités” Foyalaises.
Avec : Cindy Jannot, Latitia Savariama, Felix Ferraty et Nestor Mijere
15 €

Mardi 18 juillet 9h30/10h30 & 10h30/12h
Du 11 au 23 juillet les mardi/mercredi/jeudi
Mizik an tjè-nou !
Stage de “Dansé bal” 20 E
➜ Trénelle : Centre Culturel F. Pavilla
➽ 9h/10h30 et 10h30/12h
Stage de “Dansé bal” animé par F. Prospa
La musique et le spectacle proposés se nourrissent aussi d’autres influences : Jazz, Gospel, Zouk…
Les instruments « racines » sont là : le Tanboupak, Le Doumpak, Le Bwapitak. Le batteur concourt à l’harmonie de cet ensemble rythmique. Le style inventif du pianiste, le groove syncopé de la basse et les accents mi blues, mi rock de la guitare ajoutent à l’émotion ! Et puis ces femmes, aux voix puissantes et douces à la fois.

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«  La mort de Nahel M. s’inscrit dans la continuité historique des crimes racistes commis à l’encontre des Noirs et des Arabes de ce pays »

— Par Hicham Benaissa, Sociologue —

Le sociologue Hicham Benaissa rappelle, dans une tribune au « Monde », qu’il est vain de croire que le calme revenu après les émeutes en banlieue est durable. Selon lui, la colère se manifestera tant que nos institutions ne regarderont pas notre passé colonial en face.

Un fait devient social et historique, nous enseigne Emile Durkheim, lorsqu’il est régulier, objectif, général. C’est d’ailleurs à ce titre que le sociologue s’est intéressé au crime en tant qu’objet qui répond aux critères d’un phénomène social. Indépendamment de la volonté des uns et des autres, un fait social s’impose à nous de l’extérieur, à tel point que nous pouvons en donner des prévisions.

La sociologue Rachida Brahim a fourni un travail de recherche précieux qui a consisté à recenser le nombre de crimes racistes commis entre 1970 et 1997. Elle a listé, au total, 731 actes, soit une moyenne de 27 cas par an. Dans le cadre d’un débat critique et universitaire, on peut, si on le souhaite, débattre des chiffres et des concepts, mais il sera difficile de contester la constance et la régularité de ce phénomène.

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Zéchas, Vol de nuit au Festival de Fort-de-France

Samedi 8 juillet de 19h à Minuit  ➜ Jardins du Parc Culturel Aimé Césaire

Embarquez sur un vol de nuit 8723 aller-retour entre La Martinique et Le Cameroun. Soyez participants d’un Sommet Culturel entre ces deux pays.
20 € sur datacaraibes.com ou guichet du Grand Carbet

➽ 20h :
Concert Live : Laurent Phénis A.K.A Bambouman (Zéchas)
Scène du Parc Culturel
Bambouman
Kamoata signifie bambou en arawak. C’est un voyage musical que propose Bambouman, avec une panoplie d’instruments de musique qu’il fabrique avec le bambou, la calebasse et des matériaux de récupération.
Auteur, compositeur, multi-instrumentiste autodidacte, c’est au cœur de la forêt qu’il donne naissance à cette musique qu’il nomme Bamboumuzik. Un univers éclectique aux sonorités multiethniques.
Les vents, les cordes, les percussions, les chants, ces sons venus de la nature rejoignent la modernité avec l’utilisation de sampleurs et d’un univers visuel en vidéo-projection interactive avec le live. De chaque instrument naît une musique et de chaque musique une ambiance stimulant les sens. Né à Paris d’une mère métropolitaine et d’un Père Martiniquais Laurent Phenis est métis . Déjà tout petit bercé par le jazz le blues la soul il aime la musique.

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« Nous, Caribéens, ne sommes pas prêts, mais nous avons la ressource pour nous accorder aux mutations impérieuses »

Dans une tribune au « Monde », Patrick Chamoiseau, écrivain antillais, estime que, pour s’adapter aux changements climatiques, il faut se tourner vers les temps antécapitalistes et s’inspirer de l’esprit des premiers Antillais, les Kalinagos.

— Par Patrick Chamoiseau —
La modification climatique changera nos vies, mais n’affectera sûrement pas le capitalisme. La perspective est désormais claire : sous son règne, dans une soixantaine d’années, la planète accusera l’impact d’une élévation de température de l’ordre de 3 °C. Pour le monde tel que nous le connaissons, cela signifie un coup d’arrêt aussi brutal que longuement annoncé.

Le dogme mercantile qui nous domine et saccage la planète connaîtra, hélas, d’intensives jouvences dans l’immanence du numérique, les nano-technosciences et l’insondable potentiel de l’intelligence artificielle. A ces sources de regain, ajoutons les découvertes (encore imprévisibles, mais à coup sûr inouïes) qu’apportera l’astrophysique dans ses explorations innovantes du cosmos.

Ma génération connaîtra un réchauffement d’environ 1,5 °C. Celle qui a 20 ans aujourd’hui devra subir 2,5 °C dans le meilleur des cas. Ceux qui naissent maintenant seraient condamnés aux 3 °C montant. Dans tous les cas, les peuples de l’eau, gens des côtes, de l’Océanie ou de la Caraïbe seront confrontés à des transformations radicales, avec comme sinistres architectes : pics de chaleur dantesques, gonflement de l’océan, cyclones exacerbés, tsunamis, sécheresse profonde et inondations folles, acidification marine, blanchiment des coraux, effondrement de leur biodiversité… Un concentré de catastrophes interactives que l’écrivain Gabriel Garcia Marquez [1928-2014] lui-même n’aurait pas pu imaginer.

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Clavier d’un retour au pays natal – Georges-Edouard Nouel

Jeudi 8 juin à 19h30 / Tropiques-Atrium

Piano : Georges-Edouard Nouel
Basse : Thérèse Henry
Batterie : Tom Moretti
Crédit photo : DR

Georges-Edouard Nouel est un musicien autodidacte, multi-instrumentiste, compositeur et arrangeur. Il s’exprime aussi bien dans la musique traditionnelle de la Caraïbe que dans le jazz. Il débute très jeune avec les instruments traditionnels antillais puis se consacre au piano. Il a collaboré avec Max Cilla, Bernard Lubat, Pierre Vassilliu et sur une quarantaine d’albums.

Après un long silence discographique, Georges-Edouard Nouel sort en 2021 un remarquable EP live Sketches Of, puis un album studio : Conversation with Georges Edouard Nouel… Le premier depuis le légendaire Chodo, paru en 1975 !

Le temps n’a pas de prise sur ce pianiste qui joue régulièrement dans les clubs parisiens, en leader ou sideman défendant sa musique. Un jazz libre, marqué tant par l’esprit Blue Note que par ses influences caribéennes, avec swing et élégance.

Georges-Edouard Nouel s’inscrit dans la lignée de pianistes antillais de sa génération, aussi talentueux que Marius Cultier, Michel Sardaby ou Alain Jean-Marie. Cette légende du jazz antillais, à la longue, mais méconnue carrière, est de retour en Martinique après près de 30 ans.

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Clavier d’un retour au pays natal – Jimmy Felvia

Samedi 10 juin à 19h30 / Tropiques-Atrium
Piano : Jimmy Felvia
Basse : Thierry Jean-Pierre
Batterie : Tilo Bertholo
Crédit photo : Choko

Convergence

Jimmy Felvia débute le piano à l’âge de sept ans avec le clarinettiste Barel Coppet qui lui apprend les bases de la musique antillaise !

En 2002, il intègre à Paris la Bill Evans Piano Academy, célèbre école de jazz. A partir de 2005 il se produit sous son nom et enregistre en 2007 son premier album, Sweet Caraïb, qui remporte un succès aux Antilles et reçoit une double nomination aux prix SACEM 2008. En 2013 il sort Spirit Up Trio, aux sonorités Urban Jazz.

Jimmy Felvia a collaboré avec des artistes d’horizons divers : Sulaiman Hakim, Chyco Siméon, Victor O, Maurice Bouchard, Franck Nicolas… Sa musique puise dans ses racines antillaises, les chants traditionnels et rythmes du Bèlè, tel une quête intérieure enrichie de ses différentes influences.Il présente son tou nouvel opus, Convergence, salué par la critique.

Jimmy Felvia, un jazzman passionné

Midi Libre
Tarif C 30€ 25€ 12€

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L’éphéméride du 3 juin

Naissance de Joséphine Baker à Saint-Louis ( Missouri) le 3 juin 1906

Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, née le 3 juin 1906 à Saint-Louis, dans le Missouri, aux États-Unis, et morte le 12 avril 1975 dans le 13e arrondissement de Paris, en France, est une chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et résistante française d’origine américaine.

Pétition: Osez Joséphine Baker au Panthéon !

En 1937, après son mariage avec un jeune raffineur français de confession juive – religion à laquelle elle se convertit alors –, elle obtient la nationalité française et, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle joue un rôle important dans la résistance à l’occupant. Elle utilise ensuite sa grande popularité dans la lutte contre le racisme, et pour l’émancipation des Noirs, en particulier en soutenant le Mouvement des droits civiques de Martin Luther King.

Années de jeunesse

Freda Josephine McDonald, alias Joséphine Baker, née dans le Missouri, aux États-Unis, est une chanteuse et danseuse américaine naturalisée française en 1937, d’origine espagnole, afro-américaine et amérindienne1. Elle descendrait probablement d’Eddie Carson, musicien de rue itinérant aux origines espagnoles2.

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Tina Turner, la « Reine du rock’n’roll », est morte

Tina Turner, née Anna Mae Bullock le 26 novembre 1939 à Nutbush (Tennessee) et morte le 24 mai 2023 à Küsnacht (canton de Zurich), est une chanteuse, autrice et interprète, d’origine américaine naturalisée suisse.

Ses contributions constantes à la musique rock lui ont permis d’acquérir le titre de « Queen of Rock & Roll » (« Reine du Rock & Roll »). En plus du rock, elle s’est également illustrée dans le R’n’B, la soul, la dance et la pop. Tina Turner commence sa carrière avec les Kings of Rhythm d’Ike Turner en 1957 puis au sein du duo Ike and Tina Turner. Ce dernier atteint le succès avec des titres comme River Deep, Mountain High ou Proud Mary (qui remporte un Grammy Award) avant de se dissoudre en 1976. Dans les années 1980, Tina Turner a effectué l’un des plus grands retours de l’histoire de la musique. Son album multi-platine Private Dancer (1984) contient la chanson à succès What’s Love Got to Do with It, qui a remporté le Grammy Award de l’enregistrement de l’année et est devenue aux États-Unis son premier et unique no 1 au Billboard Hot 100.

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Sortie de Résidence – Afropolis de Sélène Saint-Aimé et Boris Reine-Adélaïde

Mardi 9 mai – 19h30 Tropiques-Atrium – Salle Frantz Fanon

A l’initiative de Sélène Saint-Aimé et Boris Reine-Adélaïde, le projet Afropolis a pour objet de promouvoir et développer la pratique de la musique traditionnelle contemporaine et des expressions artistiques associées.

Après deux années de recherche et de composition, les deux artistes présentent la 2ème étape de création d’Afropolis : un voyage autour des compositions du duo mélangeant des nouveaux rythmes traditionnels bèlè influencés par de nouvelles techniques de frappes, de chant et de danse. Pour cette 2ème restitution de projet, une équipe de musiciens et danseurs rejoint la dynamique.

Sélène Saint-Aimé et Boris Reine-Adélaïde sont compositeurs associés à Tropiques Atrium pour la saison 2022-2023 et 2023-2024.

Composition et chant : Sélène Saint-Aimé
Composition et Tambour bèlè : Boris Reine-Adélaïde
Tambours, Tibwa : Jeff Pierre, Jérémiah Bizon
Chœurs : Claudine Pennont
Danse : Clara Desportes, Renaud Bonnard
Copyright photos : Fernando Lopez

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Jean-Michel Cabrimol & La Maafia

Samedi 6 mai – 19h30 Tropiques-Atrium

En 40 ans, La Maafia de Jean-Michel Cabrimol a traversé des périodes de la musique antillaise avec créativité et adaptation.
La Maafia c’est une signature, un son original et un swing reconnaissables dès la première note !
Le groupe a su se renouveler tout en gardant son identité et s’est produit un peu partout dans le monde. La Maafia a su aussi attirer des musiciens reconnus pour ses enregistrements et live.
Jean-Michel Cabrimol, par son style, sa longévité fait partie du patrimoine musical martiniquais. La Maafia est acclamée dès son premier album dans les années 80 !

Ce concert, le premier à Tropiques Atrium, sera un temps fort cadencé, épicé et riche en émotions !

Sur le Facebook de l’artiste:
Jean-Michel CABRIMOL débute sa carrière musicale, en Martinique, en tant que batteur dans le groupe « Les Léopards » à l’âge de 14 ans. En 1981, il trace sa propre route. Il crée son groupe « LA MAAFIA », sort son premier album « Neg contre Neg » qui devient un tube légendaire et découvre l’amour de son public.

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Le chanteur et défenseur des droits civiques Harry Belafonte est mort

(New York) Voix envoûtante et physique charmeur, Harry Belafonte, surnommé « le roi du calypso », a connu la gloire dès les années 1950 et marqué son époque par ses convictions humanitaires et sa lutte pour les droits civiques aux États-Unis.

L’emblématique chanteur est mort mardi à l’âge de 96 ans, ont rapporté plusieurs médias américains.

Né à Harlem le 1er mars 1927 d’une mère jamaïcaine et d’un père martiniquais, le chanteur s’est fait le porte-voix de ces rythmes avec Matilda, Day-O, Island in the Sun, Jamaica Farewell, Try to Remember ou Coconut Woman.

C’est enfant, lorsqu’il vit en Jamaïque, que George « Harry » Belafonte découvre le calypso, une musique aux influences ouest-africaine née dans les carnavals de Trinité-et-Tobago, qui va séduire le public américain par son exotisme.

Revenu aux États-Unis, il entre au Théâtre Noir de Harlem après la guerre et monte plusieurs pièces avec son ami de toujours Sidney Poitier, avant de se lancer dans la musique où son charisme et ses qualités vocales lui réservent un succès rapide, qui sera le tremplin de son engagement contre la ségrégation raciale.

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Nicolas Lossen : un artiste hors cadres

“À la manière d’un palétuvier, 
Je plante de nouvelles racines,
À mesure que s’étendent mes branches.
C’est ma seul façon d’Être
Vivant”.

Il a exploré la Soul, le Reggae, la Pop et le Reggae avec One Way to the sky. Avec Pié Coco’a, il a exploré l’univers du Jazz Caribéen, il s’est lié avec la Guitare Andalouse dans Biguine Flamenca, il a picoré des éléments de musique Amérindienne dans Native, il a construit Cœnesthésia autour des musiques Urbaines, Nicolas Lossen est-il une illustration de l’éclectisme culturel tel que le définit Pierre Bourdieu, s’agit-il d’omnivarisme culturel comme l’entend Richard A. Peterson ? Raphaël Confiant parle de diversalité. Nicolas Lossen, lui, préfère retenir le terme, plus modeste, de versatilité. Dont acte.

Madinin’Art : Bonjour Nicolas, merci de nous accorder cette interview. vous vous définissez comme un artiste très « versatile ». Pouvez-vous nous en dire plus sur l’origine de cette « versatilité » ?

Nicolas Lossen : Bonjour Madinin’Art, merci de m’inviter. En effet, la versatilité qui caractérise mes activités est assez naturelle. Depuis toujours, j’ai eu un besoin vital de voyager et de m’enraciner dans différentes cultures.

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La mort d’Ahmad Jamal, le pianiste américain qui inspira Miles Davis et Keith Jarrett

Ahmad Jamal, né Frederick Russell Jones, est un pianiste et un compositeur de jazz américain né le 2 juillet 1930 à Pittsburgh en Pennsylvanie et mort le 16 avril 2023 dans le Massachusetts.

Biographie
L’enfance
Frederick Russel Jones (Ahmad Jamal, à partir de 1952, à la suite de sa conversion à l’islam) est né le 2 juillet 1930 à Pittsburgh en Pennsylvanie. Sa famille est très modeste : son père travaille dans une aciérie, sa mère fait des ménages. C’est pourtant elle qui achètera le piano sur lequel il fera ses débuts.

Pittsburgh a vu naître à cette époque de très nombreux jazzmen comme Kenny Clarke, Mary Lou Williams, Erroll Garner, et Art Blakey dont beaucoup furent des musiciens précoces (on peut notamment citer le cas d’Erroll Garner, voisin de la famille Jones — leurs mères étaient amies4 — qui débuta à l’âge de deux ans) : ce sera le cas du jeune Frederick (Ahmad).

Il semble en effet que son premier contact avec un piano ait lieu à 3 ans lorsque son oncle, en train de jouer dans le salon familial, le défie de reproduire la phrase musicale qu’il vient d’exécuter.

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Jédi Mizik : Luc Labonne

Jeudi 13 avril 19h30 – Tropiques-Atrium – Salle Frantz Fanon

Luc Labonne apparaît sur la scène musicale du zouk dans les années 80. Au fil du temps, il élargit son répertoire et participe à des groupes majeurs comme Akoustik Zouk, Malavoi, Gilles Rosine, Les frères Bernard avec lesquels il se produit dans des festivals dans la Caraïbe et ailleurs.

Comme choriste, il est un des musiciens incontournables de studio de l’île. Multipliant les expériences et les formats, le chanteur est désormais inscrit dans le paysage musical martiniquais, capable de tout chanter.

Luc Labonne ainsi que ses fidèles et talentueux accompagnateurs nous invitent à un voyage musical caribéen teinté de jazz et de musique traditionnelle. Après s’être mis au saxophone, c’est au piano que nous le découvrirons lors de son concert.

Luc Labonne, A cœur ouvert, pour chanter la vie, l’espoir, la nature ou dénoncer l’injustice avec des textes en prise avec la société et la Martinique.

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Basquiat x Warhol à quatre mains : le dialogue fécond de deux icônes de l’art à la Fondation Vuitton

Par Laure Narlian

Complices artistiques, Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol ont réalisé 160 toiles en commun entre 1983 et 1985, dont 70 sont montrées à la Fondation Louis Vuitton, à Paris, jusqu’au 28 août. Un choc de titans.

En 1979, lorsque Jean-Michel Basquiat croise Andy Warhol pour la première fois, il n’est encore qu’une jeune figure montante du graffiti dont la signature, SAMO (Same Old Shit) coiffée d’une couronne, couvre les murs du sud de Manhattan. Remarquant Warhol attablé dans un restaurant, il parvient à lui vendre une des cartes postales artisanales qu’il réalise avec une amie. Selon ses proches, Basquiat exulte d’avoir réalisé cet exploit.


En 1982, lors de leur seconde rencontre, Basquiat est un artiste en pleine ascension et il entend bien cette fois éblouir le pape du pop art. Le marchand d’art suisse Bruno Bischofberger l’emmène le 4 octobre à la Factory de Warhol, qui a pour habitude de prendre une photo de ses invités au polaroïd et d’en réaliser un portrait. Basquiat n’y coupe pas mais Bischofberger les prend tous deux en photo dans la foulée.

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« Nan yon bat je » : traduction réussie de l’ « Espace d’un cillement » de J.S.Alexis en créole

— Par Renel Exentus, doctorant en études urbaines à l’INRS —

Le 25 mars 2023, deuxième journée du festival afro-urbain à la Maison d’Haïti à Montréal, a été marqué en soirée par la prestation des artistes de grands calibres, dont Wesli et Sherlee Skay. Leur production a mis en évidence un répertoire de rythmes et de mélodies éclectiques où des tonalités vodou sont agencées à celles du jazz, soul, hip-hop et afrobeat. Cette symphonie musicale a été introduite par un autre événement majeur. Il s’agit de la première vente signature de la traduction en créole du célèbre roman de Jacques Stephen Alexis : « L’espace d’un cillement ». Sous le titre de « Nan yon bat je », l’ouvrage est traduit par la linguiste et didacticienne Edenne Roc. Il ne s’agit pas d’un coup d’essai puisque cinq ans auparavant, elle a rendu Compère Général Soleil disponible en créole haïtien. Après avoir donné un second souffle au premier roman de J.S. Alexis, « Nan yon bat je » confirme une fois de plus son professionnalisme dans le domaine de la traduction.

Paru sur un fond d’azur, la couverture de l’ouvrage est illustrée par une peinture de Gladys Saint-Victor qui met en symbiose l’énergie féminine avec les forces de la nature.

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Ceiba Festival : le programme complet

Vendredi 31 mars à 19h30 – Tropiques-Atrium
Théâtre
Angela Davis, une histoire des États-Unis

C’est une véritable plongée dans le parcours militant d’Angela Davis. Astrid Bayiha nous emmène dans une traversée politique, poétique et musicale de la vie de cette femme hors norme qui a dédié sa vie à la lutte pour tous les discriminés. Dans un univers sonore entre rap et jazz s’entrecroisent des extraits de discours, des archives vidéo et le texte de Faustine Noguès.

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Mort du crooner Bobby Caldwell, l’interprète du tube « What You Won’t Do for Love »

Bobby Calwell est mort mercredi 15 mars des suites d’une longue maladie. Une triste nouvelle annoncée par sa femme Mary via le compte Twitter du chanteur : « Bobby est décédé à la maison. Je le serrai fort dans mes bras alors qu’il nous quittait. J’ai le cœur brisé à jamais. Merci à vous tous pour vos nombreuses prières au fil des ans. Repose en paix, mon amour ».

Robert Hunter Caldwell, né le 15 août 1951 à New York (État de New York) et mort le 14 mars 2023 à Great Meadows (New Jersey), est un chanteur et auteur-compositeur américain qui a enregistré le titre What You Won’t Do for Love en 1978.

Après plusieurs albums R&B et smooth jazz, Caldwell se tourne vers les standards du Great American Songbook et le répertoire de Frank Sinatra. Il demeure très populaire au Japon, où il fait l’objet d’un véritable culte.

Carrière
Bobby Caldwell est né à Manhattan, mais a grandi à Miami. Sa mère était agent immobilier et de l’un de ses clients a été le chanteur de reggae Bob Marley.

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Paul Rosine, Paulo… ou le parachèvement d’un artiste musicien.

Pianiste, chanteur, compositeur, auteur, arrangeur, chef d’orchestre.

— Par Manuel Césaire —

Mes quelques mots ne se réclament d’aucune exhaustivité.

D’autres avant moi ont discouru et disserté.

D’autres après moi, le feront car il faudra continuer à analyser, à comparer pour tenter de saisir, de comprendre l’arborescence de son œuvre et de son génie musical.

Un génie martiniquais et universel.

Ou encore un génie musical universel mis au service de sa « martiniquanité », de son identité profonde.

C’est sur cet aspect que je souhaite m’attarder, aujourd’hui.

Les influences dans l’œuvre de Paulo Rosine, on les entend, bien entendu.

De la musique classique au jazz, en passant par la musique de film et les musiques latino-américaines, ces influences stylistiques, ces procédés d’écriture sont identifiables dans l’orchestration générale, tant pour la section des cordes frottées (violons/alto/violoncelle) que pour la section de cuivres.

Paulo Rosine adaptera souvent la répartition des voix en fonction des pupitres disponibles. 

Le procédé d’harmonisation de la section de cordes s’apparente à la technique du quatuor à cordes. Néanmoins et faute d’avoir un 1er violon, un 2nd violon, un violon alto et un violoncelle, Paulo adaptera son harmonisation en fonction des instruments qu’il a « à sa disposition » ce, avec la contrainte des tessitures.

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Une Fanm Doubout

—Par M’A —

Une performance inoubliable ce vendredi 10 mars à Tropiques-Atrium. Ses quatre musiciennes violonistes sont de blanc vêtues, ses deux musiciens, aux claviers et aux percussions sont habillés couleur nuit, comme elle qui arrive juchée sur des chaussures dotées d’immenses semelles compensées. Elle n’a pas pour autant choisi son camp! Détail, à noter tout de même. L’essentiel est ailleurs. Et il est massif!

Elle a subjugué le public martiniquais dans un univers musical envoûtant, inventif, métissant les genres, les cultures et les influences. Elle a su en chantant dans une langue que son public ne parle pas l’émouvoir jusqu’aux larmes… Elle mêle des mélodies orientales déchirantes au trip hop, ce genre musical qui a pour base une rythmique hiphop, sur laquelle viennent se greffer toutes sortes d’influences, notamment jazz, blues, musique électronique. Elle fait dialoguer percussions du Maghreb, violons du Proche-Orient, sonorités électroniques, dans une recherche urgente et passionnée d’humanité et de vérité. Poésie et politique sont pour elle, sœurs siamoises. La forme et le fond ne sont les deux faces d’un même poème, d’une même chanson.

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Sam Castendet et son orchestre antillais

Intégrale inédite 1951 -1954 (CD paru chez Aztec Musique en février 2023)

Qui se souvient aujourd’hui de Sam Castendet, clarinettiste et chef d’orchestre, qui méritait d’accéder à la notoriété d’un Benny Goodman de la biguine ?

C’est grâce à l’érudit Jean-Pierre Meunier, zélé compilateur pour Frémaux & Associés qui œuvre aussi ici, que l’on avait redécouvert Sam Castendet, auteur du subtilement subversif Martinique 1948, qui raille l’état post-colonial à l’heure de la départementalisation. Trois ans plus tard, la mélodie de la biguine (sa spécialité, qu’il aime métisser au bon vieux jazz) intitulée Martinique Moin Chérie navigue dans les mêmes eaux. C’est l’une des nombreuses perles de cette anthologie, qui met la focale sur une période où le clarinettiste quitte la direction de l’orchestre de La Canne à Sucre pour fonder en 1952 son propre cabaret, Le Fort-de-France. Dès 1954, l’expérience tournera court, mais il en reste des traces avec ces 19 ultimes faces, qui remettent à sa juste place ce fort en thèmes.

Musicien historique des Antilles, Samuel Castendet est un instigateur de la gaieté, du plaisir, de la volupté propres aux danses des climats tropicaux.

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« Angela Davis, une histoire des Etats-Unis », texte Faustine Noguès, m.e.s. Paul Desveaux

Vendredi 31 mars 2023 à 19h30 Tropiques-Atrium

C’est une véritable plongée dans le parcours militant d’Angela Davis. Astrid Bayiha nous emmène dans une traversée politique, poétique et musicale de la vie de cette femme hors norme qui a dédié sa vie à la lutte pour tous les discriminés. Dans un univers sonore entre rap et jazz s’entrecroisent des extraits de discours, des archives vidéo et le texte de Faustine Noguès.
Sur scène, une chaise, un micro, un pupitre, une petite table avec une loop station et un écran de projection Super 8… Pour le reste, une parole, une actrice et un public.
Texte Faustine Noguès
sur une idée originale de Véronique Felenbok et Paul Desveaux
Mise en scène Paul Desveaux
Avec Astrid Bayiha
Musique, direction musicale et coaching chansons Blade AliMBaye, lumière Laurent Schneegans, images Jérémie Levy, assistanat à la mise en scène Ada Harb, régie générale Johan Allanic ou Nil Elftouh
Texte publié chez Lansman Éditeur
Compagnie L’héliotrope

Lire aussi:

La critique de Laurent Steiner

Angela Davis et les démons de l’Amérique par Guillaume Lasserre

Les luttes d’Angela Davis sous la plume de Faustine Noguès par Marie Plantin 

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Maleïka – Soul System

Mercredi 8 mars – 19h Salle mobile (Saint- Esprit)
Soul System
Années 90, Maleïka grandit entre les salles de théâtre et les livres d’Aimé Césaire, les histoires de sa cité et les sound system qui forgent son caractère. Après le SERMAC, elle fait ses premières scènes en France dans les années 2010. Elle intègre le Conservatoire de musique de Tourcoing et crée son premier projet : Maleïka Project à la croisée du jazz et de la musique caribéenne. Elle sort en 2014 l’EP Mizik Mawon.
2015, Maleïka remporte le All For One Caribbean, puis s’en suit une résidence de création à Tropiques Atrium où elle cofonde The Ting Bang, trio électro-bèlè. Depuis 2020, elle poursuit en solo, toujours en recherche d’un équilibre entre héritage et modernité. Esprit libre, elle sort divers singles qui distillent une poésie caribéenne introspective et engagée. Ils annoncent la sortie de son 1er album.
Composition, textes, chant : Maleïka
Direction musicale : Ismaël Nobour
Guitare, Composition : Ralph Lavital
Claviers : Wendy Milton
Batterie : Yoann Danier
Tambour Bèlè : Johan Lebon
Création lumière : José Cloquell
Ingénieur du son : Gilles Pastel
Scénographie : Rita Ravier
Stylisme : Linley Désiré, Katy Sainte-Rose Méril

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Nuits Caraïbes 20e anniversaire

Du 17 au 26 février 2023  en Guadeloupe & en Martinique

Pour fêter les 20 ans des Nuits Caraïbes, sa fondatrice Bernadette Beuzelin a réuni un plateau artistique exceptionnel qui permettra de conjuguer plusieurs styles musicaux permettant d’offrir des moments artistiques forts et d’une grande diversité.

4 têtes d’affiche, à la carrière déjà bien établie au plan international :

la soprano Magali LÉGER
le pianiste de jazz Hervé SELLIN
le comédien Alain CARRÉ
le pianiste classique Yves HENRY

4 jeunes talents classique, dont le parcours professionnel est en plein essor :

la violoniste Marie-Astrid HULOT
l’altiste Antonin LE FAURE
le pianiste Gaspard THOMAS
le violoncelliste Jean-Baptiste MAIZIÈRES

Du 17 au 26 février, 7 concerts sont programmés en Guadeloupe et Martinique

Programme du festival des Nuits Caraïbes

Jeudi 23 février à 18h00

à l’Habitation Château Gaillard en Martinique

1ère partie : « Chopin aux îles »

Alain Carré, comédien

Yves Henry, piano classique

Musiques de Frédéric Chopin Texte de Frédéric Chopin dits par le comédien Alain Carré en alternance avec les musiques.

Valse op. 18 n° 1

Préludes op. 28 (sélection)

Etude op.

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