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A Luçon, une plaque pour « faire mémoire » aux enfants victimes des prêtres

Luçon (France) – « Des prêtres ont commis des crimes de violences sexuelles contre des enfants »: pour la première fois en France, une plaque fait désormais « mémoire » aux dizaines de victimes agressées depuis les années 1940 au diocèse vendéen de Luçon.

Dans un silence recueilli à la cathédrale de Luçon dimanche après-midi, Mgr François Jacolin a dévoilé devant 250 personnes une plaque où est inscrit un long texte de repentance de l’Eglise de Vendée. 

Rassemblées dans le cloître, il y a parmi elles, une trentaine de victimes abusées durant leur enfance, leur entourage, des prêtres et des fidèles.  

« Des prêtres ont commis des violences sexuelles contre des enfants qui leur étaient confiés« , lit-on sur cette plaque. « Des pasteurs à la tête du diocèse de Luçon ont manqué de lucidité, de courage et de justice devant de tels actes, aggravant ainsi les souffrances des enfants violentés, et exposant d’autres enfants aux mêmes risques« , ajoute ce texte qui appelle les prêtres mis en cause à demander « pardon » et vivre dans le « repentir« . 

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Conte Dogon : La mère qui voulait un garçon

CONTE 10
Il était une fois une femme qui n’avait pas eu de garçon. Dieu ne lui a pas donné de garçon et elle est en quête d’un garçon.
Un jour, quand elle partit chercher du bois en brousse, elle vit un petit garçon, elle a alors décidé de prendre l’enfant et de l’adopter .

Chaque fois qu’elle partait en brousse pour chercher du bois, elle laissait sa petite fille et le petit garçon à la maison.
Le petit garçon qu’elle avait amené à sa maison n’était pas un humain comme nous, mais l’enfant des djinns .
Quand la femme partait au champ, le petit garçon se levait et disait à la fille de vite préparer à manger et la fille obéissait.

Un jour une vieille femme observe la scène, puis elle fait une proposition à la mère : quand cette dernière ira aux champs, la vieille femme se cachera pour observer ce que font les enfants..
Alors un jour la mère a dit aux enfants qu’elle allait en brousse mais la vieille dame se cache à proximité et elle voit et entend ce que fait le petit garçon .

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Menus végétariens à la cantine : Greenpeace préconise de laisser les enfants choisir

Mieux vaut laisser les enfants choisir chaque jour s’ils veulent manger végétarien ou non à la cantine, et non leur imposer une inscription préalable pour le trimestre ou l’année entière, préconise Greenpeace dans une enquête publiée jeudi 4 mars.

L’inscription préalable peut les décourager d’adopter une alimentation moins carnée, estime l’organisation au terme d’une enquête menée du 7 décembre au 15 février, auprès de 35 communes et structures (20 villes, 3 collèges, 4 lycées…) proposant une option végétarienne quotidienne dans leur restauration collective. Si l’inscription préalable «a le mérite de faciliter la gestion des cantines et de limiter le gaspillage alimentaire dès le début de la mise en place d’une option végétarienne», c’est une «fausse bonne idée», estime-t-elle. Elle peut «décourager toute une partie» des élèves «de la prendre» et ainsi limiter l’adoption d’une pratique «flexitarienne», soit la «réduction des quantités de viande consommées», plaide Greenpeace.

Ainsi «dans les collèges et les lycées qui proposent plusieurs menus, l’inscription préalable est rarissime» et «les volumes nécessaires sont évalués en début d’année».

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L’éducation des enfants blancs dans les colonies à l’époque de l’esclavage des Noirs

— Par Raphaël Adjobi —

A ma connaissance, l’éducation des enfants blancs dans les colonies est un sujet jamais étudié par les historiens. Par exemple, aucun historien français ne s’est intéressé à la vie que menaient les émissaires des royaumes européens, administrateurs des nombreux forts servant de prisons aux captifs africains avant leur déportation vers les Amériques. Une étude aurait montré comment étaient élevés leurs enfants dans ce cadre. On ignore tout de ces hommes – jamais des femmes ? – jusqu’à leur nom. Alors que le seul Noir qui a géré un « barracon » – de très moindre importance qu’un fort – sur la côte de Guinée est connu : il s’agit du Brésilien métis Chacha. Rien non plus sur la vie de famille des colons européens dans les Amériques. Or, il nous semble important d’aborder ce thème pour bien comprendre comment le système esclavagiste du « colonat » – ou d’occupation d’une terre étrangère et son exploitation par un peuple pour son profit personnel – a pu se perpétuer durant des siècles. En effet, savoir comment on éduque un colon – pour ne pas dire comment on le fabrique – c’est étudier un élément clef du mécanisme de la domination de l’homme blanc qui, depuis qu’il a quitté l’Europe pour s’implanter sous d’autres cieux, ne s’est jamais intégré aux populations locales.

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Octroi de mer, oui… et après ?

— Par Max Dorléans (GRS) —
On a entendu ces jours derniers une série de dirigeants divers (élus martiniquais et guadeloupéens, représentants du patronat, de l’AMPI notamment, dirigeants politiques de droite comme de gauche…) tempêter contre la perspective de suppression de l’octroi de mer envisagée par une étude commandée par le gouvernement Macron.

Pour cette étude, comme pour celles sur le même sujet qui l’ont précédé, il s’agirait de remplacer l’octroi de mer par la TVA, celui-ci étant considéré aujourd’hui comme dépassé et inefficace, car source de vie chère, de maintien de rente et de corruption.

Des « arguments » que l’ensemble des défenseurs de l’octroi de mer ne veulent pas entendre, puisque sa suppression – qui répond selon certains, à la volonté du lobby de l’importation – priverait aussi bien la Martinique que la Guadeloupe (ainsi que la Guyane), d’un outil de défense de la production locale, mais également d’une partie considérable des recettes des collectivités territoriales.

Si évidemment on peut souscrire, voire soutenir cette démarche de maintien de l’octroi de mer (dans l’esprit de sa conception originelle pour la défense de la production locale), il reste néanmoins singulier de vouloir le défendre bec et ongles, sans en même temps constater qu’il n’a guère été un véritable outil de défense de la production locale, et encore moins, ce qu’il aurait dû être, même partiellement, un outil participant à un développement réellement moins dépendant de nos économies.

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Être mère, ça s’apprend…

Dans « Batailles », Alexia Stresi tisse un récit intriguant qui navigue entre fait divers, page d’Histoire, destin de femme et quête des origines.

— Par Jérôme Béglé —

Le plaisir de choisir un livre au hasard sans rien connaître de l’auteur ni de l’histoire que l’on s’apprête à lire. Le choc en découvrant un roman qui débute par une mystérieuse disparition pour nous emmener au cœur d’une des pages les plus méconnues de l’histoire de notre cinquième République. Disons les choses d’emblée, Batailles d’Alexia Stresi est un formidable récit bien mené avec brio. Tel un bureau à cylindre Louis XV, il recèle d’une foultitude de tiroirs cachés qui derrière une marqueterie parfaite ajoute encore du charme et de l’utilité à qui sait prendre son temps de le détailler.

Un beau jour, sans crier gare, Brigitte disparaît. Elle laisse une lettre à sa fille Rose en lui demandant de ne rien faire pour la retrouver tout en lui promettant de réapparaître dans quelque temps. Tempête sous son crâne : qu’est-ce qui pourrait justifier ou expliquer une telle fuite ? Les années passent et Brigitte ne donne toujours pas signe de vie.

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« J-expose + Numeris Clausus »

Du 15 janvier au 10 mars 2021. Fondation Clément.

Le projet est une tentative expérimentale de présenter quelque chose de nouveau. Une présentation de la créativité guadeloupéenne avec deux expositions distinctes. Une exposition numérique J-Expose et une exposition à la Fondation Clément Numéris Clausus. Chacune répondra aux normes du monde auquel elles appartiennent ; le numérique ou le réel, avec des composantes communes.

***

J-Expose est une exposition qui vise à faire apparaître le dynamisme de la scène artistique de Guadeloupe. Elle devait se tenir en avril 2020 à la Fondation Clément mais a été suspendue à l’occasion du confinement. Quand la Fondation m’a renouvelé la commande, j’ai conçu une autre exposition pour le lieu et proposé de maintenir J-Expose en tant que projet numérique. J’ai choisi ce format parce qu’aujourd’hui – post confinement – il me semble plus efficace qu’une exposition in situ pour offrir au plus grand nombre une fenêtre sur la créativité des artistes guadeloupéens.
Le confinement, le covid-19 et la crise qui les a accompagnés ont accéléré de façon brutale le taux de participation du numérique dans notre vie.

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Comment les enfants choisissent-ils leurs amis ?

—Par Kevin DITER, post-doctorant, chaire « enfance, bien-être et parentalité », École des hautes études en Santé publique (EHESP) —

À l’instar des adultes, les enfants sont loin d’avoir des pratiques démocratiques quand il s’agit d’amitié et sont très sensibles aux jugements de leur entourage. Explications.

« Il manque un temps à ma vie / Il manque ton rire, je m’ennuie / Il me manque toi, mon ami, mon alter ego », chantait Jean‑Louis Aubert en 2001. Si cette chanson de Jean‑Louis Aubert est peu connue des enfants – et est souvent associée « à un truc de vieux » comme ils me l’ont agréablement fait remarquer lors d’un cours de musique – son titre et son refrain sont en revanche très présents dans leur réalité quotidienne.

C’est le cas notamment lorsqu’ils s’amusent à classer leurs camarades par niveau d’affinité dans des catégories aussi différentes, précises et hiérarchiques que « meilleur ou vrai ami », « ami », « copain » ou « juste copain ».

À l’instar de celles des adultes, les pratiques affectives et amicales des enfants ne sont pas démocratiques, tant s’en faut. Les garçons et les filles reconnaissent très difficilement pouvoir « tomber ami ou tomber même meilleur ami » (sic) de tout un chacun, quels que soient son âge, son sexe, ses activités récréatives préférées ou encore son apparence.

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Justice pour Leïla et ses enfants

— Culture Égalité —

Il y a trois ans, une jeune femme et ses deux très jeunes enfants étaient assassiné.es dans des conditions atroces. Le meurtrier présumé est jugé a compter de mercredi 9 septembre. Nous exigeons un châtiment exemplaire pour le coupable. La vie des femmes compte ! Elle n’est pas à la disposition des hommes.

Et qu’on ne vienne pas nous ressortir les excuses trop souvent servies à ces occasions par des avocat.es et une certaine presse solidaire des meurtriers.

Elle n’est pas morte par accident, mais parce qu’il lui a donné la mort par un acte prémédité.

Il n’a pas tué par amour, mais parce qu’il a refusé de la voir échapper à son emprise. Elle était en train de se construire une existence autonome, et il l’en a punie jusque dans ses enfants.

Il n’a pas perdu le contrôle de soi : au contraire, par sa violence, il a voulu affirmer son pouvoir sur elle et sur toutes les femmes.

Il ne l’a pas tuée parce qu’elle l’a cherché, qu’elle le bafouait… Aucun comportement d’un sujet libre ne légitime, sans jugement, le déni de ses droits fondamentaux – dont la vie.

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Dans « La puissance des mères », Fatima Ouassak politise la maternité

Fatima Ouassak est politologue, cofondatrice et porte-parole de Front de Mères, premier syndicat de parents d’élèves des quartiers populaires.  Elle préside également le réseau Classe/Genre/Race, qui lutte contre les discriminations subies par les femmes descendantes de l’immigration postcoloniale.  Dans son livre « La puissance des mères », à paraître le 27 août 2020, elle invite les mères « à se muer en sujets politiques ». 

Connaître Fatima Ouassak par ses propres mots : ci-dessous un court extrait d’interview 

« Je suis née au Maroc puis j’ai grandi à Lille Sud, l’un des quartiers les plus populaires de la ville, dans une cité autour d’une usine. Mon père est arrivé le premier en France, comme beaucoup d’immigrés. Il a travaillé dans une usine de métallurgie. Ensuite, dans les années 1970, il a fait venir sa famille dans le cadre du regroupement familial. J’étais petite, j’ai grandi dans cette cité ouvrière où vivaient beaucoup de Marocains, notamment de notre région du Rif.

Était-ce une enfance heureuse ?

Oui, très. Même si j’ai vraiment grandi dans le béton.

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Pour un observatoire des Outre-mer dans l’audiovisuel public

— Par Babette de Rozières —

C’est donc fini ! France Ô a cessé d’émettre. La chaîne française dédiée à nos Outre-mer aura cessé d’exister. Le lien audiovisuel entre la métropole et ses territoires éloignés est rompu.

Le symbole de l’exclusion de France Ô est d’une violence inouïe.

France Ô, c’était historiquement la chaîne du lien entre la métropole et les Outre-mer, comme France 3 est la chaîne des régions de la métropole. France Ô c’était la chaîne qui permet aux Ultramarins d’exister ici en métropole, qui permet à France Télévisions de relayer la diversité de nos cultures. France Ô c’était aussi la chaîne de la continuité territoriale qui nous rappelle que nous faisons tous partie du même pays, la France, même éloignés par des milliers de kilomètres.

Mais il faut dire les choses : France Ô supprimé, c’est que son ADN a été usurpé par des parachutés qui méconnaissaient la culture ultramarine, la diversité des sensibilités qui la composait et dont les motivations étaient partisanes et suspectes de favoritisme. La « douceur sous les tropiques » était l’ambiance entretenue à dessein par l’équipe rédactionnelle dirigeante en place au détriment de sa mission première qui était d’informer d’éduquer et de divertir

Réinventer France Ô plutôt que de la jeter

À France Ô la censure régnait en maître, c’était le règne de la désinformation comme j’ai pu le constater sur certains sujets qui m’ont été révélés encore récemment.

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Le monde d’après ne se fera pas sans les peuples dits d’Outremer

— Par Les invités de Mediapart —

Le 27 août 2020, se tiendra à Fort-de-France en Martinique, le procès de militants poursuivis pour avoir dénoncé l’empoisonnement de terres, de l’eau ainsi que des populations Martiniquaise et Guadeloupéenne au chlordécone, pesticide organochloré, toxique, persistant et perturbateur endocrinien.

Un empoisonnement à l’origine de conséquences gravissimes et irréversibles tant sur le plan sanitaire (record mondial de cancer de la prostate, prématurité, retard de développement psychomoteur chez les enfants, endométriose sévère…) qu’écologique (rémanence de 7 siècles dans les sols, …), économique (zone de pêche interdite, sols impropres à la production agricole…), social (perte de revenus, chômage…) et culturel (méthode de culture des potagers privés remise en cause, alimentation traditionnelle en péril…).

Un empoisonnement consécutif au système de profit mis en place par de grands planteurs issus des familles esclavagistes qui bâtirent leur fortune à l’ombre du CODE NOIR de Colbert. Un empoisonnement criminel qui aura duré des décennies avec la complicité de l’État français accordant des dérogations pour un pesticide interdit en France.

Nous, acteurs et collectifs de la société civile, apportons notre soutien aux militants violentés et harcelés par les forces de l’ordre.

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Nommer son espace pour se l’approprier: À quoi servent les statues? 1. Matinik

— Par Véronique Hélénon —

Le déchoukaj des deux statues de Victor Schœlcher le 22 mai 2020 en Martinique par des militants, est révélateur de tensions profondes, issues des périodes esclavagiste et coloniale.A –

Le 22 mai 2020 les manifestations commémorant l’abolition de l’esclavage en Martinique ont été marquées par le déchoukaj de deux statues de l’abolitionniste français Victor Schœlcher par des militants, en dehors des célébrations officielles. Pour comprendre ces gestes, penchons-nous sur l’histoire coloniale et esclavagiste de la Martinique. 

L’anonymat comme instrument de domination coloniale

Doué de parole, l’être humain s’inscrit dans une lignée, nommant ses enfants, adoptant les noms de ses aïeuls, forgeant ainsi un arbre généalogique qui est la matrice de son histoire personnelle. L’apprentissage et la reconnaissance de son environnement exigent également un vocabulaire spécifique. Ce sont des actes fondateurs, permettant de se déployer au sein d’une famille, d’une collectivité, et marquer sa présence dans son environnement à travers les âges. 

Lire aussi : Martinique : Histoire & Mémoire

C’est ce que firent les colons français lorsqu’ils arrivèrent sur l’île aujourd’hui appelée Martinique. Désireux d’apposer leur empreinte sur des paysages qui leur avaient été étrangers, ils baptisèrent leur environnement de noms familiers.

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Le « Festival Martinique Merveille du Monde »

Samedi 15

Le Nabab de Saint-Pierre «Comédie dramatique à l’antillaise»

Pièce de théâtre d’Ina CESAIRE et de Nady Nelzy dans les ruines de Saint-Pierre

Visite Mémorial de la catastrophe de 1902 – Musée Frank a. Perret (Tarifs préférentiels)

Visite CDST – Centre de découverte des sciences de la Terre (Tarifs préférentiels)

Mardi 18

Tous les cochons ont un samedi (sous-entendu, une date à laquelle ils seront tués). Signifie que peu importe notre implication pour certaines causes, ce qui doit arriver arrivera.

Tout kochon ni sanmdi yo

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Harriet Tubman, une héroïne américaine

Fleur DAUGEY

Olivier CHARPENTIER Illustrateur

Née esclave aux alentours de 1820, Harriet Tubman mourra libre en 1913. Cette liberté, elle l’aura conquise par la force de sa volonté et par son courage. Toute sa vie, elle s’emploiera à libérer ses frères et à se battre contre l’esclavage puis la ségrégation raciale. Dans ce livre, le récit de la vie aventureuse et exemplaire d’Harriet s’entrecroise avec l’histoire de l’esclavage en Amérique. Un passionnant retour vers un passé tumultueux, qui a laissé des traces dans la société américaine jusqu’à nos jours.

 Harriet Tubman, héroïne de la grande histoire et modèle pour la jeune génération

— Par Laura Seigneur —

C’est l’une des grandes figures de l’émancipation des Noirs aux États-Unis et de la lutte contre l’esclavage au XIXe siècle. Elle est aussi le personnage idéal pour apprendre aux enfants une histoire peu racontée aux parents, ainsi que le réussit avec brio Libre !, un livre jeunesse très réussi.

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Pourquoi les enfants deviennent de vrais « pots de colle » pendant les vacances ?

— Par Mooréa Lahalle —

Au programme de ces vacances tant attendues : repos, apéro et pieds dans l’eau. Ce qui n’est pas de l’avis de certains bambins, bien décidés à rester collés à leurs parents.

«En temps normal, Frida est une petite fille très indépendante. Mais depuis que nous sommes en vacances à la mer, elle demande sans arrêt à être portée.» Comme de nombreux parents, Melanie Grandgirard, illustratrice pour enfants (1), passe ses vacances avec sa fille de 2 ans et demi. Mais contrairement au reste de l’année, l’enfant a plus de mal à être séparée de ses parents, même pour quelques instants. Explications avec trois spécialistes.

Un enfant «pot de colle» va «mobiliser l’attention par les pleurs, la parole ou le toucher», affirme Florence Millot, psychologue pour enfant. Ce que confirme le pédopsychiatre Stéphane Clerget (2), qui ajoute qu’un enfant «collant» préférera se «priver d’une activité plutôt que de devoir se séparer de ses parents» le temps d’une heure.

Perte de repères, parents plus libres…

S’il s’agit d’une «phase normale» entre 2 et 5 ans, comment expliquer que ce type de comportement puisse parfois s’amplifier durant les vacances ?

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Pilibo Festival des enfants de 5 à 12 ans

49ème Festival culturel de Fort de France

« Entre Nous ! »

Pilibo

Festival des enfants de 5 à 12 ans

(5 € enfants ,10 € Adultes ) par jour

Journée Pilibo

Le 4 Juillet

Le Pilibo appelé parfois filibo

Confiserie traditionnelle à partir de sucre cuit donnant un sirop épais que l’on enroule autour d’un grand clou fixé au mur, on l’étire des deux côtés du clou, puis on rassemble les deux bandes, on les reporte sur le clou. On étire à nouveau jusqu’à ce que le sirop passe du blond au blanc neige. On le décroche alors, on l’allonge et avec des ciseaux on les coupe en biseaux.

Parc Culturel AiméCésaire

L’un des poumons verts de Fort-de-France, le Parc Aimé Césaire, en bel écrin, s’ouvre aux familles en leur offrant deux après midis consécutives d’activités culturelles, de temps de jeux, et de spectacles en plein air mais aussi en salle en direction du jeune public (5/12 ans)

14h“Ouvé lawon’ Allées du Parc

Section jeunes, de Tanbou Bô Kannal’ entre swing chorégraphié et percussions portées

De nombreux ateliers – vous aurez l’embarras choix !

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« Je suis là pour dire que les vies des personnes noires comptent » : des milliers d’Américains célèbrent le 155e anniversaire de l’abolition de l’esclavage

Le 19 juin aux Etats-Unis est fêté Juneteenth, en souvenir de ce jour de 1865 où les derniers esclaves ont été libérés au Texas. Des manifestations ont été observées dans les quatre coins du pays.

Photo : Natasha Moustache / AFP

« Black lives matter » (« les vies noires comptent ») était sur toutes les pancartes. Vendredi 19 juin, des milliers d’Américains ont célébré le 155e anniversaire du 19 juin 1865, jour qui a marqué la libération des derniers esclaves aux Etats-Unis. Une commémoration particulièrement symbolique à l’heure où la question des inégalités raciales a brusquement ressurgi aux Etats-Unis. Il y a moins d’un mois mourait George Floyd, un homme afro-américain de 46 ans, face contre terre, le cou sous le genou d’un policier blanc à Minneapolis.

« Je suis une femme noire, je vis dans ce pays depuis vingt ans et je suis là pour dire que les vies des personnes noires comptent, celles de mes enfants et de mes frères, pour que l’on puisse vivre dans un pays sûr », confie Tabatha Bernard, 38 ans et originaire de Trinité-et-Tobago, dans l’imposant cortège de New York. Des célébrations du Juneteenth (contraction de « juin » et de « 19 » en anglais), ce jour de 1865 où les derniers esclaves ont été libérés au Texas, ont été observées dans les quatre coins du pays.

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Covid-19 : 20 présidents de sociétés savantes de pédiatrie réclament le retour des enfants à l’école

« Il est urgent de maîtriser nos peurs et d’aller de l’avant pour le bien des enfants. » Dans une tribune cosignée* par les responsables de sociétés de spécialités pédiatriques, le Pr Christophe Delacourt, président de la Société française de pédiatrie, regrette certaines mesures de protection excessives liées à « des craintes souvent non basées sur des faits » et plaide pour « une réouverture pragmatique » des écoles primaires et maternelles.

CONTRIBUTION – Dès le 26 avril, la Société française de pédiatrie et les différentes Sociétés de spécialités pédiatriques prenaient fermement position pour un retour des enfants dans leur établissement scolaire, y compris pour ceux ayant une maladie chronique.

Deux semaines plus tard, alors que le déconfinement progressif est lancé, il faut faire le constat des nombreuses difficultés à une réouverture pragmatique des classes, qui prenne en compte à la fois la nécessité de maintenir les mesures barrières essentielles, et la réalité de l’enfance, faite de spontanéité, de jeux, de rires et de pleurs. Ces blocages sont alimentés par des craintes souvent non basées sur des faits, et aboutissent à des organisations non réalistes, et potentiellement fortement anxiogènes pour les enfants.

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Confinement : à la recherche des enfants perdus de l’école

 — Texte : Joséphine Lebard · Illustration : Stéphane Oiry,—

L’Éducation nationale aurait perdu le contact avec 5 à 8 % des élèves depuis le début du confinement. Dans les quartiers populaires, des adultes se démènent pour que les enfants ne décrochent pas. Enseignante, directrice, parent d’élève : La Croix L’Hebdo vous propose trois récits de combat de ces héros ordinaires. Pour que pas un élève ne manque.

L’Éducation nationale aurait perdu le contact avec 5 à 8 % des élèves depuis le début du confinement. Dans les quartiers populaires, des adultes se démènent pour que les enfants ne décrochent pas. Enseignante, directrice, parent d’élève : La Croix L’Hebdo vous propose trois récits de combat de ces héros ordinaires. Pour que pas un élève ne manque.

Anna, une prof au bout du fil

La sonnerie du portable retentit. Tout en décrochant, Anna (les prénoms ont été modifiés) jette un coup d’œil à l’heure : minuit et demi.

« Madame ? »

La voix au bout du fil n’a pas plus de 12 ans…

« Madame, c’est Djibril. Je voulais vous demander si je pouvais vous expliquer la photosynthèse… Voir si j’avais bien compris…

– Djibril ?

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Coronavirus : quels commerces et établissements restent ouverts ?

Pour ralentir la propagation du virus, les structures d’accueil des enfants, les établissements d’enseignement scolaire et supérieur, certains établissements recevant du public sont désormais fermés jusqu’au 15 avril 2020. Certaines activités sont interdites. Lesquelles exactement ? Quels sont les commerces encore ouverts ? C’est ce que précisent deux arrêtés publiés au Journal officiel du 15 et du 16 mars 2020.

Les établissements recevant du public

Restent ouverts :

  • les commerces présentant un caractère indispensable : les commerces alimentaires, pharmacies, banques, stations-services ou de distribution de la presse ;
  • les services publics ;
  • les services assurant les services de transport ;
  • les établissements de culte. Cependant, tout rassemblement de plus de 20 personnes y est interdit jusqu’au 15 avril 2020, à l’exception des cérémonies funéraires.
  • garages automobiles, commerces d’ordinateurs, cavistes, quincailleries, bureaux de tabac, commerces de cigarette électronique, commerces d’aliments et fournitures pour les animaux de compagnie, blanchisseries-teintureries…
    L’arrêté paru le 16 mars donne la liste complète des établissements pouvant continuer à recevoir du public .

Les établissements qui suivent sont fermés :

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L’Outre-mer enchante Avignon du 19 février au 18 avril

Rencontre avec Isabelle Dimondo

— Par Dominique Daeschler —

Isabelle Dimondo, directrice d’Avignon Bibliothèques instigatrice et cheville ouvrière de « l’Outremer enchante Avignon », nous reçoit dans son bureau de la Bibliothèque Ceccano entre affiches, pile de livres, cartons de livraison du programme.

Action !

D.Daeschler : Comment vous est venue d’inclure, chaque année, une rencontre avec la culture d’un pays ou d’une zone géographique dans la programmation évènementielle des bibliothèques d’Avignon ?

I.Dimondo : Avignon est une ville cosmopolite dont l’histoire est liée à l’immigration (premiers arrivés, les italiens au 19e siècle parler de la culture des Avignonnais c’est parler de cultures multiples et différentes.

DD : Retrouve-t-on dans ce temps fort sur l’Outre-mer un fil directeur commun à tous les projets sur la diversité culturelle ?

ID : Oui, vous allez retrouver dans chaque projet la littérature et la musique. Mais pas que… Pour ce projet spécifique des expositions sur les fêtes, les premiers découvreurs, les animaux, les territoires sont répartis entre les six bibliothèques. La Bibliothèque Ceccano, centrale, accueille celle de l’artiste invité le peintre, performeur Habdaphaï . C’est elle aussi qui accueille les rencontres notamment avec l’écrivaine Suzanne Dracius, le poète Max Rippon, l’illustrateur Alex Godard, l’universitaire Georges Véronique, des projections avec Christiane Salem et Fabrice di Falco musiciens-chanteurs … et sur une scène improvisée Greg Germain.

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Ne creusons pas la tombe de nos enfants avec nos dents

— Gérard Le Puill —

Les incendies qui ont brûlé les forêts et les récoltes agricoles ces derniers mois dans plusieurs régions du monde sont des signes précurseurs de ce qui nous attend au cours des prochaines décennies. Ils doivent aussi nous interroger sur notre manière de manger. Avec une population mondiale qui aura quadruplé entre 1950 et 2050, consommer moins de protéines d’origine animale devient impératif. C’est ce que suggère un « Etat des lieux » effectué récemment par le « Fonds Français pour l’Alimentation et la Santé » dont nous rendons compte dans quatre articles successifs cette semaine .

Lire aussi : Faut-il passer du régime omnivore au flexitarien, voire plus ?

Le début de l’année est souvent utilisé pour prendre de bonnes résolutions diététiques, lesquelles sont parfois abandonnées en cours de route. En cette année 2020 une décision portant sur la modification de son régime alimentaire ne doit pas seulement viser une perte de poids, comme c’est souvent le cas. Nous vivons sur une planète qui compte 7,5 milliards d’habitants aujourd’hui contre 2,5 milliards en 1950. Nous pourrions approcher les 10 milliards en 2050, soit un quadruplement de la population mondiale en un seul siècle.

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Affaire des enfants de la Creuse

– Par Malika –

L’histoire des enfants de la Creuse est l’un des épisodes de transferts en masse d’ultramarins vers l’hexagone, favorisé par Michel DEBRÉ et la structure qu’il créé en 1963, le BUMIDOM. Ce transfert forcé est étonnant voire choquant par son étendue géographique et chronologique. En effet, ce voyage sans retour de plus de 2000 petits Réunionnais fut orchestré durant trois décennies, de 1963 à 1982, afin de repeupler 26 départements touchés par l’exode rural. La Creuse fut la plus « pourvue » en enfants ce qui explique que cette histoire fut rattachée à ce département.

« Beaucoup de parents étaient convaincus que leurs enfants partaient pour un meilleur et qu’ils reviendraient régulièrement sur l’île. Mais la plupart n’ont jamais revu leurs enfants. Les noms de ses derniers ont été changés. On a coupé tout lien avec leur famille. On les a considéré comme des orphelins. Certains ont été adoptés rarement pour le meilleur souvent pour le pire (travail forcé, violences…). L’Etat, comme les services sociaux ont une lourde responsabilité dans ce dispositif, même si un rapport de l’inspection générale des affaires sociales de 2002 n’a reconnu aucune faute de leur part… » (1)

 

Trois associations basées en France militent en faveur de la reconnaissance « des enfants réunionnais de force » :

  1. Rasinn Anler https://www.rasinn-anler974.org

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«Parents, la nocivité des écrans pour vos enfants est avérée!»:

TRIBUNE – Un enfant de plus de 3 ans doit regarder des écrans moins d’une heure par jour, tous écrans confondus, et bénéficier de temps et de lieux sans écran, argumentent les auteurs.

Il n’est plus possible d’affirmer qu’«il n’y a pas d’étude» sur le danger que représente l’exposition précoce des enfants aux écrans,
comme l’avait soutenu voilà près d’un an le gouvernement en réponse à une proposition de loi du Sénat. Michel Desmurget, chercheur à l’Inserm et au CNRS, a publié un livre au titre évocateur, La Fabrique du crétin digital. Et il existe
bien des études qui vont toutes dans le même sens: les écrans sont délétères pour l’enfant.

Une recherche dans une base de données scientifiques (PubMed), certes en anglais, est à la portée de tous. Or une recherche associant les mots-clés «enfant» et «temps d’écran» («screen time» and «children») conduit à découvrir que 1656 études ont été publiées sur ce sujet ces cinq dernières années dans des revues scientifiques partout dans le monde.

Nous avons effectué une synthèse à partir de plus de 120 de ces études.

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