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L’épreuve de l’éphémère : capter le spectacle vivant. 

« Il devrait y avoir une loi selon laquelle tous les spectacles devraient-être filmés.» Jean-Luc Godard

La captation du spectacle vivant (opéra, ballet, concert, représentation théâtrale) est une démarche désormais fréquente et de plus en plus prisée, en dépit des débats qu’elle continue de susciter. C’est une entreprise singulière, qui consiste à filmer un spectacle un soir de représentation. Parce qu’elle a lieu en présence du public, elle témoigne de la relation dans l’instant de la scène et de la salle. Les moyens de diffusion actuels des captations sont le DVD, la télévision, Internet et le cinéma.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la captation ne repose pas sur une recette définie, un dispositif figé (qui consisterait en un plan large frontal avec des caméras latérales par exemple), reproductible à l’infini. Au contraire, chaque mise en scène, parce qu’elle construit un espace singulier dans une salle à l’architecture spécifique, du fait du genre de la pièce, des déplacements des acteurs, des lumières, etc. demande d’inventer un dispositif avec des caméras spécifiques. Le réalisateur assiste aux répétitions, dialogue avec le metteur en scène, met au point un découpage et installe un dispositif de prise de vue et de son dans la salle.

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L’éphéméride du 2 décembre

Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie est couronnée impératrice des Français le 2 décembre 1804 

Napoléon Bonaparte est — le 2 décembre 1804 — sacré empereur en présence du pape Pie VII à Notre-Dame de Paris. C’est lui-même qui se couronne et pose la couronne impériale sur la tête de son épouse Joséphine, la proclamant impératrice tandis que Pie VII se contente de bénir la couronne. Aucune des trois sœurs de Napoléon ne voulant porter la traîne de l’impératrice, l’Empereur a dû se fâcher pour les y contraindre mais elles s’amusent à tirer dessus pour que Joséphine trébuche

Lire aussi : Joséphine, responsable du rétablissement de l’esclavage par Napoléon?

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Le créole, « seule langue officielle d’Haïti » : retour sur l’illusion chimérique de Gérard-Marie Tardieu

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue

La parution en 2018, en Haïti, du livre de Gérard-Marie Tardieu, « Yon sèl lang ofisyèl » (Éditions Kopivit laksyon sosyal) n’a pas soulevé grand intérêt chez les créolistes, les enseignants et les linguistes. Hormis un article du Nouvelliste paru le 30 mai 2018, « Yon sèl lang ofisyèl pou dechouke mantalite nou », ceux qui ont à cœur la défense du créole ne semblent pas avoir pris au sérieux la croisade de Gérard-Marie Tardieu visant à faire du créole la « seule langue officielle » d’Haïti à l’exclusion du français. Et comme pour conjurer le silence, pourtant salutaire, qui a suivi la parution de « Yon sèl lang ofisyèl » (« Une seule langue officielle »), le quotidien Le National, daté du 26 septembre 2019, vient de lui faire l’amabilité d’un entretien sous le titre « Gérard-Marie Tardieu : « kreyòl la ofisyèl sou papye sèlman».

Paru dans Le National  du 7 juin 2018, notre article « Le créole, « seule langue officielle » d’Haïti : mirage ou vaine utopie ? » met en lumière un aveuglement volontaire et têtu chez ceux des bilingues haïtiens éduqués en français qui nient avec légèreté le caractère bilingue de notre patrimoine linguistique biséculaire.

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« La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce »

Fatou Diome Propos recueillis par Coumba Kane

L’écrivaine franco-sénégalaise s’exprime sur son parcours et sur son désaccord avec la pensée « décoloniale », qu’elle invite à oublier pour « pacifier les mémoires »

Entretien

Dans son premier roman à succès, Le Ventre de l’Atlantique (Anne Carrière, 2oo3), Fatou Diome donnait la parole à cette jeunesse sénégalaise piégée dans Ies mirages du désir d’Europe. Ses œuvres offrent aussi une voix aux femmes, héroïnes du quotidien quand les maris migrent (Celles qui attendent, Flammarion, z2010 ou disparaissent tragiquement, comme dans son nouveau roman, Les Veilleurs de Sangomar (Albin Michel, 336 pages, 19,90 euros). Installée à Strasbourg depuis vingt-cinq ans, Fatou Diome revient sur son enfance aux marges, l’immigration, ou la pensée « décoloniale » qu’elle ne partage pas.

D’où votre nom vient-il ? Vous écrivez, dans « Le Ventre de l’Atlantique« , qu’il suscitait la gêne à Niodior, votre village natal...

Au Saloum, région de la côte sud du Sénégal, les Diome sont des Sérères-Niominka, des Guelwaar. Il est dit que ce peuple était viscéralement attaché à sa liberté.

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Rentrée scolaire : Comment les parents redonnent de bonnes habitudes de sommeil à leurs enfants

Plus que quelques jours avant la rentrée des classes et déjà, de nombreux parents veillent à ce que leurs enfants reprennent de bonnes habitudes

Lundi prochain, enfants et adolescents reprendront le chemin de l’école.
Mais à l’approche de la rentrée scolaire, les parents veillent à ce que leur progéniture reprenne un rythme adapté à l’école et le racontent à 20 Minutes.
Le temps est venu de se lever et de se coucher plus tôt.

« Plus que six dodos avant de retourner à l’école ». Ces derniers jours, à mesure que la rentrée scolaire, prévue ce lundi 2 septembre, approche à grands pas, de nombreux parents s’organisent pour faire reprendre petit à petit à leurs enfants un rythme adapté à l’école. Finies les veillées et les grasses mat’, l’heure est au réveil matinal et les enfants doivent déjà filer au lit même si le soleil n’est, lui, pas encore couché.
Se coucher progressivement plus tôt

« C’est surtout l’heure du coucher qu’il faut remettre à jour, estime Carole, l’une de nos lectrices, et dont le fils de 8 ans entrera en CE2 dès lundi.

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« Si la relation mère-fille est fusionnelle, on ne vit pas sa vie mais celle de sa mère »

Interview.- Dans son livre Devenir femme, de mère en fille, la psychanalyste Malvine Zalcberg démontre que le lien maternel, aussi complexe soit-il, participe à la construction de la féminité, autant pour l’enfant que pour l’adulte. Rencontre.

Comme la maternité, la féminité n’est pas innée. Dans notre société moderne, les représentations de cette dernière sont tellement multiples que l’on peine à en donner une définition précise. Reste que le premier référent nécessaire à la construction de sa féminité est la mère. Un rôle crucial et difficile à endosser, surtout quand on n’a pas réussi soi-même à résoudre ce questionnement avec ses aînées. C’est l’objet du dernier livre de la psychologue clinicienne et psychanalyste Malvine Zalcberg, Devenir femme, de mère en fille (1), sorti le 2 mai 2019. La spécialiste brésilienne des relations mère-fille, auteure déjà de deux ouvrages sur le sujet, a choisi cette fois d’aborder cette transmission complexe à travers des personnages cinématographiques emblématiques, de films comme La Pianiste, Mommy, Parle avec elle… Rencontre.

On pensait avoir fait le tour de ce lien si particulier et mystérieux qui unit une mère et sa fille.

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Avignon 2019. « Qui va garder les enfants ? » de Nicolas Bonneau et Fanny Chériaux, m.e.s. de Gaëlle Héraut

— Par Dominique Daeschler —
Seul en scène, dans un récit- reportage, Nicolas Bonneau, avec quelques chaises hétéroclites qui encombrent un escalier, donne le ton. Il campe les femmes politiques qu’il a rencontrées, histoire de comprendre pourquoi elles font encore souvent tâche dans un monde d’hommes, un peu ovni, sorcières ou séductrices, pas vraiment intégrées (tiens, tiens). Serait-on encore dans un colonialisme ? Et puis comme disait Fabius à propos de Ségolène Royal, qui va garder les enfants ? Tout par de cette amoureuse qui lui fauche la place de déléguée de classe et qu’il retrouve plus tard comme déléguée du Nord… Jalousie, égalité hommes -femmes, postes ministériels plutôt dans le social, insultes sexistes jusqu’à l’Assemblée (concert des vagins) : tout y passe. Défilent les plus célèbres : Roudy, Bouchardeau, Cresson, Royal, Merkel, Veil, Taubira. Elles ne céderont pas et prendront place. Le mélange de l’anecdote et de l’analyse sociologique et politique est finement ciselé sans lourdeur ni profession de foi, simplement dans la vie.

D.Daeschler

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Au Festival International de Théâtre d’Almada : « Provisional Figures, Números Provisórios »

— par Janine Bailly —

Le théâtre, comme témoin de notre temps. Le théâtre pour faire bouger les lignes et réorganiser le monde… C’est à cette généreuse utopie que nous convie entre autres choses le trente-sixième Festival International d’Almada. Et s’il s’avère que cette utopie n’est présentement guère réalisable, il est bon qu’en revanche notre émotion, au sortir des salles de spectacle, ne reste pas une fois les portes refermées sentiment stérile, mais qu’elle nous incite à réfléchir ou peut-être même à changer nos comportements, par trop insouciants et trop souvent entachés d’égoïsme. Du moins est-ce ce en quoi veut croire Marco Martins, cinéaste et metteur en scène portugais formé auprès de personnalités aussi prestigieuses que Wim Wenders, Manoel de Oliveira, João Canijo ou Bertrand Tavernier. Un artiste qui par ses créations entend dénoncer « les atrocités d’une certaine réalité humaine ». Ainsi que le dit le grand comédien metteur en scène portugais Luis Miguel Cintra, qu’importe si la répercussion sur le public est infime : si elle modifie quelque chose en ceux qui furent spectateurs, alors ils « raconteront cela à d’autres, auront au moins une manière de se comporter différente… »

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Avignon 2019. « Qui va garder les enfants ? », de Nicolas Bonneau et Fanny Chériaux, m.e.s. Gaëlle Héraut

— Par Michèle Bigot —
Qui va garder les enfants? Telle est la question que posa Laurent Fabius à l’annonce de la candidature De Ségolène Royal aux primaires du parti socialiste. La formule est restée célèbre comme emblème de l’hostilité des hommes politiques à l’égard des femmes. Si la méfiance voire la misogynie sont l’ordinaire de la vie quotidienne, il semble que les hommes politiques tiennent le pompon, comme en témoigne l’abondance de remarques sexistes qu’entendent les femmes députées à l’Assemblée nationale. De quelque côté qu’on se retourne, le machisme a de beaux jours devant lui en France !
C’est pourtant un homme qui monte et interprète ce spectacle, même s’il en partage la création avec Fanny Chériaux. Il le joue devant un public où on comptait quand même six hommes pour cinquante femmes ! On n’est pas sorti d’affaire !
Il s’agit donc d’une satire féroce de la misogynie dans le monde politique, d’un texte ironique et mordant. Dans sa forme, il se présente comme un patchwork de récit (en partie autobiographique), d’interviews de femmes politiques, de témoignages. Nicolas Bonneau pratique depuis longtemps un théâtre documentaire, reposant sur des enquêtes de terrain assorties d’une réécriture.

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Les mères au foyer devraient gagner cinq SMIC mensuels, selon une étude

— Par Léa Lucas —

Nous venons de célébrer les mamans le 26 mai dernier. Le travail de titan réalisé au quotidien par les mères au foyer est mis en lumière par une étude de ProntoPro. Et, il a un prix.

Elles étaient 2,1 millions de Françaises en 2011 à être mères au foyer, selon les derniers chiffres de l’INSEE. En charge à temps plein de leurs enfants, elles portent de nombreuses casquettes: les tâches ménagères, la cuisine, le linge, le taxi, les courses, l’aide aux devoirs… Ces journées à rallonge demandent à ces mères d’abattre une charge de travail quotidienne importante. Souvent déconsidérées, elles sont pourtant les garantes de la bonne éducation des enfants et de leur avenir professionnel.

6400 euros de salaire mensuel

Leur travail représenterait un salaire mensuel de 6 400 euros par mois, soit cinq fois le SMIC, s’il était rémunéré, selon une étude menée par ProntoPro. Afin de calculer ce salaire, l’enquête prend en compte toutes les activités effectuées à l’intérieur et à l’extérieur du foyer.

Le salaire mensuel moyen serait égal à celui d’actifs occupant des postes bien différents.

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Un mercredi solidaire et convivial au pavillon Bougenot

— par Janine Bailly —

Ce mercredi 5 juin, le Pavillon Bougenot qui abrite à l’étage « L’Espace Lecture-Écriture Pour Déficients Visuels », accueillait en son rez-de-chaussée, sous l’aile de la responsable Nadine Léopoldie et sous l’égide de la Bibliothèque Schœlcher, un public nombreux désireux de partager le bel hommage rendu, en ce mois qui verra la Fête de la Musique, à Maurice et Thierry Jallier : père et fils, promoteurs et défenseurs du patrimoine musical et artistique martiniquais.

Si ces réunions régulières sont toujours des moments exceptionnels de convivialité et de partage, celle d’aujourd’hui se révéla particulièrement émouvante, Thierry étant présent et représentant aussi son père Maurice, absent en raison de son grand âge et de sa santé. Tous deux déficients visuels, ils prouvent par leur engagement sans failles, leur créativité, leur solidarité agissante, que « perdre la vue n’est pas perdre la vie, sans la vue la vie n’est pas finie », que volonté, courage et désir d’avenir peuvent guider nos pas, qui que nous soyons et quelles que soient nos difficultés. À la jolie question d’un adolescent présent dans la salle « Êtes-vous heureux ? 

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Non, la Fête des mères n’a pas été inventée par le maréchal Pétain

La fête des Mères est une fête annuelle célébrée en l’honneur des mères dans de nombreux pays.

À cette occasion, les enfants offrent des cadeaux à leur mère, des gâteaux, des fleurs ou des objets qu’ils ont confectionnés à l’école ou à la maison. Cette fête est également célébrée par les adultes de tous âges pour honorer leur mère.

La date de la fête des Mères varie d’un pays à l’autre, mais la majorité d’entre eux a choisi de la célébrer en mai.

Histoire

Les premières traces de célébration en l’honneur des mères sont présentes dans la Grèce antique lors des cérémonies printanières en l’honneur de Rhéa (ou Cybèle), la mère des dieux et notamment celle de Zeus. Ce culte est célébré aux Ides de mars dans toute l’Asie Mineure. Des fêtes religieuses romaines célèbrent les matrones le 1er mars lors des Matronalia (« matronales »), et Cybèle lors des Hilaria. Toutes ces célébrations ont lieu au printemps, mois de la fertilité.

Il est possible que les premiers chrétiens aient vénéré la Vierge Marie en assimilant les cultes de ces déesses païennes mais il leur était plus difficile d’associer ces fêtes à des célébrations dédiées aux mères, en raison des questions théologiques concernant sa virginité.

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Angkor, cité khmère en danger

Carnet de route : Cambodge

— Par Roland Sabra —

La démesure ! Voilà ce que je retiens d’une courte, trop courte visite sur le gigantesque site d’Angkor. Les chiffres donnent le vertige. Plus de 700 monuments, bouddhistes et hindouistes, sont dispersés à travers 400 kilomètres carrés, en partie couverts par la forêt. Angkor est un nom générique. Il ne désigne pas un monument ou un temple particulier mais l’ensemble des constructions et des sanctuaires qui s’élèvent sur l’emplacement jadis occupé par la capitale des rois khmers. La région du Grand Lac est habitée depuis le néolithique. Un survol de la région permet d’identifier des sites d’habitation circulaires. Les premières traces écrites de l’histoire du pays se trouvent dans les rapports que les commerçants chinois qui ( déjà!) au début de l’ère chrétienne commencent à explorer le Sud-est asiatique. Les Chinois appelait le principal pays avec lequel ils échangeaient Funan. Le contrôle de cette région était stratégique puisqu’il portait sur les routes maritimes du delta du Mékong et le golfe de Thaïlande. C’est par l’intermédiaire du commerce avec la Chine et avec l’Inde que le bouddhisme et l’hindouisme vont se propager dans le pays.

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Écrans : appel à la « vigilance » pour les enfants… et pour les parents

L’usage des écrans par les enfants et les adolescents doit faire l’objet d’une « vigilance raisonnée », avertissent mardi des scientifiques, invitant aussi les parents à s’interroger sur l’impact de leur propre relation aux nouvelles technologies.

Comportements addictifs, sommeil perturbé, troubles du développement, éventuelle toxicité pour la rétine… Les académies des sciences, de médecine et des technologies ont passé en revue les principaux sujets d’inquiétude.

Dans leur appel, les auteurs prennent soin de souligner qu’on a encore peu de certitudes scientifiques sur d’éventuels effets délétères. Ils refusent également de tomber dans la diabolisation des nouvelles technologies, qui « constituent des outils de connaissance et d’ouverture sur le monde » si elles sont bien utilisées.

Mais les trois académies, qui ont auditionné 12 médecins, sociologues, chercheurs en sciences de l’éducation et spécialistes des jeux vidéo, mettent en garde contre l’excès inverse, qui serait un « fétichisme » d’une société 100% numérique forcément meilleure.

La « surexposition » aux écrans et le « mésusage » qu’en font certains enfants et adolescents – et leurs parents – sont une claire source de préoccupation.

Chez les moins de trois ans, les auteurs s’alarment du développement d’un « usage à visée exclusivement calmante » des tablettes, télévisions et autres smartphones.

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Les enfants pourront bientôt passer leur «permis vélo»

Le 17 avril, quatre ministères annonceront le lancement de «savoir rouler». Le but: apprendre aux enfants à respecter le code de la route.

Et si les enfants aussi passaient le permis? Mercredi 17 avril, les ministères des Sports, des Transports, de l’Intérieur et l’Éducation nationale doivent annoncer la mise en place d’un nouvel apprentissage de la conduite à vélo, d’après les informations du Parisien confirmées au Figaro.

Les enfants de 6 à 11 ans pourront donc apprendre le code de la route, les règles de sécurité et s’entraîner à rouler sur le bitume lors d’une formation de 10 heures, «le temps minimum» selon Olivier Schneider, président de la fédération française des usagers de la bicyclette (FUB).

La démarche sera dans un premier temps, individuelle. Les parents souhaitant que leurs enfants bénéficient de la formation devront les inscrire dans certaines organisations. Les ministères doivent présenter une liste de 1200 associations ou clubs via le site savoirrouleravelo.fr en ligne mercredi prochain. Le certificat d’aptitude sera ainsi remis aux enfants par les organisations habilitées à le faire, «un peu comme s’il s’agissait d’un permis vélo», résume Emmanuel Barbe au Parisien.

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Les jeunes filles de Meru

Festival « Les révoltés du monde » Samedi 06 avril 2019 à 18h Madiana

| Andrea Dorfman| 2018 | 1 h 27 min

Ce documentaire inédit raconte la construction d’une action de justice collective menée par 161 jeunes kényanes victimes de viol.

Au Kenya, une jeune fille sur trois a été victime d’un viol avant ses 18 ans, les investigations de la police sur ces crimes sont plus de l’ordre de l’exception que la règle, créant une culture de l’impunité autour du viol. Une équipe internationale menée par l’avocate canadienne Fiona Sampson et Tumaini Shelter, la responsable de l’ONG Ripple International s’empare de la défense de 160 jeunes filles pour monter une tactique juridique inédite. Elles veulent forcer le gouvernement Kenyan à faire respecter sa constitution et obliger la police à assumer ses responsabilités. La réalisatrice Andrea Dorfman a suivi les jeunes filles de Meru pendant 5 ans. Devant protéger leur identité, elle a filmé avec une grande sensibilité les jeunes filles avec des plans serrés sur les visages, les mains et les pieds en ajouter des moments d’animation très poétiques.

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Le poids de nos hérédités dans l’ouvrage « D’autres vies sous la tienne », de Mérine Céco

— Par Térèz Léotin —

«Qu’est-ce que cela peut être dur de voir un de ses petits quitter le nid, avec l’assurance qu’il ne reviendra pas ou pas de la même façon ! » C’est un départ, d’abord un départ, celui d’Anita, une des héroïnes du roman « D’autres vies sous la tienne », qui va nous conduire et nous mènera vers une recherche d’origine, une quête d’identité, qui va tomber sur les secrets de famille, les peurs à affronter, (toute l’histoire de vie se résume à un seul mot : la peur), les malédictions à transgresser, les croyances indélébiles en l’existence de dorlis, ces incubes et autres soucougnans, les traumatismes et avec eux les frustrations à surmonter.

« D’autres vies sous la tienne » c’est aussi un regard profond sur la place de la femme dans notre société antillaise. C’est celui de la dispersion comportementale des hommes pères d’enfants sans père qui ne sont rien d’autre que des déracinés de la société. C’est le roman de la dé-responsabilité proverbiale du géniteur : kok mwen lib maré poulett ou, disent les mères.

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Macron face aux revendications des élus d’Outre-mer

— Par Anne-Charlotte Dusseaulx —

Emmanuel Macron a reçu vendredi soir des élus d’Outre-mer à l’Élysée dans le cadre du grand débat. La discussion a duré sept heures. Certains ont dénoncé une opération de communication.

« Nous n’avons pas fait 8.000 km pour parler deux minutes » : venus des Antilles, de Réunion, Mayotte ou de Guyane, la centaine d’élus présents vendredi dans la salle des fêtes rénovée de l’Élysée n’a plus lâché le micro énumérant les problèmes de leurs territoires, de la vie chère à l’immigration clandestine, en passant par la prolifération des sargasses ou les dangers du chlordécone. Au point qu’au bout de 5 heures, Emmanuel Macron a repris à la ministre Annick Girardin la direction du débat, pour mettre un terme au défilé des intervenants qui se prolongeait bien au-delà des inscrits.

« Non, les enfants » (sic!), leur a-t-il lancé, « sinon, c’est la fin des haricots ». « On ne va pas faire Shéhérazade! » La discussion a duré 7 heures, un record, dépassant les 6h 40 de Grand Bourgtheroulde et les 6h38 de Souillac.

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Enfants et écrans : quelques conseils pratiques pour les parents

Alors que la proposition de loi visant à lutter contre l’exposition précoce des enfants aux écrans a été adoptée en première lecture par le Sénat le 20 novembre 2018, vous vous posez peut-être des questions sur l’attitude à adopter en tant que parent quand votre enfant regarde la télévision ou réclame, après l’école, la tablette ou votre smartphone pour regarder ses programmes favoris ou faire des jeux ? Face à vos questions, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) vous répond !
Avant 3 ans

Selon le CSA, la télévision n’est pas adaptée aux enfants de moins de 3 ans, le développement d’un jeune enfant passant par la motricité et la capacité à interagir avec les objets (jouets, par exemple) qu’il rencontre et les adultes qui l’entourent (parents, frères et sœurs par exemple). En effet, la télévision risque d’enfermer les enfants dans un statut de spectateurs à un moment où ils doivent apprendre à devenir des acteurs du monde qui les entourent.

Le CSA précise également que, lorsque des enfants de moins de 3 ans regardent néanmoins la télévision, ils ne comprennent pas les informations reçues (images et sons) ce qui peut nuire à leur développement et contribuer à leur agitation.

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Le 101ème Congrès des maires de France. Journée des outre-mer : les oubliés de la République

—Max Pierre-Fanfan, Journaliste/Écrivain —                                                                

Les outre-mer sont-ils des territoires oubliés de la République? Face à l’urgence des problématiques économiques, sociales, environnementales rencontrées dans leurs régions, les élus ultramarins ont tiré la sonnette d’alarme lors de la journée des outre-mer qui s’est tenue, lundi 19 novembre 2018 au Palais du Luxembourg en partenariat avec la chaîne des territoires et des citoyens « Public Sénat », et en ouverture du 101 ème Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité (du 20 au 22 novembre au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris).

Pour le président de l’association des maires de France (AMF), François Baroin, »les problématiques des métropoles font exigence mais parfois en outre-mer, c’est la même chose multiplié par trois, même par quatre »(Public Sénat). Dans son discours d’accueil des participants, lundi matin, ce dernier avait donné le ton et mit l’accent sur l’importance du phénomène démographique – un des nombreux enjeux parmi tant d’autres qui caractérisent ces territoires. « La démographie est une clé, tout manque d’anticipation serait une faute coupable », a-t-il indiqué.

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Centaures, quand nous étions enfants

— Par Michèle Bigot —

Omniprésence de la question animale sur la scène littéraire : essais, romans, traités philosophiques, poésie…… Elisabeth de Fontenay a ouvert le débat en France depuis longtemps, vite suivie dans sa réflexion par le mouvement associatif. Le spectacle vivant n’est pas en reste. On sait que le dernier festival d’Avignon avait pour centre la problématique du genre : dans les deux cas, c’est la même question des frontières et de l’identité. Où passe la frontière entre l’humanité et le règne animal, où passe-t-elle entre le féminin et la masculin, la bipolarité a-t-elle lieu d’être ou bien faut-il désormais penser davantage en termes de continuum que de polarité ? Le théâtre s’empare à son tour de cette question brûlante. De façon plus spécifique, parce que plus théâtrale, c’est sous la forme de la métamorphose que la scène envisage la question. Depuis Ovide, La métamorphose témoigne de façon exemplaire de la perméabilité des frontières entre espèces ou entre genres. Et c’est souvent le désir qui préside à ces transferts.

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De mère en fille, trois femmes fortes

Dimanche 11 novembre 2018 à 8h 30 Le Vauclin

— Par Culture Égalité — 

Marche théâtralisée « Je demande la grand-mère, la mère et enfin Lumina »
Rendez-vous 8h30 Les Gites Lumina
LABROUE Coulée D’Or – LE VAUCLIN
Marche courte – niveau 1

Contact pour inscription 0696 537 116

Récemment, au mois de septembre, partout – en France, en Europe, en Martinique… s’est célébré le Patrimoine. Ce mot, bâti sur une racine latine signifiant père, désigne l’héritage matériel et immatériel qui nous vient de nos ancêtres masculins ! Les mères, elles, et plus généralement les femmes, continuent d’être ignorées…

Mais nous avons décidé, nous, depuis plusieurs années, de célébrer le Matrimoine à côté du patrimoine.

Honorer le matrimoine c’est rendre visible l’héritage des femmes, leur contribution au développement social, politique, économique, de notre société. C’est permettre à leurs descendantes d’aujourd’hui et de demain de connaître l’histoire de leur aïeules, de s’identifier à elles pour continuer à œuvrer et à porter leur pierre à un monde d’égalité et de justice. Mais c’est aussi amener leurs descendants à mieux évaluer le rôle des femmes dans la construction de notre pays et donc à réévaluer la place qui leur revient dans notre société… afin que celle-ci marche enfin sur ses deux jambes !

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″ L’affaire des Quarante″ ou le retour du boomerang.

— Par Pierre Alex Marie-Anne —
La Gauche, tout au long de son cours n’a cessé de fustiger les licenciements annoncés dans les plans sociaux des entreprises ou émanant des partis de la Droite.
Aujourd’hui qu’elle est aux affaires, elle s’y trouve, à son corps défendant, confrontée .
Pour comprendre l’actuel psychodrame, il faut garder à l’esprit le fil directeur de la pensée du Président du Conseil Exécutif, en matière de gestion prévisionnelle des emplois , dévoilé au magazine des Régions:  « la CTM compte près de 4500 agents, il nous en faudrait seulement 600 ».
Faute de pouvoir tailler dans le vif de l’effectif, il cherche au moins à ne pas l’augmenter , par le biais d’une prolongation de contrats ,débouchant inéluctablement à terme sur une titularisation.
Mais pour ce faire, c’est à un véritable reniement qu’il faut se résoudre, aïe!.
Qui va l’accepter ? sûrement pas les syndicats dont la raison d’être est de défendre les travailleurs.
Encore moins, tous ceux que les méthodes et le comportement de‟ major de quartier ″- dixit qui vous savez – du chef de l’Exécutif n’arrêtent pas de blesser.
Malheureusement pour lui, dans sa paranoïa galopante qui lui fait voir des complots partout, y compris même au sein de l’institution judiciaire, il à pris le risque, en l’agressant délibérément, de réveiller le félin tranquillement assoupi sur son Perchoir.

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L’Aquarius repart en mer : nous sommes tous #onboardAquarius

L’Aquarius repart en mer, et nous, les 500 signataires, soutenons sa mission. Nous sommes tous #onboardAquarius.
Depuis début juin 2018, tandis que les navires humanitaires sont empêchés de sauver des vies et éloignés de la zone de sauvetage au large des côtes libyennes, la Méditerranée centrale compte au moins 721 nouvelles victimes (chiffre de l’OIM- Organisation Internationale pour les Migrations au 31 juillet).

L’Aquarius, le navire affrété par l’organisation européenne de sauvetage en mer SOS MEDITERRANEE et opéré en partenariat avec Médecins Sans Frontières (MSF), repart en mer car des êtres humains continuent à perdre la vie en tentant de fuir l’enfer libyen. Il repart en mer car le sauvetage est son devoir, sa responsabilité, sa mission et celle des marins à son bord. C’est aussi le devoir de tous les autres bateaux qui naviguent en Méditerranée centrale et de leurs équipages. Aujourd’hui, les navires dédiés à la recherche et au sauvetage d’embarcations en détresse sont en nombre plus insuffisant que jamais.

L’Aquarius repart dans les eaux internationales, au large de la Libye parce qu’il en a le droit et que l’aide qu’il peut apporter est efficace, professionnelle et humaine.

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Avignon 2018 – « Certaines n’avaient jamais vu la mer » & « Pale blue dot » – IN


— Par Dominique Daeschler —

Certaines n’avaient jamais vu la mer
C’est à un sujet tabou, l’histoire des américano-japonais de la seconde moitié du 19esiècle à Pearl Harbor, que sont attaqués Julie Otsuka dans son roman puis Richard Brunel dans l’adaptation.
A une première émigration de travailleurs japonais aux USA succède une période d’établissement avec la mise en lace de ghettos urbains et l’arrivée en masse de femmes venues du Japon épouser des compatriotes inconnus (c’est le point de départ du roman et de la pièce). Sont évoqués la nouvelle génération (enfants nés avec la nationalité américaine) puis à partir de 1942 l’expulsion, l’incarcération, la déportation des américano-japonais.
Le récit qui débute avec l’arrivée des femmes en bateau, donné sur le plateau dans un mode incantatoire par hui femmes et quatre hommes, fait appel au chœur et à la confession individuelle. C’est leur prise de parole qui charpente le point de vue scénique. Des cloisons et des chariots mobiles traversent l’espace à l’unisson d’une mise en scène qui joue du travelling et du gros plan, de la projection du plein écran et du champ contre champ, avec un sol qui se délite comme une terre brûlée.

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